L’hémorragie continue chez Vivarte avec encore un nouveau plan social. Depuis des semaines, les syndicats demandaient des comptes à la direction du leader français de l’habillement sur le sort des salariés de Défi Mode.
La réponse vient de tomber. Un quatrième Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) s’ouvre chez Vivarte. Il fait suite à ceux de la Halle, Kookaï et André, qui devraient aboutir d’ici l’été au licenciement de plus de 1.500 personnes. Défi Mode est une petite enseigne de vêtements installée dans les villes secondaires, trop petites pour accueillir une Halle aux Vêtements. Selon nos informations, 22 des 106 Défi Mode devraient fermer.
L’enseigne, qui réalise 53 millions d’euros de chiffre d’affaires pour une marge opérationnelle négative de 14,3% sur l’exercice 2013-2014, avait déjà été fragilisée l’an dernier quand une centaine de magasins avaient été transférés sous l’enseigne La Halle. « Clairement, l’enseigne n’a plus d’avenir et la direction est en train de l’achever », estime le délégué CFDT, Jean-Louis Alfred. Sophie Lécluse. Projet de cession des enseignes CVC et Défi Mode (Vivarte): les syndicats ind... Vivarte (La Halle, La Halle aux chaussures, André, Minelli, San Marina, Caroll, Kookaï...) a annoncé la semaine dernière à l'occasion de comités d'entreprise ses projets de cession de la CVC (140 salariés) et de Défi Mode (85 magasins, 340 salariés).
Vivarte a par ailleurs annoncé mardi la vente d'Accessoire Diffusion (40 salariés) au chausseur Carel. Ces projets de cession interviennent après le lancement en 2015 de plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans quatre de ses enseignes (La Halle, Kookaï, André et Défi Mode) avec quelque 1.700 suppressions de postes à la clé. "On est en train de tout liquider", a protesté auprès de l'AFP Jean-Louis Alfred, coordinateur CFDT, à l'issue d'un comité de groupe mardi consacré notamment à ces cessions, en faisant part de sa "crainte d'un démantèlement" du groupe. "Jusqu'où les politiques vont-ils laisser faire '", s'est-il demandé en évoquant, comme son homologue de la CGT Karim Cheboub, les "fonds spéculatifs" anglo-saxons qui sont actionnaires. Sinéquanone dépose le bilan et réclame six mois pour se redresser. INFO LE FIGARO - Frappée par la crise du prêt-à-porter, la griffe a déposé le bilan.
Elle envisage des fermetures de boutiques. Sinéquanone réclame six mois pour se remettre d'équerre. Habillement : ça tangue chez Vivarte. Grand chambardement au sein du groupe propriétaire d'André et de la Halle avec, en vue, un changement d'actionnaire et de PDG.
Jannick Alimi @JannickAlimi1 | | MAJ : Selon nos informations, Vivarte, le leadeur français de l'habillement et de la chaussure, qui regroupe des enseignes aussi populaires qu'André, la Halle, Kookaï, Caroll, Chevignon, Naf Naf et Minelli, est sur le point de perdre l'un de ses plus importants actionnaires, le fonds d'investissement américain GoldenTree. Motif : une divergence stratégique avec Oaktree, un autre actionnaire, portant sur le rythme des restructurations, rythme que GoldenTree juge désormais trop rapide. Le PDG, Richard Simonin, en désaccord lui aussi, est sur la sellette. « Ce n'est pas le moment de changer d'actionnaires ni de patron, souligne un spécialiste du secteur.
Vivarte est tout juste en train de se redresser et ces changements risquent d'inquiéter les marchés et de relancer la colère sociale. » Vivarte va changer de PDG et bientôt d'actionnaire, les syndicats inquiets. 1 600 emplois supprimés chez La Halle aux vêtements et André. Sinequanone en redressement judiciaire - A la une - Franchise Magazine. Sinequanone a été placée la semaine dernière sous redressement judiciaire pour six mois par le tribunal de commerce de Paris.
L’enseigne de prêt-à-porter paye plusieurs années de ventes en berne et une saison 2015 particulièrement mauvaise. Ses ventes y sont tombées à 40 millions d’euros (- 15 % par rapport à 2013), pour 4 millions de pertes. Créée en 1973, reprise en 2014, déjà en redressement, par le fonds Ife, la griffe espérait encore en juillet reprendre le déploiement de son réseau en France. Elle sera en fait sans doute amenée à fermer des boutiques pour réduire ses foyers de pertes.
Sinequanone doit aussi "retrouver son ADN, qui tourne autour des robes élégantes pour les femmes actives et urbaines", estime sa direction. L’enseigne fédère à l’heure actuelle 61 magasins dans l’Hexagone, en centre-ville ou en centre commercial, dont une vingtaine appartenant à des partenaires sous contrat de commission-affiliation, et près de 50 à l’étranger, exploités en franchise. La Halle-André : chronique d’un naufrage. Le chiffre donne le tournis et montre l’ampleur de la déroute : le groupe Vivarte a annoncé mardi un plan social synonyme d’au moins 1.600 suppressions de postes.
La faute à un virage stratégique raté qui coûte d’autant plus cher que l’entreprise était déjà fragile. Et pourtant, Vivarte est présent sur toute la France à travers des marques connues de tous. Vivarte dans l’impasse après deux ans d’errements. Si le groupe Vivarte est peu connu du grand public, ses marques sont, elles, présentes dans la plupart des villes françaises : La Halle ! (ex-La Halle aux Vêtements et La Halle aux chaussures), Naf Naf, Kookaï, André, Minelli, Défi Mode, Mosquitos ou encore Chevignon. Malgré la notoriété de ces marques, l’entreprise est en difficulté depuis plusieurs années et a réussi à renégocier sa dette avec ses créanciers fin 2013 pour prendre un nouveau départ.
Des suppressions d’emplois redoutées. Vivarte ou l'échec de la montée en gamme. Comment Vivarte (La Halle, André) a fait fuir ses clients. De pareilles nouvelles font douter de la reprise économique.
Frappé de plein fouet par une concurrence agressive, le groupe de prêt-à-porter Vivarte annonce ce mardi la suppression de 1500 postes à la Halle aux Vêtements et d'une centaine chez André. Selon Le Monde, jusqu'à 1900 salariés pourraient être licenciés, car le groupe emploie de nombreux temps partiels. La nouvelle est politiquement si délicate que d'après Capital, le gouvernement a demandé qu'elle ait lieu après les élections départementales.
Comment en est-on arrivé là? Le "soulier" chasse la "chaussure" Stéphane Maquaire sauvera-t-il Vivarte ?