Viviane on Instagram: “Well #Cannes surely isn't #LA but blue sky and palm trees always appreciated ☀️ #sun #sky #palmtrees” Moonrise Kingdom Official Trailer #1 - Wes Anderson Movie (2012) HD.
Restless. Restless Certain Regard USA / sortie le 21.09.2011 "Arrête d'aller aux obsèques d'inconnus. " Comment appréhender la mort, la nôtre ou celle de nos proches ? Comment faire son deuil ? Comment accepter que ce qui vit, un jour, disparaisse ? C'est vrai, le thème est usé jusqu'à la corde, et c'est sans doute pourquoi le scénario de Gus van Sant semble sur certains points extrêmement convenu, voire prévisible. Pourtant, il livre un film charmant, dénué de pathos, et même lumineux, qui remet le célèbre carpe diem au goût du jour. Et si Restless, malgré ses défauts et ses facilités, parvient à séduire, et surtout à émouvoir, c'est en partie dû à cette simplicité et à la franchise qu'il prête aux deux jeunes héros. L'image délavée, la mise en scène discrète et élégante de Gus van Sant, ainsi que la musique (composée en partie par le cinéaste lui-même) donnent au film un aspect atemporel et très doux, renforçant l'aspect allégorique de l'intrigue.
MpM.
We need to talk about Kevin. We need to talk about Kevin Sélection officielle - Compétition / sortie le 28.09.2011 « Maman était heureuse avant que Kevin n’arrive, tu sais. » On est presque ébranlé par cette histoire entre une mère peu maternelle, mais qui s’y efforce, et un fils méchant, et qui l’assume. We Need To Talk About Kevin aurait pu être une grande tragédie cinématographique, à l’instar de films récents comme Incendies ou L’étrangère, dans des registres un peu différents. Mais Lynne Ramsay a voulu être trop perfectionniste. A moins que l’absence de cinéma pendant 9 ans ne l’ait conduite à un plaisir trop gourmand… Tout comme la mère, le film est divisé en deux.
Une première partie, techniquement – de l’esthétique au découpage – brillante. Le film débute avec une orgie de sauce tomate. Cible épouvante Et là, il nous faut parler de Kevin. C’est aussi là que le film bascule dans sa deuxième moitié. We Will Survive Un fait qui change tout notre regard sur l’ensemble du drame. Vincy. Wu Xia. Wu Xia Sélection officielle - Séances spéciales Chine "La faute de l'un, c'est la faute de tous. " Cinéphiles, amateurs de wu xia pian ou fans d'arts martiaux, passez votre chemin.
Le faiseur Peter Ho-sun Chan, qui a déjà commis Perhaps love ou Les maîtres de guerre, est de retour avec un nouveau produit cinématographique boursoufflé, censé surfer sur la vague du film d'action asiatique. Cette fois, il s'agit curieusement d'un mélange de History of violence et de Sherlock Holmes, qui alterne combats basiques, séquences émotion et investigation minutieuse. L'intrigue (qui tient sur un papier à cigarette) ne surprend jamais, mais arrive pourtant à être incohérente, ne serait-ce que lorsqu'un personnage change de personnalité en cours de route sans raison apparente. Le scénario est pire, qui multiplie les facilités narratives et les rebondissements improbables. MpM. Polisse. Polisse Sélection officielle - Compétition France / sortie le 19.10.2011 "- On ne suce pas pour un portable, tu en es consciente quand même ?
- Ben c'était un beau portable... Plus très facile de parler de la police au cinéma depuis l'explosion des séries télévisées exploitant ce juteux filon. Les spectateurs gavés aux Experts, Esprits criminels et autres FBI portés disparus sont non seulement devenus exigeants, mais surtout blasés. Dans une certaine mesure, Maïwen a trouvé comment se démarquer en construisant son film comme un documentaire qui suit le plus réalistement possible le quotidien des membres de la brigade des Mineurs. Ce qui est sans doute plus proche de la réalité. En cela, le film est captivant, fascinant, bouleversant. Cet instantané de la France en 2011 donne un beau film dense et foisonnant qui fera sûrement date.
Au final, le principal reproche que l'on puisse faire à la réalisatrice est d'avoir voulu en faire ou en dire trop. MpM. Cannes 2011, le festival international du film » Woody d’ouverture, vertige du passé et double-fond. CANNES, JOUR #1 – «Midnight in Paris», de Woody Allen, Sélection officielle, hors compétition. Minuit à Paris Ça commence par des images de Paris. Non, des clichés de Paris tel que le voient les touristes. Des plans cartes postales aux couleurs un peu passées, sur fond de musique jazzy (Sidney Bechet?) Le recours à l’imagerie fait, chez Woody Allen, partie des stratégies, mais la stratégie a changé – et le ton des films aussi. Son assez piètre héros Gil (Owen Wilson, plutôt falot) est un scénariste à succès de Hollywood qui se rêve en «véritable écrivain». Son pauvre héros, lui, tente de s’en tirer en empruntant un véhicule très souvent en service dans le cinéma de Woody Allen, un pont entre réalité et imaginaire qui affirme sans ambages sa disponibilité.
Mais le problème de Woody Allen n’est pas d’assumer un certain romantisme nostalgique tout en pointant ses ridicules et ses faiblesses. Woody Allen lors de son «Photo call» cannois, le 11 mai 2011. [Festival de Cannes 2011] Bilan et palmarès. Le 64ème Festival du Film de Cannes se termine tout juste. Il est l’heure de faire un petit bilan un peu personnel. En effet cette année, et pour la première fois, j’ai pu assister au festival en tant qu’accrédité presse, avec un beau badge rose en plus. Pour les profanes, le rose c’est la couleur cool à Cannes, plus que toutes les autres sauf le blanc. En gros, j’ai eu pas mal de chance d’être aussi bien loti et j’en ai profité plus que de raison. Pendant 10 jours, entre les allers-retours entre mon domicile et le festival (à peu près 1h de route l’aller), c’est une quarantaine de films que j’ai pu voir, 39 pour être précis, et ça fait beaucoup l’air de rien.
J’ai également eu l’extrême honneur d’ interviewer l’immense Sono Sion pour son Guilty of Romance diffusé en séance spéciale à la Quinzaine des Réalisateurs, dans une sélection globalement très faible soit dit en passant. Le seul gros regret finalement est de ne pas avoir aimé . Caméra d’or : réalisé par Pablo GIORGELLI. Cannes : Malick triomphe, Almodovar pleure.
Le jury a voté et a élu Terrence Malick (Tree of life) champion du 64e festival de Cannes. Un palmarès qui réjouira les amateurs de grandes fresques métaphysiques et rendra inconsolables les fans de Pedro Almodovar, qui s’en retourne une nouvelle fois bredouille en son pays. Bilan du festival... « Sean Penn, Sarkozy, mais pas que... », ainsi célébrions-nous l’ouverture du Festival de Cannes, le 11 mai. Epoque ancestrale où « l’affaire DSK » n’avait pas encore rejeté dans l’ombre la grand messe cinéphilique annuelle et où « La conquête », l’opus sur Nicolas S., était censé créer l’événement. Finalement, vu l’actualité, rien, mais alors vraiment rien, ne s’est passé comme prévu (lire ci-dessous). Palmarès généreux. Le festival a néanmoins bien eu lieu, et le jury, présidé par Robert De Niro, vient de rendre son verdict. Rayon acteurs, Jean Dujardin (« The artist ») reçoit le prix d’interprétation.
Sinon, quel bilan, sur le fond et la forme, pour le 64e festival de Cannes ? Polémique.