Le Cloud Computing va-t-il réellement créer de l’emploi ? Pour Patrick Starck, le président de Cloudwatt, le Cloud Computing est un nouveau cycle technologique dans lequel la bataille économique face aux américains n’est pas perdue. Fleur Pellerin, la ministre en charge du numérique défendait hier la stratégie du gouvernement en faveur de ce secteur. De cet investissement dans le Cloud, la France espère bénéficier de retombées économiques qui profiteraient à l’emploi. Sur ce point, la ministre cite d’ailleurs les chiffres avancés par la Commission européenne : 160 milliards d’euros de revenus annuels et la création de 2,5 millions de nouveaux emplois.
Le mirage de l'emploi comme levier de lobbying ? Ces chiffres, ou équivalents, on les retrouve dans un certain nombre d’études sponsorisées par des éditeurs et fournisseurs de solutions Cloud. Autant d’acteurs qui ont un intérêt économique à ce que ce marché se développe, et bénéficie pour cela d’un soutien politique. Numergy et Cloudwatt : un milliard de CA pour moins de 1.000 emplois directs. Cloud computing : risques, menaces & vérités. Le cloud computing est un concept consistant à exploiter des solutions ou des services à l’aide de ressources physiques accessibles grâce au Net. Attention car un concept est une représentation générale et souvent abstraite de la réalité. Méfiance. Ne vous y trompez pas, le mot clé dans la définition donnée plus haut est le mot « physique ». Il résume quasiment à lui seul tout ce qui peut être dit sur le sujet. « Buzzword » ou tendance à l’échelle internationale, le cloud computing est tout sauf une révolution.Pour bien l’appréhender et prendre les bonnes décisions, il faut en comprendre les principes de fonctionnement et surtout se poser les bonnes questions.
Qui sont les acteurs du marché ? Doit-on faire confiance à tout le monde ? Qui sont les acteurs de ce marché ? On peut grossièrement définir deux catégories de solutions ou d’éditeurs. D’un côté, certains font « du neuf avec du vieux ». Doit-on faire confiance à tout le monde ? Comment choisir la bonne solution ? Cloud Computing et PME françaises : tout roule ? D’après une étude réalisée par le cabinet Markess International, et sponsorisée par Completel, Eurécia et OVH, le marché du Cloud (SaaS, IaaS et PaaS) pour les PME (moins de 250 salariés) a de beaux jours devant lui.
Il devrait ainsi enregistrer une croissance à deux chiffres sur les prochaines années, passant de 480 millions de chiffre d’affaires en 2012 à 700 millions en 2014. Une hypothèse de croissance qui suppose un conséquent développement de l’adoption des services Cloud par les PME. Adoption oui, mais auprès des entreprises ouvertes au Cloud Pour l’heure, en 2012, une PME française sur cinq utilise au moins une solution de Cloud computing, Cloud dont la définition englobe aussi bien les logiciels en mode SaaS que le PaaS et l’IaaS.
Une estimation optimiste ? VMWare, plus (trop) optimiste encore, voyait 66% de PME européennes dans le Cloud en 2011. Des freins encore trop souvent sans réponse L'économie de coût : un argument en faveur du Cloud ? Cloud Computing : le Patriot Act s'applique aussi en Europe. Par Stéphane Larcher, le 06 décembre 2012 14:52 Les données européennes stockées dans le cloud sont accessibles aux autorités américaines malgré les lois européennes protégeant les données, affirme une étude néerlandaise. Le Patriot Act, une loi votée en 2001, permet aux autorités américaines de contourner les lois et institutions locales pour accéder directement aux données cloud appartenant à des particuliers et à des entreprises non américaines en dehors des Etats-Unis.
Un rapport intitulé « Cloud Computing dans l’éducation supérieure et les instituts de recherche et le Patriot Act américain » accessible à cette adresse rédigé par des experts juridiques de l’Université d’Amsterdam vient d'être rendu public. Il confirme de précédents rapports qui indiquaient que théoriquement l’application de la loi américaine du Patriot Act pouvait conduire au contournement des lois européennes sur la vie privée afin d’obtenir des données sur des citoyens européens. Notion d'extra-territorialité.
Cloud Computing : le Patriot Act s’applique aussi en Europe. Cloud Computing : le Patriot Act s’appliquerait aussi en Europe Source linformaticien.com Le Patriot Act, une loi votée en 2001, permet aux autorités américaines de contourner les lois et institutions locales pour accéder directement aux données cloud appartenant à des particuliers et à des entreprises non américaines en dehors des Etats-Unis. Un rapport intitulé « Cloud Computing dans l’éducation supérieure et les instituts de recherche et le Patriot Act américain » rédigé par des experts juridiques de l’Université d’Amsterdam vient d’être rendu public. Il confirme de précédents rapports qui indiquaient que théoriquement l’application de la loi américaine du Patriot Act pouvait conduire au contournement des lois européennes sur la vie privée afin d’obtenir des données sur des citoyens européens.
