Serment du Jeu de paume Le serment du Jeu de paume est l’engagement solennel d’union dans le but de mettre fin à l'Ancien Régime pris le 20 juin 1789 dans la salle du Jeu de paume, à Versailles, par 576 députés français qui prennent à cette occasion le nom d'Assemblée nationale. Ces députés, convoqués à Versailles dans le cadre des États généraux de 1789 sont en grande majorité des membres du tiers état, avec quelques représentants du clergé et de la noblesse. Contexte[modifier | modifier le code] Réunion des États généraux[modifier | modifier le code] Une épreuve de force s'engage alors entre les représentants du tiers état et les ordres privilégiés dans une lutte de reconnaissance pour s'affirmer comme voix collective de la nation. Les députés du tiers se savent nombreux et souhaitent obtenir le vote par tête, c'est-à-dire la légitimité par la proportionnalité. Émergence de l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code] — Jules Michelet, Histoire de la Révolution française[3].
Les signataires du serment du Jeu de paume Contexte historique Un acte de courage politique accompli dans des conditions de fortune 17 juin 1789, face à l’inertie générale, les députés du Tiers Etat aux Etats généraux se constituent, en Assemblée nationale. La situation n’est pas alors sans danger pour les députés qui bravent la volonté royale à quelques pas du fastueux palais de Versailles. La réunion suivante de l’Assemblée nationale qui se tient deux jours plus tard dans l’église Saint-Louis de Versailles voit l’amorce du rassemblement des trois ordres : une députation de la majorité du Clergé et deux nobles viennent se joindre au Tiers. Analyse des images Des députés unis et solidaires au-delà de leurs différences Les gestes des participants convergent vers Bailly, en une composition symétrique. En avant-scène, à droite, Mirabeau et Barnave les deux plus grands orateurs de l’Assemblée Constituante en 1790-1791, lèvent le bras côte-à-côte. Au centre, trois personnages s’étreignent.
Le serment du Jeu de Paume le 20 juin 1789 L'esprit conservateur des ordres privilégiés faisait piétiner les états généraux. De leur côté, les délégués progressistes demandaient le vote par tête, et non par ordre, seul capable d'obtenir des réformes. La situation était encore bloquée le 17 juin 1789, lorsque le tiers état, bientôt rejoint par une partie du clergé, se proclama « Assemblée nationale ».
La Révolution française Loin de croire qu’il serait nécessaire de « tout » balayer pour bâtir à neuf, Rousseau au contraire ne cesse de montrer que la vie des corps politiques et des institutions repose sur les mœurs, sur la « loi, gravée dans le cœur des citoyens ». Quand un penseur est persuadé comme il l’est, que les relations sont indissolubles entre politique et éducation, il ne saurait prêcher révolution et guerre civile. Il y a plus : aucune philosophie politique n’est programmatique. Penser la nature du politique ne consiste pas à élaborer des propositions de changements. Or, la notion de contrat social, comme celle de volonté générale, ne désignent aucun phénomène réel, passé ou à venir ; rappelons qu’aucun penseur du « pacte social » à l’âge classique ne songe à une situation primitive qui aurait existé, mais tous cherchent à cerner les principes sur lesquels se fonde toute société politique. Cela signifie que la volonté générale est la volonté de chacun et non une fictive volonté collective.
Le serment du Jeu de paume, 20 juin 1789 | L'histoire par l'image Cet événement fondateur de la Révolution française constitue une étape symbolique dans la destruction de l’absolutisme. L’ouverture des états généraux avait suscité une querelle de procédure : le tiers état souhaitait la réunion des trois ordres ainsi que le vote par tête, le vote par ordre donnant nécessairement la majorité au clergé et à la noblesse. Face au refus du roi, le tiers état se proclama Assemblée nationale et appela les deux autres ordres à le rejoindre. Louis XVI fit fermer la salle de réunion des députés. La scène prend place dans la salle du Jeu de paume dont David dessina l’architecture in situ. Sur la toile inachevée, la nudité suggérée sous les vêtements concourt encore à l’idéalisation de la scène à laquelle David n’assista pas, mais qu’il souhaita hisser au rang d’acte universel. Le grand fragment de la toile inachevée de David présente quatre portraits presque finis : Barnave, Michel Gérard, Dubois-Crancé et Mirabeau.
