Ecologie : la fiction plus efficace que les grands discours ? Guillaume Erner reçoit Jens Liljestrand, journaliste et écrivain suédois, auteur de "Et la forêt brûlera sous nos pas" (Editions Autrement,2022). Le grand roman du dérèglement climatique ? Pour Jens Liljestrand, "la nature peut être particulièrement cruelle, mais ce n’est pas le point le plus important de mon roman. Il ne s’agit pas de savoir ce que la nature va nous faire, mais ce que nous allons faire entre nous. " Rappelant les mégafeux de 2018 en Suède, l'écrivain cherche dans son dernier roman-fiction à montrer les difficultés auxquelles son propre pays, la Suède, est confronté : "nous pensons être une société très organisée, qui sait s’adapter, mais, quand il y a des crises, nous sommes sans pouvoir. " L'auteur de Et la forêt brûlera sous nos pas (Editions Autrement, 2022) insiste sur les enjeux auxquels chacun de nous fait face ou s’apprête à faire face : "nous pouvons tous devenirs des réfugiés climatiques d’une façon ou d’une autre, parce que la vie est plus dure sur Terre.
Comment penser l’écologie du livre ? Le livre et l'écologie. Dans cet épisode nous nous intéressons au lien entre livre et écologie, avec Marin Schaffner, des éditions Wildproject, Anais Massola de la librairie Le Rideau Rouge et Corinne Fleury, fondatrice des éditions l'Atelier des Nomades, tou·tes membres de l'Association pour l'écologie livre. De la fabrication du papier à la diffusion,en passant par le nombre d'ouvrages publiés, l'industrie du livre continue de reposer sur des pratiques aux impacts environnementaux catastrophiques.
Comment se saisir de l'écologie pour repenser en profondeur nos pratiques éditoriales ? Cette nouvelle saison est réalisée et animée par Juliette Rousseau. Elle est accompagnée suivant les émissions de Sylvain Bertrand et Benjamin Roux. Livre ou liseuse, CD ou streaming : peut-on mesurer l'impact environnemental des pratiques culturelles ? Evidemment ça tombe mal, vous venez de passer la nuit en col roulé pour baisser vos consommations d’énergie et vous vous apprêtiez à faire pipi sous la douche pour économiser de l’eau. Bref, vous faites des efforts. Et je vous annonce qu’il va falloir que vous y réfléchissiez à deux fois avant d’écouter de la musique, de lire un livre, ou de voir un film. Pas cool. Pourtant ça vaut le coup de se pencher sur cette étude de l’Ademe (l'Agence de la transition écologique) qui évalue « l’impact environnemental de la digitalisation des services culturels ».
La méthode est la suivante : on prend en compte tout le cycle de vie du service (depuis sa fabrication), on évalue son impact environnemental selon différents critères (bilan carbone, mobilisation de ressources, pollution) et on compare le service « physique » et son équivalent « numérique ». Par exemple mieux vaut se plonger dans un livre au format papier ou opter pour une liseuse ?
Pollution numérique : voyage au bout d'un like. Et si votre "like" avait bien plus d’impact environnemental que vous ne pouviez l’imaginer. Dans les méandres du monde numérique apparaissent des empreintes écologiques bien réelles de ce que nos habitudes et actions quotidiennes numériques provoquent. Besoins en eau, usage de centrale à charbon, consommations dantesques de gigawatt, et occupation du sol par des datacenters, le monde du numérique laisse des traces, exponentielles à l’instar de notre civilisation qui se numérise toujours plus. Le journaliste Guillaume Pitron a cherché à faire l’expérience sensorielle du monde numérique que nous avons pour habitude de qualifier d’immatériel et dont les impacts sont bien palpables. Le coût environnemental du numérique se mesure : 34 milliards d’équipements numériques circulent sur Terre, ce qui représente 223 millions de tonnes. Les TIC consomment environ 10% de l’électricité mondiale (soit la production de 100 réacteurs nucléaires).
La diète numérique, c'est pour demain ? On en parle avec. Pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique. Succession inédite de vagues de chaleur qui ont lourdement éprouvé nos organismes et la biodiversité, sécheresse-record qui a privé d'eau des dizaines de communes et détruit des récoltes, premiers mégafeux qui ont rasé des forêts et fait évacuer des villages entiers... Cet été a offert un large aperçu d'un monde – et d'une France - en surchauffe.
Et pourtant. Combien d'articles de presse, de journaux radiophoniques ou télévisés ont fait le lien entre ces événements et le bouleversement du climat ? A l’initiative de plusieurs dizaines de journalistes francophones de différents médias* et de l’organisme de formation Samsa, une charte «pour un journalisme à la hauteur de l'urgence écologique » a officiellement été lancée le 14 septembre, après un été marqué par les catastrophes climatiques… La charte propose 13 points clés sur les « meilleures pratiques pour améliorer le traitement de tous les sujets liés au climat, au vivant et à la justice sociale ».
Hiérarchiser l’information Avec : Le streaming : une pollution numérique aux multiples visages. C'est un phénomène qui s'est installé dans nos vies quotidiennes, issu de notre consommation frénétique de contenus en ligne. Lorsque nous regardons de façon inoffensive des vidéos, écoutons de la musique sur les plateformes ou que nous organisons des visioconférences pour travailler à distance. Le streaming, inoffensif en apparence, porte une responsabilité considérable dans la catastrophe écologique en cours. Devenue hors de contrôle, la dématérialisation des contenus va bientôt devenir aussi polluante que l'automobile.
Désormais indispensable dans tous les usages de la vie, le streaming doit faire l'objet d'une prise de conscience de la société si on ne veut pas faire exploser encore plus la consommation d'électricité et l'exploitation des ressources. Arte propose à partir de demain une série documentaire en quatre volets sur l'origine et l'impact écologique du streaming. Streaming et pollution numérique Une consommation immatérielle qui masque une pollution matérielle considérable. La Terre au carré par Mathieu Vidard sur France Inter. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux.
Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. SUPER ÉCOLO. Super Green Me - Avec Lucas Scaltritti. Dernier Épisode5/14/2022 Saison 1 Après “Y’a le feu au lac”, découvrez “Super Green Me, ma transition écologique”, ma nouvelle série de podcasts. Je vous propose de me suivre dans une aventure qui va littéralement changer ma vie. Semaine après semaine, je vais vous raconter ma transition écologique, moi qui n’ai rien d’un écolo à la base.L’écologie, on en parle beaucoup mais comment on fait pour être un VRAI écolo ? Et, d’ailleurs, est-ce que c’est possible ? C’est ce que je vais essayer de découvrir dans ce documentaire.Rendez-vous chaque mercredi, à partir du 15 juin, sur toutes les plateformes d’écoute. Chaleur humaine - Actualités, vidéos et infos en direct.