Seigneurs. Les seigneurs au Moyen-âge Au début du Moyen-âge, la France a connu des invasions, des guerres et des pillages.
Les descendants de Charlemagne ne réussissent pas à protéger l’ensemble du royaume. Pour défendre leurs domaines, les grands seigneurs créent donc leurs propres armées. Tous les nobles se retrouvent liés entre eux : c’est le début de la féodalité. 1 - Le principe de féodalité Un serment de fidélité La multiplication des châteaux forts s'accompagne d'une nouvelle organisation de la société: la féodalité. Le fief donne au vassal* les moyens de se nourrir et de s'équiper militairement. . * un vassal : est un chevalier qui a juré fidélité à un seigneur et qui a reçu un fief. Les devoirs de chacun Le premier devoir du vassal est d'être fidèle à son seigneur et de l'aider à faire la guerre. 2 - Le rôle du seigneur Les seigneurs étaient des nobles qui étaient chargés de défendre le pauvre, la veuve, l'orphelin et les Lieux Saints. Le droit de justice, La vie au Moyen-âge - La Classe de Myli Breizh.
La société La société du Moyen-âge comprend des hommes d’Eglise (le clergé), des combattants (les nobles, les Seigneurs, les chevaliers), des travailleurs (des artisans, commerçants et des paysans qu’on appelle aussi des vilains ou des jacques).
Les paysans qui ne sont pas libres sont appelés des serfs. Moins d’un français sur 10 vit dans une ville. Serf : paysan non libre. Il cultive une terre qu’il ne peut quitter sans l’avis de son seigneur. Vilain : paysan libre Clergé : ensemble des « gens de Dieu » d’une région La vie des paysans Les paysans vivent dans des villages serrés autour de leur église et proches de la maison du seigneur. Les habitants des campagnes n’ont aucune liberté. Le village est le cadre d’une vie en commun, de fêtes religieuses et familiales.
Corvée : travail non payé et obligatoire, fourni par le paysan au seigneur. Sociétés et cultures rurales (xie - xiiie siècle) - Réviser le cours - Histoire - Seconde. Introduction Pendant la période du « Moyen Âge central », le monde rural représente 90 % de la population européenne, pour l'essentiel composée de paysans.La vie des communautés paysannes s'organise entre les XIe et XIIe siècles.
L'habitat rural plus ou moins diffus est remplacé par un réseau de villages et de hameaux organisés autour d'églises paroissiales. Les campagnes connaissent un réel essor, tant du point de vue démographique que du point de vue économique.Les populations villageoises sont doublement encadrées : par l'Église dans le cadre paroissial et par le seigneur dans le cadre du système féodal. La vie quotidienne au Moyen Âge. Introduction Cet article regroupe plusieurs aspects des mœurs et de la vie quotidienne au Moyen Âge.
Nous étudierons successivement : La vie urbaine au Moyen Âge, avec l'expansion des communes et la description de ParisLa vie des paysans à la campagneLes divertissements populaires tels que les foires ou les tournois de chevaliersLes mœurs et coutumes, habillement, coiffures, rôle des femmes... La vie urbaine Les communes Avec le réveil économique et la croissance des villes, l'influence de ses habitants, les burgenses ou bourgeois était croissante. Les libertés communales Dans la plupart des cas, les bourgeois conjurés achetaient leurs libertés au seigneur. . « L'air de la cité rend libre » Une règle particulière fut établie dans certaines communes, notamment Bologne. Paris au Moyen Âge Protégée par l'épaisse muraille de ses remparts, qui discipline sa croissance et le met à l'abri des invasions, Paris, à la fin du XIIIe siècle, compte environ 200 000 habitants, ce qui est énorme pour l'époque.
La vie au 13 ème siecle* ""La sociabilité dans la rue Au Moyen Age les dures conditions d'existence la banalité ou la morosité du quotidien, l'inquiétude du lendemain, l'instabilité naturelle ou provoquée par les excès sont autant de raisons qui poussent les individus [Espérance de vie 30 ans, responsabilités dès l'âge de I3 / I5 ans, plus de 50% de la population a moins de 20 ans...] à profiter des rares instants d'évasion, des courts moments de bonheur.
La chaussée, foyer de vie publique, domaine privilégié de la sociabilité, favorise aussi le spectacle. On "s'esbaudit" aisément, sans complexe de tout et de rien, dans un langage dru et cru plus proche de celui du Roman de Renard que de celui des Troubadours. Les zigzags de l'ivrogne à la sortie de la taverne, et l'on boit beaucoup au XIII° Siècle, les excentricités du "folastre", les sottises du benêt qu'il n'est pas possible de garder de jour dans le logement et que la société tolère à condition qu'il soit natif de la ville et pas trop provoquant.