Jacques Louis David,Le Serment du Jeu de Paume,20 Juin 1789,classicisme,éducation,enseignement,analyse et etude de la toile et du style,art,culture,peinture Laisser un commentaire ou un avis. Jacques Louis David. (1748-1825). Le Serment du Jeu de Paume. (20 Juin 1789). Le 20 juin, lorsque les députés du tiers état se présentent pour une réunion des États généraux à la salle des Menus-Plaisirs du palais de Versailles, ils trouvent la porte fermée. Le point de vue est situé sur l’orateur central. Le député Jean Sylvain Bailly qui lit le serment se trouve juste en dessous du centre géographique de l’œuvre, encadré par 4 points naturels d’intérêt. Il y a 2 espaces distincts. La perspective est centrale la toile est construite sur les 2 diagonales. Détails : Les députés sont survoltés et dans un grand état de liesse. Ce trio est symbolique il représente la clergé, la noblesse et le tiers-état. L’orateur central, Jean Sylvain Bailly, lit le serment en levant la main dans un geste solennel Lumière : La lumière provient du haut à gauche, elle semble suivre le vent derrière le rideau et symbolise le souffle populaire. Toiles Similaires :
2 décembre 1804 - Sacre de Napoléon 1er Le 2 décembre 1804 (11 Frimaire An XIII selon le calendrier républicain), Napoléon Bonaparte est sacré empereur des Français dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, en présence du pape Pie VII. Natif de Corse et simple général de la Révolution française, à peine âgé de 35 ans, il reconstitue à son profit l'Empire de Charlemagne ! Beaucoup de Français se plient à ce surprenant archaïsme. Parmi ces Français qui craignent la restauration de l'Ancien Régime figurent les anciens députés de la Convention qui ont condamné à mort le roi Louis XVI et tous ceux qui ont acheté des biens nationaux ou se sont enrichis pendant la Révolution. Le sacre leur offrira un répit de dix ans avant le retour de la monarchie. De la Révolution à l'Empire Le 25 mars 1802, à Amiens, l'Angleterre et la France ont signé un traité de paix qui met un point final à la deuxième coalition européenne contre la France. «Article premier. L'établissement de l'Empire coïncide avec le retour de la guerre. Le pape réquisitionné
La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789 | L'histoire par l'image Christian AMALVI, « Le 14 Juillet », in Pierre NORA (dir), Les Lieux de mémoire, t. 1, « La République », Paris, Gallimard, 1984, rééd. coll. « Quarto », 1996. François FURET, Mona OZOUF, « La prise de la Bastille », in François FURET, Mona OZOUF, Dictionnaire critique de la Révolution française, Paris, Flammarion, 1988, rééd. coll. « Champs » 1992. François FURET, Denis RICHET, La Révolution française, Paris, Fayard, 1965, rééd. 1997. Jacques GODECHOT, La Prise de la Bastille, Paris, Gallimard, coll. « Les Trente Journées qui ont fait la France », 1965. COLLECTIF, La Révolution française et l’Europe 1789-1799, catalogue de l’exposition au Grand Palais, Paris, RMN, 1989. Robert FOHR et Pascal TORRÈS, « La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789 », Histoire par l'image [en ligne], consulté le 27 mars 2020. Christian AMALVI, « Le 14 Juillet », in Pierre NORA (dir), Les Lieux de mémoire, t. 1, « La République », Paris, Gallimard, 1984, rééd. coll. « Quarto », 1996.
Le Tiers état Contexte historique La convocation des états généraux Les mesures prises par la royauté, à la fin de 1788, pour la réunion des états généraux – élection des représentants du tiers et rédaction de cahiers de doléances par les trois ordres, noblesse, clergé et tiers état- font le jeu du tiers état. Elles lui imposent et lui permettent pour la première fois de s’organiser et d’énoncer clairement ses positions. Analyse des images Le plus célèbre pamphlet de 1789 Cette brochure, parue à Paris sous l’anonymat, sort en librairie au moment de la convocation des états généraux, en pleine crise politique. « Qu’est-ce que le tiers état ? « Qu’a-t-il été jusqu’ici dans la politique ? Cette première page ne mentionne pas les ordres existant dans la société d’Ancien Régime. Interprétation « Devenir quelque chose » : Comment penser l’avenir du tiers état ? Jusqu’en 1789, le tiers état n’avait jamais eu d’existence politique ni de représentation définie auprès des deux autres ordres.
Le Serment du Jeu de paume Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Serment du Jeu de paume Le Serment du Jeu de paume est un tableau inachevé de Jacques-Louis David composé entre 1791 et 1792. Cette toile ambitieuse devait immortaliser l'événement qui s'était déroulé dans la salle du Jeu de paume à Versailles. À la suite des bouleversements politiques qui ponctuèrent la Révolution et des difficultés de financement du projet, le peintre ne put jamais terminer son œuvre qui demeura à l'état d'ébauche. Historique[modifier | modifier le code] Les premières gravures représentant Le Serment du Jeu de paume n’apparaissent qu’en 1790, date qui voit Jacques-Louis David convaincre la Société des Amis de la constitution, dite club des Jacobins de lancer une souscription nationale pour financer la réalisation d'un tableau sur cet événement fondateur de la Révolution française. Ses tableaux La Distribution des aigles en 1810 et Léonidas aux Thermopyles en 1814 s'inspireront directement du Serment du Jeu de paume[4].
Le serment du Jeu de paume, 20 juin 1789 Contexte historique Cet événement fondateur de la Révolution française constitue une étape symbolique dans la destruction de l’absolutisme. L’ouverture des états généraux avait suscité une querelle de procédure : le tiers état souhaitait la réunion des trois ordres ainsi que le vote par tête, le vote par ordre donnant nécessairement la majorité au clergé et à la noblesse. Face au refus du roi, le tiers état se proclama Assemblée nationale et appela les deux autres ordres à le rejoindre. Analyse des images La scène prend place dans la salle du Jeu de paume dont David dessina l’architecture in situ. Sur la toile inachevée, la nudité suggérée sous les vêtements concourt encore à l’idéalisation de la scène à laquelle David n’assista pas, mais qu’il souhaita hisser au rang d’acte universel. Le grand fragment de la toile inachevée de David présente quatre portraits presque finis : Barnave, Michel Gérard, Dubois-Crancé et Mirabeau. Interprétation