. [ . . . ] [...] ce rapport met en relief l’ardente nécessité de trouver des solutions nationales et européennes pour le stockage en Cloud des données les plus sensibles. Télécharger l’étude : Cloud computing, les nouveaux défis de la DSI - Le 03 Janvier 2013 Le cloud public s'industrialise, les offres se multiplient ainsi que la demande de la part des entreprises. Si les fournisseurs de services cloud sont techniquement prêts à répondre à une forte demande, les entreprises clientes, de leur côté, sont très prudentes avant de se lancer. Plusieurs points les chagrinent dont les plus importants restent le choix du fournisseur, la sécurité des données et la réversibilité ou plutôt la transférabilité de leurs données vers une autre plateforme (ou en interne dans leur SI) en cas de changement de fournisseur.
L'adoption de services cloud nécessite aussi de bien négocier le contrat qui lie le fournisseur à l'entreprise cliente. Enfin, l'un des points cruciaux au cloud relève du comportement de la DSI, à savoir comment accompagner les équipes vers un centre de service et de compétitivité. Sommaire du dossier : 1. Cloud Computing et PME françaises : tout roule ? Un nouveau Cloud français débarque. C'est la surprise de la semaine, un nouveau Cloud vient d’entrer sur la scène française. Aruba Cloud est un Cloud Public offrant un service de IaaS et de Cloud Storage officiellement depuis ce matin. Sur le papier, Aruba Cloud aurait tout d’un AWS, mais « moins cher, plus souple et mieux maîtrisé » selon Eric Sansonny, le Directeur Général d’Aruba en France et ex-Directeur France de Amen, rencontré hier.
Esbrouffe ou gros coup ? Il est trop tôt pour le savoir. A-t-il une chance ? Face à un Ikoula et un Gandi déjà bien implantés sur le marché français; face à un CloudWatt et un Numergy, qui devraient lancer leurs offres prochainement; face à un AWS dominant le marché, y-a-t-il vraiment de la place pour un nouvel acteur du Cloud Public ? Un acteur déjà bien implanté en Europe S’il est nouveau en France, Aruba n’est effectivement pas né de la dernière pluie. Une entité totalement française Hyper-V et VMware pour démarrer Côté Cloud Storage, Aruba se positionne sur le créneau de AWS S3. La Chine va investir 370 milliards de dollars dans le cloud. Numergy : des offres Cloud héritées de SFR : Cloudwatt et Numergy : forces et faiblesses des clouds souverains. SFR, Bull et la Caisse des dépôts sont à l'origine de la création de Numergy (anciennement Andromède). Alors que Cloudwatt a démarré d'une page blanche, ce n'est pas le cas pour Numergy dont les infrastructures reposent en grande partie sur celles de SFR.
Une stratégie qui lui a permis d'être en production immédiatement après la création de la société, soit dès le 1er septembre 2012. Contrairement à Cloudwatt, Numergy repose uniquement sur un modèle de ventes indirect. C'est à dire qu'il est possible d'accéder aux ressources cloud de ce fournisseur uniquement en passant par l'un de ses partenaires. Parmi ces derniers : Sogeti, StarXpert, PCI RPH, Aenix, PC30 Business Solutions et, prochainement, Tech Data. "Une délégation d'offre est accordée à nos distributeurs qui peuvent ensuite gérer les accès clouds de leurs clients sur un espace dédié disponible sur notre site", explique Patrick Debus-Pesquet, directeur technique de Numergy.
L'intégration de composants Open Stack en cours. Le Cloud computing s'impose chez les entreprises françaises. Vous l'utilisez parfois sans le savoir. Votre entreprise l'adopte souvent sans vous le dire. Le cloud computing entre petit à petit dans les usages des entreprises, les plus grosses essentiellement. Dans la majorité des cas, c'est le DSI qui porte cette stratégie (68%) et la met en oeuvre (84%) si l'on en croit la première étude " CloudIndex " publiée ce mardi 25 juin par le cabinet Pierre Audoin Consultants (PAC). On constate cependant que le Cloud commence aussi à préoccuper les patrons (10%) et les comités exécutifs (17%) dans cette volonté de porter la stratégie cloud. En France, le Cloud a fait une percée importante depuis quelques années. "Saas", "Iaas" et "Paas" En revanche la proportion d'entreprises ayant défini une véritable stratégie Cloud est aujourd'hui encore très faible, avec seulement 12% des sociétés interrogées.
