Abyssal-effet-intrusif-renseignement-detriment-30866517. Déjà une nouvelle loi sécuritaire menaçant encore la vie privée. Le gouvernement présentera bientôt une nouvelle réforme législative pour étendre les pouvoirs de police en dehors de la période d’état d’urgence, et réduire un peu plus le droit à la vie privée. Le point sur les principales mesures attendues. C’est la règle à laquelle il n’y a jamais d’exception. Après chaque nouvel attentat le gouvernement en place finit par annoncer de nouvelles mesures sécuritaires, moins coûteuses et plus immédiates que des mesures sociales ou des décisions diplomatiques aux effets plus incertains et à l’ambition parfois incomprise. En climat de psychose, un Emmanuel Macron qui demande à s’intéresser au « terreau est notre responsabilité » face au terrorisme est inaudible face à un Manuel Valls ou un Bernard Cazeneuve qui annoncent perquisitions administratives, gardes à vue, renforcement des contrôles aux frontières, bombardements chez l’ennemi et assignations à résidence.
Rien n’est dit pour l’instant, en revanche, sur une éventuelle réglementation du chiffrement. Www.vingtenaires. Aujourd’hui, j’ai envie de vous raconter un bout d’histoire canadienne et plus précisément québécoise. Tout commence en 1963, dans la province de Québec, Canada, en pleine Révolution Tranquille dans la belle province. La Révolution Tranquille ? Pour simplifier à l’extrême, c’est le réveil du Québec qui sort un peu de son traditionnalisme catholique pour se lancer tête la première dans l’urbanisation et l’industrialisation.
Haut fait de cette période : la nationalisation par René Lévesque des sociétés privées d’électricité pour en faire Hydro-Québec, véritable moteur économique de la province. Si ça t’intéresse (et je le conçois tout à fait), tu cliques là pour aller sur Wikipedia. Donc le Québec se modernise et favorise en parallèle la montée du nationalisme québécois. Le mouvement souhaite créer une insurrection pour renverser le gouvernement du Québec afin de mettre en place un Etat socialiste. Paul Rose, un des leaders du FLQ Réduire nos libertés pour nous protéger ? La dernière cyberattaque contre la vie privée des citoyens ne vient pas des hackers, mais des barbouzes de l’État français avec la complicité de l’Union européenne[i] Plusieurs mesures, l’une législative nationale, l’autre réglementaire depuis l’Union européenne, viennent de voir le jour, vraisemblablement par suite des évènements tragiques survenus le 13 novembre 2015.
Dès lors qu’une attaque terroriste frappe la France, le Gouvernement réagit légitimement en déployant une parade défensive pour faire face à d’éventuels nouveaux assauts des intégristes islamiques contre la Nation. Beaucoup moins légitimes sont les pratiques gouvernementales consistant à jeter un filet d’indiscrétion et de suspicion sur l’ensemble des citoyens français.
Revenant à la charge, par suite des attentats dans la Capitale et des mesures d’exceptions prises par la plus haute autorité de la Nation pour répondre positivement à cet effroi collectif, l’article L. 854-1 aura subitement ressuscité, reprenant force avec l’actualité. . « Art. L’art. Or, puisqu’il est quasiment impossible pour un internaute de se savoir surveillé, qui contestera quoi et comment ? Daniel Desurvire. Sécurité : l’inquiétante dérive vers la surveillance de masse • Actu-Politique. En plus de la révision constitutionnelle, le gouvernement prévoit un nouveau texte de loi pour étendre grandement les prérogatives du parquet et de la police en temps ordinaire. Un pas de plus vers la surveillance généralisée sous couvert de lutte contre le terrorisme ? Il fallait s'y attendre. Comme Manuel Valls l'avait affirmé au moment de l'adoption de l'état d'urgence par l'Assemblée nationale, l'exécutif compte "tout faire" pour renforcer la sécurité des Français.
Cela devrait passer, comme prévu, par une révision constitutionnelle. Mais aussi par deux nouveaux projets de lois hyper-sécuritaires, portés du bout des lèvres par la ministre de la Justice, Christiane Taubira. En voulant assurer la protection des Français, ces deux lois pourraient porter un sacré coup de canif aux libertés individuelles dans la patrie des Droits de l'homme. Selon le journal Le Monde, le premier texte se chargera d'organiser les modalités de "sortie en escalier" de l'état d'urgence.
