Une perspective humanitaire sur la privatisation de la guerre. Le CICR ne s'est pas joint au débat sur la légitimité du recours à des entreprises militaires et de sécurité privées (EMSP).
En effet, le CICR n'a pas à prendre position sur cette question. Il s’intéresse surtout de savoir si, et comment, le droit international humanitaire (DIH) s'applique aux EMSP opérant dans une situation de conflit armé et, le cas échéant, dans quelle mesure elles le respectent. Aujourd'hui, je souhaite me pencher sur cette question et vous présenter quelques pistes pour tenter d'y répondre. Pour beaucoup, la présence des EMSP dans les conflits armés est le symbole absolu d'un retour à la guerre privée.
De nos jours, les sous-traitants privés sont plus que jamais impliqués dans les conflits armés, et si près du champ de bataille que les hypothèses fondamentales du DIH moderne semblent mises à rude épreuve. Des incidents mettant en cause des EMSP ont récemment attiré l'attention du public. J'illustrerai tout d'abord mon propos par quelques exemples. Mesures possibles. Société militaire privée. Une société militaire privée (SMP), également appelée entreprise militaire et de sécurité privée (EMSP) ou encore entreprise de services de sécurité et de défense (ESSD) et en anglais private military company (PMC), est une société fournissant des services dans le domaine de la sécurité et de la défense à des gouvernements, organisations internationales, ONG ou entreprises privées ; en 2012, la désignation officielle française est « entreprise de services de sécurité et de défense ».
Le terme de contractor désigne, dans le monde anglophone, les employés de ces firmes, en raison de l'engagement qui les lie par contrat de sous-traitance. Certaines SMP anglo-saxonnes ont vu leur rôle controversé[1], notamment depuis 2007, en raison de scandales les impliquant. Activités[modifier | modifier le code] Contractors protégeant Paul Bremer pendant son départ d'Irak après le transfert de souveraineté le 28 juin 2004. Aucune ESSD n'engage de personnel au combat. Formation[modifier | modifier le code] Thierry Isler, Privatisation de la sécurité : enjeux et défis. Officier de carrière ayant servi pendant 33 années et récemment admis à la retraite, je souhaite effectuer des recherches dans le domaine de la privatisation de la sécurité afin de pouvoir rédiger une thèse sur ce sujet et plus particulièrement sur les avantages et les inconvénients à l?
Aune des enjeux majeurs de sécurité actuels et futurs. Cette thématique s? Inscrit, d? Une part, dans la continuité des travaux effectués pour ceux du mémoire du DEA de relations internationales obtenu en 2005 à Paris II et relatifs à la loi du 14 avril 2003 sur la répression de l? Privatisation du mercenariat et droit international. Notes Sur l’importance de ces sociétés, voir E.
Leser, « Le scandale de la torture souligne le poids des sociétés de sécurité », Le Monde, 8 mai 2004, p. 2. Voir en particulier Le Monde diplomatique, novembre 2004, p. 22-29, et Courrier international, no 710, du 10 au 16 juin 2004, p. 48-51. En effet, selon le chapitre 10 de l’Évangile selon saint Jean : « Le bon berger ne donne pas sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup abandonne les brebis et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. J. La r forme du secteur de s curit tourn e vers les populations. Afrique Renouveau En Ligne. Gardes privés en Ouganda : ces services de sécurité sont réservés à ceux qui en ont les moyens.
Photo: Panos / Karen Robinson Devant le portail d’une impressionnante résidence de Runda, quartier huppé de Nairobi au Kénya, deux hommes en uniforme noir et orange montent la garde. Ils sont employés par Group 4 Security, une société de sécurité privée. A quelques pas, une voiture de patrouille est garée, moteur en marche, son système de communication radio est en liaison directe avec une centrale d’alerte en ville. Les voitures de patrouille sont postées pour s’assurer que la police réagit aussitôt qu’une alarme est déclenchée.
Cisse Babou, La privatisation de la sécurité en Afrique : à la recherche d'une règlementation juridique appropriée. Private military and security companies are legal persons of private law with employees to perform security missions and defense that can give them some states, international organizations or non-state entities.
This particular form of production safety is not fully understood by international conventions and domestic laws States. Result of this lack of legal status of these international actors is increasingly involved in the management of conflicts and peacekeeping operations order. Specific obligations of their clients are not determined. This lack of specific guidance proved does not mean that there is a legal vacuum in this sector. Certain international standards and national laws may actually apply to the activities of PMSCs and contractors thereof.
Privatisation de la guerre. La sous-traitance des tâches militaires Contexte.
Les dynamiques récentes de la police et de la sécurité privée en Grande-Bretagne - Sécurité & Stratégie. Les Jeux Olympiques de Londres ont mis en lumière la place prépondérante prise par l’industrie de la sécurité privée en Grande Bretagne.
Jacques de Maillard, Professeur à l’Université de Versailles Saint-Quentin, analyse cette dynamique de privatisation de l’univers de la sécurité outre-manche. Impulsé dans un contexte d’austérité, le recours au privé pour suppléer aux forces de police a été avant tout considéré comme une source d’économies. Toutefois, l’auteur rappelle que cette délégation au privé n’est pas sans frein, tant du fait de la résistance syndicale des forces de police qu’en raison d’échecs de certaines entreprises, comme G4S lors des derniers JO. Derrière une séparation se voulant stricte entre missions dévolues au privé et tâches réservées au public, des chevauchements existent.
Ainsi, confier des enquêtes de voisinage, s’assurer de la garde des personnes arrêtées, répondre aux appels dans les salles de commande engagent des relations avec le public Conclusion. Arrêté%20du%207%20Mars%202013%20(Fr)