L'obstacle de la sécurité Les services Cloud représentent encore une minorité de la dépense chez les services informatiques. PRISM fait perdre des contrats aux fournisseurs de cloud américains. Les fuites d'informations sur le programme de surveillance américain PRISM, révélées au Guardian et au Washington Post par l'ancien analyste de la CIA Edward Snowden, ont des conséquences dramatiques pour les fournisseurs de cloud américains et pourraient avoir un impact encore plus grand dans le futur, selon une nouvelle étude.
D'après le rapport de la Cloud Security Alliance (CSA) , réalisé à partir des résultats d'une étude sur environ 500 de ses 48 000 membres, les conséquences se font déjà ressentir pour les entreprises américaines. Les entreprises membres de la CSA comprennent les plus grands éditeurs logiciels du pays, fournisseurs de cloud et de sécurité, ainsi qu'entreprises de services. 10% d'entreprises auraient annulé des contrats Sur les entreprises participantes extérieures aux Etats-Unis, 10% affirment avoir déjà annulé un projet qui serait passé par un fournisseur de cloud basé sur le sol américain. Construire le cloud européen ? Cloud Computing : Amazon plus puissant qu’IBM, Microsoft et Google réunis.
Entre les géants du Cloud d’infrastructure (IaaS et PaaS), la guerre des prix fait rage – ce qui ne simplifie d’ailleurs pas l’émergence des jeunes acteurs français à l’ambition internationale que sont Cloudwatt et Numergy. D’après les chiffres du cabinet Synergy Research Group, cités par The Register, Amazon Web Services bénéficie toujours d’un net avantage sur l’ensemble de ses poursuivants. Sur ce marché de l’IaaS et du PaaS, évalué à 2,25 milliards de dollars au 2e trimestre 2013, Amazon dispose d’une part de marché de 28%. 28% du marché détenu par Amazon A titre de comparaison, le revenu trimestriel cumulé de Google, IBM et Microsoft représente ainsi 63% de celui généré par Amazon, c’est-à-dire 630 millions de dollars sur la période, soit 200 millions de plus qu’un an plus tôt. Amazon : cinq fois plus de capacités de calcul que ses rivaux Quant à la domination d’Amazon, elle n’est plus une surprise.
Voir aussi notre pageChiffres clés : le marché du Cloud Computing. Plan industriel Cloud : une mission pour Atos et OVH. Pour la « reconquête industrielle » de la France, le président Hollande a présenté le 12 septembre 34 plans destinés aux filières les plus porteuses pour « la nouvelle France industrielle ». Et parmi ces filières figurait notamment celle du Cloud Computing.
Outre les enjeux économiques (plus de 2 milliards d’euros de CA en 2012 en France), le ministère du redressement productif insistait sur la question de la souveraineté – déjà mise en avant lors de la création de Numergy et Cloudwatt. Renforcer l'offre française : comment ? Dans le cadre du plan industriel consacré au Cloud, le gouvernement souligne la nécessité de renforcer l’offre française (soutien à l’innovation et accompagnement des éditeurs SaaS) et « l’appropriation du cloud par les utilisateurs » via notamment un guide de bonnes pratiques et « une commande publique exemplaire ». A noter que ces deux entreprises avaient fait parler d’elles lors des débats autour de la création d’un Cloud souverain (projet Andromède). Cloud : flexibilité et coûts motivent les entreprises françaises. D’après la nouvelle édition des indicateurs CloudIndex de PAC, 23% des entreprises et administrations interrogées déclarent utiliser des solutions Cloud.
Si selon le cabinet français, le score de maturité du Cloud en France a légèrement progressé (le score passe de 443 à 446 sur 1.000), la part de répondants témoignant d’une utilisation du Cloud a nettement reculé puisqu’elle était de 33% en juin. Faut-il en déduire que les entreprises se retirent de ces architectures ? Non, c’est plus sûrement un ajustement méthodologique - et de l'échantillon - qui explique cette variation. Quant aux principaux facteurs d’adoption, ils restent inchangés : le gain en flexibilité (65%) et la réduction des coûts (57%). PaaS et IaaS encore souvent « l’apanage des technophiles » En ce qui concerne les types de Cloud déployés, c’est dans le domaine du SaaS que les entreprises s’avèrent les plus matures.
La localisation en France est un critère majeur. Cloud : flexibilité et coûts motivent les entreprises françaises.