Www.laliberte. Le PS s’attend à une législature difficile en raison de la droitisation de la politique en Suisse, a déclaré son président Christian Levrat.07.12.2015 Gauche • Pour le Parti socialiste, la nouvelle loi sur le renseignement provoque une atteinte disproportionnée à la sphère privée. Les délégués du Parti socialiste suisse, réunis samedi à Saint-Gall, soutiennent le référendum contre la loi sur le renseignement. La décision a été prise samedi par 106 voix contre 62 et 7 abstentions à l’issue d'un long débat lors de l'assemblée du parti, dans un ancien entrepôt de locomotives. Pour la majorité des délégués, la nouvelle loi sur le renseignement provoque une atteinte disproportionnée à la sphère privée.
Il existe un risque d'abus, notamment lorsque sont examinés des flux de données. La déléguée de Bâle-Ville Brigitte Hollinger a rappelé les abus du Patriot Act et de Guantanamo aux Etats-Unis. Trop de risques Non au deuxième tunnel Législature difficile. Www.lopinion. Montaigne nous avait prévenus : « Les dispositions de l'âme changent, et les cœurs éprouvent tantôt une émotion tantôt une autre, comme les nuages que pousse le vent » (Essais, Livre III). En laissant la France s’emporter dans une dérive sécuritaire sous prétexte de lutte contre le terrorisme, nous risquons de nous éloigner de ce que nous sommes. L’ennemi définit le champ de la bataille pour nous. Ce n’est jamais bon signe. Avant les attentats et l’état d’urgence décrété depuis, l’indifférence face à l’instauration de la surveillance numérique généralisée nous avait alertés. À l’occasion du vote sur la loi de programmation militaire en 2013 puis de la loi sur le renseignement en juin, trop peu de parlementaires ont osé tenir tête au gouvernement.
On comprend que la société française, crispée voire tétanisée par le retour de la barbarie à l’intérieur de nos frontières, soit plongée dans un état de choc. Nous ne serons pas sauvés par des algorithmes ou des écoutes massives. Sang froid. Www.contrepoints. Par Nicolas Bruel. L’état d’urgence a été prononcé au soir du 13 Novembre avant même l’assaut du Bataclan par les membres de la BRI. Celui-ci est une « forme d’état d’exception qui restreint les libertés ». Nous en avons déjà constaté certaines conséquences : interdiction de manifesterinterdiction de certaines réunions sur la place publiquecouvre-feu à Sens perquisitionsassignation à résidence L’état d’urgence a été voté pour 3 mois par une écrasante majorité et nos libertés ont donc été mises entre parenthèses sous les applaudissements de nos députés et sénateurs.
Au-delà du bilan mitigé de ces mesures – écologistes assignés à résidence, armes saisies alors qu’elles auraient dû l’être avant car certainement détenues par des individus fichés comme ceux qui ont perpétré les attentats, manifestants du 29 novembre constituant le « gros » des gardés à vue – c’est bien la méthode qui inquiète : « Séquence incroyable au Sénat. Après ce constat, quelles sont les perspectives ? Sur le web. Loi sur la surveillance à l'étranger : les associations dénoncent une légalisation de la "surveillance de masse" L'Assemblée nationale a adopté jeudi une proposition de loi sur la surveillance à l'étranger, à la suite de la censure par le Conseil constitutionnel de la partie de la loi Renseignement qui lui était consacrée. Les associations dénoncent une loi qui valide la collecte massive des données et la surveillance de masse.
La loi sur le renseignement est de retour, tout au moins en partie. L'Assemblée nationale a adopté jeudi 1er octobre la proposition de loi consacrée à la surveillance à l'étranger, en deux heures et en présence de huit députés seulement, comme l'a rapporté l'un d'entre-eux, Sergio Coronado. Ce texte vise à pallier la censure d'une partie de la loi Renseignement par le Conseil constitutionnel relatif à la surveillance internationale, en urgence avant la publication des décrets d'application de la loi. - Quelle est cette proposition de loi ? - Pourquoi cette loi alors que le projet de loi sur le renseignement a été adopté? - Que contient cette loi?