Quand le kif était légal… L'ordre des Assasins : une secte meurtrière du Moyen Âge. Alors que le jeu vidéo "Assassin's creed" remporte un grand succès, voici une histoire de cette secte islamique qui terrifia la population.
Véritable secte, l'ordre des Assassins est créé en 1090 par Hassan-Ibn-Sabbah, sur les hauteurs de la forteresse d'Alamut, près de la mer Caspienne, dans la région du Daylaman. Juchée sur un rocher, la forteresse est quasiment inaccessible. Durant au moins deux siècles, les Assassins ont suscité la peur par leurs meurtres imprévisibles. Hassan-Ibn- Sabbah et la naissance de l'ordre L'histoire des Assassins est liée à celle de l'ismaélisme, l'un des courants de l'Islam issu du schisme entre les sunnites et les chiites.
Les Abbassides quant à eux sont une dynastie de califes sunnites. Hassan-Ibn-Sabbah considère les Abbassides comme des usurpateurs. Afin de mener à bien ses projets, cet érudit sillonne les terres orientales afin d'y monter une armée en convertissant le peuple à la religion Ismaélienne. Hiérarchie de l'ordreet règles sévères. La culture du cannabis dans la région de Ketama remonte au XVe siècle. Elle remonterait même à l’arrivée des immigrants arabes dans la région, à partir du VIIe siècle.
La culture du cannabis dans la région de Ketama, dans le Rif central, remonte au XVe siècle, s’accordent à dire tous les historiens. Elle remonterait même à l’arrivée des immigrants arabes dans la région, à partir du VIIe siècle. Et c’est la France qui en tira le plus grand profit à partir de la fin du dix-neuvième siècle: «90% de ses besoins en cannabis pharmaceutique provenaient du Rif marocain», écrit le biologiste allemand Stefan Haag dans une recherche éditée en 1996. L’histoire du chanvre au Maghreb. Le chanvre a été introduit au Maghreb, à partir du Moyen-Orient, à une époque lointaine qu’il est difficile aujourd’hui de déterminer avec exactitude, mais en tout cas antérieure au Xe siècle puisque nous trouvons déjà dans le Kitab surat al-ard d’Ibn Hawqal des mentions de sa culture dans les trois pays du Maghreb.
Les premiers cultivars acclimatés appartenaient à la var. sativa car le chanvre fut au départ cultivé au Maghreb et en Andalousie à des fins alimentaires (chènevis) et techniques (textiles et papier). Cette variété a cependant pu être exploitée également pour ses propriétés inébriantes comme nous en trouvons un premier indice pour la Kabylie dès le Xe siècle. Peu courante au début, cette pratique toxicomaniaque se répandra par la suite lorsque les premières confréries soufi maghrébines, inspirées par le mysticisme musulman d’Orient, commenceront à occuper une place de plus en plus importante dans le culte populaire.
J'aime : J'aime chargement… Le cannabis sous le Protectorat Français au Maroc. La culture du cannabis a commencé au Maroc dès le 15e siècle dans la région du Rif, et peut-être même encore plus tôt que cela, lorsque les premiers immigrants arabes sont arrivés dans le pays au 7e siècle.
Celui-ci était alors généralement enclin à cultiver du cannabis, pour consommation locale aussi bien que pour exportation dans les régions voisines. L’influence européenne Ce n’est qu’en 1912, après la Conférence d’Algesiras, lorsque le pays a été divisé en deux territoires distincts, la partie nord sous Protectorat Espagnol, et la partie centrale sous Protectorat Français, que la régulation du marché du cannabis a commencé à être passée au crible. Alors que la partie du pays gouvernée par l’Espagne a généralement bénéficié de clémence quant à la culture du cannabis, les territoires français en revanche, n’ont pas été si chanceux. Histoire du cannabis au Maroc. Historique de la culture du cannabis au Maroc, d'après l'UNODC Les historiens s’accordent pour établir l’existence de cultures de cannabis dans la région de Kétama, dans le Rif central, au XVe siècle.
Ces cultures remonteraient à l’arrivée des immigrants arabes dans la région, à partir du VIIe siècle. A la fin du XIXe siècle, le voyageur français Moulieras qui visitait la région, signalait que le cannabis était produit, quoique à un niveau limité, dans la tribu des Beni Khaled. Le sultan Moulay Hassan (1873 – 1894) avait donné l’autorisation de cultiver le cannabis à cinq douars de Kétama et Beni Khaled dans le pays Senhaja.
Durant les cinq ans pendant lesquels Abdelkrim maintint dans le Rif un État indépendant (1921-1926), la production de cannabis diminua notablement sous l’influence de ce chef berbère qui considérait que la consommation de cannabis était contraire aux préceptes du Coran. Cette époque fut marquée par une augmentation rapide des surfaces cultivées en cannabis.