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ENVIRONNEMENT

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L'avenir d'EE

Nucléaire-japon. Réseau "Sortir du nucléaire". Sarkozy: "rendre constructible les zones inondables" - France - Après le passage de la tempête Xynthia, Nicolas Sarkozy a lancé hier "une mission d'inspection" pour comprendre ce qui a provoqué l'inondation des habitations de La Faute-sur-Mer .

La réponse est peut-être dans un de ses discours. Le 20 avril 2009, à la Cité de l'architecture et du patrimoine, dans un discours sur le Grand Paris , Nicolas Sarkozy expliquait qu'en matière d'urbanisme, "le problème c’est la réglementation" et qu'il fallait "rendre constructible les zones inondables".

Celui qui fut un avocat spécialisé en droit immobilier expliquait: "Pour libérer l’offre il faut déréglementer, élever les coefficients d’occupation des sols et rétablir la continuité du bâti dans les zones denses, permettre à chaque propriétaire d’une maison individuelle de s’agrandir, d’ajouter une pièce ou un étage, rendre constructible les zones inondables pour des bâtiments adaptés à l’environnement et au risque, utiliser les interstices, les délaissés d’infrastructures…" (à la 26 min 22 dans la vidéo) Nos enfants nous accuseront : un film de Jean-Paul Jaud. Écologie. Les créationnistes à l'assaut du réchauffement climatique | Rue8.

Aux Etats-Unis, les détracteurs des théories de l’évolution s’opposent à ce que le réchauffement de la planète soit enseigné à l’école. Des bus scolaires aux Etats-Unis (Zemlinki ! /Flickr) Aux Etats-Unis, il n’y a pas que la théorie de l’évolution qui est mise à mal au sein des écoles, le réchauffement climatique aussi. Différents Etats américains viennent d’adopter -ou sont en passe de le faire- des textes législatifs imposant aux professeurs de présenter de manière critique les théories impliquant l’homme dans le réchauffement planétaire.

Un nouveau cheval de Troie pour les créationnistes, selon le New-York Times. Etats Vs sciences Dakota, Texas, Kentucky, Oklahoma : des lois et projets de lois à l’attention des professeurs et des manuels scolaires se sont multipliés. Ainsi le Kentucky encourage les professeurs à provoquer des discussions sur les avantages et les inconvénients des théories scientifiques, incluant le réchauffement climatique au même titre que les autres. La France et nucléaire.

LE CAS DKQUE

Comment BASF est passée de la cassette à la patate OGM. Il y a 20 ans, le groupe chimique faisait dans la VHS ; aujourd’hui, il commercialise Amflora. Histoire d’une mutation génétique. La pomme de terre OGM Amflora (BASF/DR) Amflora est le petit nom de la pomme de terre transgénique issue des labos de BASF et qui vient d’être autorisée par la Commission européenne. Mais qu’on ne s’y trompe pas : le chimiste n’est pas en train de se reconvertir dans l’agro-alimentaire, ni d’envahir nos assiettes, la pomme de terre en question étant, pour l’instant, destinée à un usage strictement industriel. Ce qui intéresse dans ce tubercule, ce n’est pas sa capacité à devenir un gratin ou une frite mais son amidon, qui, génétiquement transformé, a de nouvelles vertus, selon BASF : « L’amidon d’Amflora rend le papier plus brillant, le béton et les adhésifs plus résistants dans le temps. » Un accident de parcours ?

Un business qui n’aurait jamais dépassé « 1% de tout BASF », affirme la firme, et sur lequel le chimiste ne s’est pas attardé : Et si on s'unissait pour produire notre énergie renouvelable? | Des employés d’une entreprise suisse installent des panneaux solaires, août 2008 (Denis Balibouse/Reuters) Pas question de tapisser de panneaux photovoltaïques tous ses biens ou d’installer une éolienne sur sa casquette pour recharger la batterie du portable. Mieux vaudrait unir ses efforts à ceux des autres partisans des énergies renouvelables et financer la création d’installations de taille. En effet, malgré une augmentation de 11% par rapport à 2007, notamment grâce à la progression de l’hydraulique, la production d’énergie issue de sources renouvelables (hydraulique, photovoltaïque et éolien) reste marginale. Elle ne représentait que 13% des 549 077 gigawatt heure (GWh) d’électricité produits en 2008. L’idée Mais pourquoi attendre que les gros acteurs nationaux du marché de l’électricité passent à la vitesse supérieure alors qu’il est d’ores et déjà possible de booster la croissance des énergies renouvelables ?

Et en France ? Comment la mettre en pratique ? Ce que je peux faire. Et si route et rail faisaient bon ménage ? Lorsqu’on voyage, on a désormais pris l’habitude de passer d’un mode de transport à un autre, sans trop de soucis. Pour les marchandises, le même principe peut s’appliquer : c’est ce qu’on appelle le « transport combiné ». Objectif : réduire, en faveur du rail, le recours au transport routier, alors qu’on sait que celui-ci représente la quasi-totalité des émissions du transport de fret en France.

L’avantage, comme explique Sébastien Gourgouillat, de la direction développement durable de Réseau ferré de France (RFF), c’est que le transport ferroviaire « permet de diviser par cinq ou 10 les émissions de CO2 et par quatre la consommation d’énergie ». L’idée Les entreprises n’ont pas attendu l’annonce des sept milliards d’investissement de l’Etat dans le fret ferroviaire pour se mettre au rail. Ainsi, les Celliers du Languedoc vins distributions (CLVD), négociants en vins bio, sont passés depuis avril 2009 au transport combiné. Comment la mettre en pratique Ce que je peux faire. Alerte à Babylone, le film de Jean Druon - une vidéo.

A quoi servent les climato-sceptiques. L'offensive des climato-sceptiques contre le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a ruiné en l'espace de quelques mois le consensus qui s'était presque établi sur les dangers du dérèglement climatique. C'est humain : on prête toujours une oreille attentive aux gens qui vous disent qu'il n'y a pas besoin de changer de mode de vie. Ceux qui les soutiennent et leur donnent des tribunes portent une lourde responsabilité vis-à-vis de l'avenir. Jeudi dernier, Yvo de Boer a démissionné de son poste aux Nations unies. Ce Néerlandais n'était pas connu du grand public, mais il jouait un rôle clé dans les négociations mondiales contre le changement climatique, un sujet qui ne peut avoir de solution que dans un cadre global. Des négociations qui patinent Jusqu'ici, les choses n'ont guère bougé en pratique. Faut-il prendre les climato-sceptiques au sérieux ?

Certes, les scientifiques peuvent se tromper. Pourquoi ça marche alors ? Commentaires Commenter cet article.