Yoann Surmont
Détection des cyberattaques : une alliance Thales-Airbus. La France continue de muscler la sécurité des opérateurs d'importance vitale (OIV), c'est-à-dire des organisations identifiées par l'État comme ayant des activités indispensables ou dangereuses pour la population.
On en compte actuellement 250 dans 12 secteurs d'activité (activités civiles, militaires, santé, énergie, transports, télécommunications, etc.). Pour faire face aux nouvelles cybermenaces, l'article 22 de la loi de programmation militaire, qui fait suite aux préconisations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, a imposé aux OIV le renforcement de la sécurité des systèmes d'information critiques qu'ils exploitent.
La France est ainsi le premier pays à être passé par la réglementation pour mettre en place un dispositif efficace et obligatoire de cybersécurité de ces infrastructures critiques. La sonde de Thales, déjà active chez de nombreux clients (la Poste, Galileo) est capable d'analyser de grands volumes de données. Accès Internet fixe par la 5G : Orange organise des tests en France. L'année dernière et sur une durée de trois mois, Orange a effectué un test grandeur nature dans une ville en Roumanie pour l'accès Internet très haut débit à la maison via la 5G.
Cet accès Internet fixe par la 5G était un test sur réseau FWA - Fixed Wireless Access 5G - en conditions réelles. Il a mis à contribution Samsung (qui a publié une étude de cas ; PDF) et Cisco en tant que partenaires technologiques dans le cadre d'une solution jugée complémentaire à la fibre optique jusqu'au domicile. En Roumanie, Orange a utilisé le Massive MIMO pour la focalisation du signal et la bande de fréquences 26 GHz.
Le test a impliqué une quinzaine d'habitants dans la ville de Floresti pour des usages multiples particulièrement gourmands (films 4K, jeux en ligne...). Il a été possible d'obtenir un débit de 1 Gbps par utilisateur avec une couverture supérieure à 1 km. Ces tests grandeur nature en France concernent les villes pilotes de Paris, Marseille, Lille, Montpellier et Nantes. Google annonce Nest Wi-Fi, un routeur sans fil qui fusionne avec une enceinte connectée. Accueil Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter Actualités Le géant américain vient de dévoiler la deuxième génération de ses routeurs Wi-Fi.
En l’occurrence, le 802.11ax est délaissé au profit de la norme ac, plus ancienne. Mais le principe du réseau maillé est toujours d’actualité et enrichi d’une enceinte Google Assistant. En juin 2017, Google lançait en France son routeur Wi-Fi maillé. Du nouveau, mais pas du Wi-Fi 6 D’ailleurs, esthétiquement parlant, le Nest Wi-Fi est un mélange de ces deux produits, fait de rondeurs minimalistes et de boîtiers discrets et compacts. Le Nest Wifi se décline en deux modules différents. En l’occurrence, Google continue sur sa lancée, met de côté la solution triple band, qui aurait permis de meilleurs débits, et promet toujours et encore du dual band – en MU-MIMO (4x4 en 5 GHz et 2x2 en 2,4 GHz) – et des débits cumulés de 2200 Mbits/s au maximum.
Comment la téléphonie IP tire parti des hauts débits ? Le très haut débit n'est pas indispensable pour véhiculer la voix sur IP.
C’est vrai. Pour une capacité de 6 à 8 appels simultanés, un lien de 2 mégabits/s en ADSL peut suffire. Et s’il s’agit d’un lien SDSL (avec des débits entrants/sortants symétriques), on peut atteindre et dépasser 12 voire 15 conversations simultanées. La qualité de la voix reste cependant tributaire de la qualité de la liaison. Ce qui explique que les liens pour la téléphonie sont dédiés.
Ceci justifie que soit attribuée à la téléphonie sur IP une bande passante suffisante et garantie. L’alternative fibre optique La téléphonie sur IP incite à ajouter de nouveaux services : audio/ vidéoconférence, lien avec des applications métiers (CRM, suite collaborative) ou des fonctionnalités de centre d’appels. FTTH, FTTE, FTTO.. le choix s’élargit Pour les petites structures, les « box » pro utilisent les accès fibre depuis plusieurs années déjà.
Migration vers le cloud : pourquoi s’appuyer sur la virtualisation des données ? Selon une récente étude, à l’heure où 36% des entreprises déclarent avoir amorcé leur migration vers le cloud, 20% seulement estiment avoir atteint les phases avancées de leur implémentation.
Face à ce défi, une solution existe. Si l’adoption du cloud continue de prendre de la vitesse, elle reste soumise à un certain nombre de défis comme la sécurité, la gestion et le suivi des dépenses cloud, ou encore le manque de compétences cloud. Microsoft lance de nouvelles solutions pour faciliter la création d'applications cloud, edge et Kubernetes. Microsoft vient d’introduire deux nouveaux outils pour la création d'applications Kubernetes, edge et cloud.
Il y a tout d’abord l’Open Application Model (OAM), une spécification qui permet le développement d’applications cloud natives sur Kubernetes et qui a été co-développée avec Alibaba dans le cadre de l’Open Web Foundation. La seconde solution est Dapr, un runtime portable destiné à la conception d'applications de micro-services pouvant s'exécuter sur le cloud et les terminaux edge sans nécessiter de modification du code.
L’un comme l’autre sont agnostiques et peuvent s'exécuter sous différents environnements compatibles. Microsoft a indiqué à TechCrunch qu’il envisageait de faire d'OAM un service géré. Quant à Dapr, il prendra en charge “tous les langages de programmation et framework de développement", et sera accessible par des interfaces de programmation HTTP ou gRPC standards.