Le nombre de catholiques en augmentation. Le nombre de catholiques -1,228 milliard de baptisés- a augmenté plus vite en 2012 que la population mondiale, a révélé l'Annuaire statistique de l'Eglise publié par les éditions du Vatican. Avec quelque 14 millions de fidèles en plus, les catholiques du monde entier sont passés de 1,214 milliard à 1,228 milliard entre 2011 et 2012, soit une augmentation de 1,15%. Durant la même période, l'augmentation de la population mondiale est estimée autour de 1,1%.
Au cours de 2012, selon l'Annuaire, 16 millions de baptêmes d'enfants et d'adultes ont été célébrés. La proportion de catholiques dans le monde se situait autour de 17,5%. Sur le continent américain, plus de 63% de la population était catholique. Les catholiques ne constituaient que 3,2% des habitants de l'Asie. Il y avait 414.313 prêtres à travers le monde au 31 décembre 2012. Cathos et rebelles. Une nouvelle génération est née chez les catholiques français. Pleinement engagée sur les questions de société, à l'instar du mariage pour tous, elle provoque le débat jusque dans la hiérarchie de l'Eglise.
Source Le Figaro Magazine L'Eglise de France traîne une mauvaise conscience. Elle regrette d'avoir «perdu» la classe ouvrière au cours du XXe siècle… Mais aujourd'hui, elle pourrait bien avoir perdu sa propre jeunesse! La cécité d'une partie des évêques à ne pas lire ce que leur vocabulaire appelle pourtant les «signes des temps» est accablante. Depuis des mois, en effet, des catholiques de base, jeunes ou vieux, essentiellement des familles, se sont mobilisés par centaines de milliers face à des évolutions de société voulues par le pouvoir socialiste. Une partie des évêques a certes compris et accompagné cette indignation massive en encourageant ouvertement la résistance, et en allant même manifester en personne. A Lourdes, les évêques se sont vivement expliqués. Affluence record des pèlerinages : révélateur d'un nouveau rapport à la foi.
Catho style [official Spi parody of Psy Gangnam Style]
Christianophobie. Religion. Pape François. Intervention du cardinal Jorge Mario Bergoglio lors des congrégations générales précédant le conclave. « On fait référence à l’évangélisation. C’est la raison d’être de l’Église “La douce et réconfortante joie d’évangéliser” (Paul VI) C’est le même Jésus-Christ qui, de l’intérieur, nous pousse. 1 – Évangéliser suppose un zèle apostolique. Évangéliser suppose que l’Église ait la liberté de sortir d’elle-même. L’Église est appelée à sortir d’elle-même pour aller jusqu’aux périphéries, pas seulement les périphéries géographiques, mais aussi les périphéries existentielles : là où réside le mystère du péché, de la douleur, des injustices, de l’ignorance et du mépris du religieux et de la pensée, là où résident toutes les misères. 2 – Quand l’Église ne sort pas d’elle-même pour évangéliser, elle devient son propre référentiel et donc tombe malade (cf. la femme courbée sur elle-même dans l’Évangile).
Dans l’Apocalypse, Jésus dit qu’il est à la porte et qu’il frappe à la porte. Cela doit nous éclairer sur les changements et les réformes possibles qu’il est nécessaire de faire pour sauver les âmes. La déchristianisation touche de plus en plus de jeunes Français. D'ici 20 à 30 ans, les personnes se disant sans religion pourraient être plus nombreuses que celles se revendiquant du catholicisme, selon l'institut de sondages CSA.
Dans une note d'analyse publiée cette semaine, l'institut CSA présente une actualisation de ses données sur le catholicisme en France. La France a connu ces dernières décennies un important mouvement de déchristianisation. À l'image de celui sur le mariage homosexuel, de récents débats ont toutefois démontré que le catholicisme conserve un pouvoir d'influence et de mobilisation important au sein de la société française, affirme l'institut. Néanmoins, le catholicisme devrait, «sauf un retournement de tendance que ne laissent pas présager nos résultats, continuer à perdre en importance au sein de la population française, sans perdre son statut de première religion.» D'ici 20 à 30 ans, les personnes se disant sans religion pourraient être plus nombreuses que celles se revendiquant du catholicisme.
France : La simplicité du Pape soulève les foules. VIDÉO - Dimanche matin, François s'est présenté à la sortie de la messe comme le curé du Vatican. «Allo, Mamma? Le Pape a dit qu'il ne fallait jamais se fatiguer de demander pardon à Dieu.» Entre une «pasta» et le bon petit vin blanc de la trattoria de Graziella et Alberto, via del Mascherino, à deux pas de Saint-Pierre, Franco et Stefania, la cinquantaine accomplie, venus spécialement de Sienne, en Toscane, pour assister dimanche au premier Angélus du nouveau pape, sont bouleversés d'avoir entendu un pape qui parle «autrement» de Dieu.
Franco Baldi résume ce choc d'une formule qui sent bon les commentaires sportifs des matchs de foot italiens, le dimanche: «Cette fois, le Saint-Esprit s'est surpassé lui-même!» Pourtant, le héros du jour n'est pas un champion. Même si on s'est bousculé, marché sur les pieds et écrasé parfois, en allant vers la place Saint-Pierre, dimanche en fin de matinée pour venir l'écouter.
C'est ce «bonjour, tu vas bien?» Un message simple, efficace et puissant. Le renoncement de Benoît XVI, un signal d’alarme. Par Carole Dagher, écrivain Un Pape qui renonce à sa charge est un événement suffisamment grave pour mériter que l’on s’arrête longuement sur sa portée. Tout occupés à saluer le « courage » de Benoît XVI et sa « modernité », dirigeants politiques et médias occidentaux n’ont pas pris la pleine mesure de ce geste lourd, très lourd de significations pour le monde dans lequel nous vivons.
L’ensemble des réactions s’est focalisé sur l’état de santé de Benoît XVI, le précédent qu’il vient de créer dans l’histoire du Saint-Siège, et la suite, c’est-à-dire l’élection de son successeur. Personne ne se demande quelle est la responsabilité du monde, de ses dirigeants et de ses élites (classe politique, médecins et chercheurs scientifiques, intellectuels et médias notamment, pour ne pas parler des intrigues de cour au sein du Vatican) dans la lassitude, très visible, du Souverain Pontife, et dans ce qui peut être perçu, par beaucoup de fidèles, comme un abandon de poste. Le pape « jette l’éponge » Le blog consacré à Pie XII. Cathtwit, le diaire.