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Esclavage moderne

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« Le travail forcé, c'est de l'esclavage » | lhistoire.fr. L’Histoire : A la veille de la colonisation, l’esclavage était-il totalement aboli sur le continent africain ? Elikia M’Bokolo : Le commerce extérieur d’esclaves a disparu au cours du XIXe siècle ; les Africains se sont mis massivement à échanger d’autres biens que les hommes sur le marché international : produits des cultures près des côtes, au Sénégal, au Nigeria actuel, mais surtout produits de la cueillette ou de la chasse, qui supposent des transports de lourdes charges sur des distances parfois longues. C’est ainsi qu’en Afrique de l’Est, de même qu’en Angola, se forme un « pré-prolétariat » de dizaines de milliers de porteurs sur lesquels la colonisation naissante va s’appuyer. Subsistent toutefois, sur les marges du continent africain, des formes d’esclavage. D’une part, un esclavage domestique, très différent de l’esclavage tel qu’on le connaît dans le Nouveau Monde : ces esclaves sont largement intégrés dans les familles de leurs maîtres.

E. E. E. E. E. E. E. E. E. E. E. E. E. Il y a dix ans, le 21 octobre 2010, s’ouvrait devant le tribunal pénal de Lyon le premier procès en France pour traite des êtres humains à des fins d’exploitation par le travail. Depuis, ce phénomène gagne peu à peu en visibilité, mais il reste beaucoup à faire pour l’enrayer. Un tournant dans la lutte contre la traite à des fins économiques Le 21 octobre 2010, le tribunal pénal de Lyon juge un couple de Français, ayant exploité pendant vingt ans une femme Sénégalaise, pour traite à des fins d’exploitation par le travail.

Une première pour la justice française. La victime a alors 57 ans. Elle était chargée de l’intégralité des travaux ménagers pour une maison de 9 pièces, de la préparation des repas, et s’occupait des parents de son employeur. Cette première infraction de traite à des fins économiques reconnue par la justice française est un tournant dans la lutte contre ce phénomène.

La traite à des fins économiques : une prise de conscience récente Lire la suite de l’article. Retour sur dix ans de qualification de traite des êtres humains à des fins économiques. (26/11/2020) - Comité contre l'esclavage moderne. Esclavage moderne : des hommes et des femmes victimes d’une criminalité invisible. Ce 11 décembre 2020, Méthode Sindayigaya, 40 ans, a mis son plus beau costume et quitté son logement social de Blois pour rejoindre Paris. Il doit y retrouver ses avocats Charlotte Mancini et Martin Pradel afin de préparer l’audience prud’homale qui se tient quatre jours plus tard. Depuis sa « libération », en 2018, Méthode se bat pour obtenir réparation auprès de Gabriel et Candide Mpozagara, un couple de diplomates burundais, respectivement petite-fille du dernier roi du Burundi et ancien ministre de la justice puis de l’économie, installés à Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine), et soupçonnés de l’avoir réduit en esclavage pendant dix longues années.

Mais une fois encore, il lui faudra patienter. A la demande des deux mis en cause, l’audience a été renvoyée illustrant une nouvelle fois le long et difficile parcours des victimes de la traite d’êtres humains. Un ex-ministre burundais et sa femme jugés en appel pour traite d’être humain. L’âge avancé des époux Mpozagara a fini par altérer leur condition physique mais n’a en rien entamé leur éloquence et leur volonté de se défendre mordicus devant la justice. Mercredi 17 février, Gabriel Mpozagara, 79 ans, ex-ministre du Burundi, et Candide Mpozagara, 76 ans, son épouse, comparaissaient devant la 9e chambre de la cour d’appel de Versailles, pour répondre d’une longue liste de griefs : traite d’être humain, exécution d’un travail dissimulé, emploi d’un étranger non muni d’une autorisation de travail salarié et aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irréguliers d’un étranger en France.

Le 21 octobre 2019, ils avaient été condamnés en première instance, par le tribunal correctionnel de Nanterre, à deux ans de prison avec sursis et 70 000 euros de dommages et intérêts. Derrière ces qualifications juridiques, il y a le récit, ponctué de détails pénibles, formulé par celui qui accuse les époux Mpozagara. Avis sur la traite des êtres humains à des fins d’exploitation économique. 2013-711 du 5 août 2013 portant diverses dispositions d'adaptation dans le domaine de la justice en application du droit de l'Union européenne et des engagements internationaux de la France. Le titre II du livre V du code de procédure pénale est complété par un chapitre VIainsi rédigé : « Chapitre VI « De l'exécution des décisions de condamnation à une peine ou à une mesure de sûreté privative de liberté en application de la décision-cadre 2008/909/ JAI du Conseil du 27 novembre 2008 concernant l'application du principe de reconnaissance mutuelle aux jugements en matière pénale prononçant des peines ou des mesures privatives de liberté aux fins de leur exécution dans l'Union européenne « Section 1 « Dispositions générales « Art. 728-10. « Section 2 « Dispositions relatives à l'exécution, sur le territoire des autres Etats membres de l'Union européenne, des condamnations prononcées par les juridictions françaises « Paragraphe 1 « Transmission de la demande par le ministère public « Art. 728-15. « Paragraphe 2 « Transfèrement et transit « Art. 728-23. « Paragraphe 3 « Consentement à l'exercice de poursuites ou à l'exécution d'une condamnation à raison d'une autre infraction « Art. 728-27.

HUDOC - European Court of Human Rights. Une Europe qui protège: La Commission appelle à poursuivre l'action menée pour éradiquer la traite des êtres humains. Jl0058. Prévention de la traite des êtres humains et lutte contre ce phénomène Directive 2011/36/UE concernant la prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène ainsi que la protection des victimes Elle établit des règles communes minimales en vue de déterminer les infractions liées à la traite des êtres humains et de punir les responsables. Elle prévoit également des mesures destinées à mieux prévenir ce phénomène et à renforcer la protection des victimes.

Définitions Les actes intentionnels suivants sont punissables:le recrutement;le transport;le transfert;l’hébergement ou l’accueil forcé de personnesà des fins d’exploitation. Par «exploitation», on entend à tout le moins:l’exploitation sexuelle ou la prostitution;le travail ou les services forcés (y compris la mendicité, l’esclavage, l’exploitation d’activités criminelles ou le prélèvement d’organes). Prévention: les pays de l’UE doivent adopter des mesures en vue de: Cette directive s’applique depuis le 15 avril 2011. 32011L0036. Du 5 avril 2011 concernant la prévention de la traite des êtres humains et la lutte contre ce phénomène ainsi que la protection des victimes et remplaçant la décision-cadre 2002/629/JAI du Conseil vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment son article 82, paragraphe 2, et son article 83, paragraphe 1, vu la proposition de la Commission européenne, vu l’avis du Comité économique et social européen (1), après consultation du Comité des régions, après transmission du projet d’acte législatif aux parlements nationaux, statuant conformément à la procédure législative ordinaire (2), considérant ce qui suit: Article premier Objet La présente directive établit des règles minimales relatives à la définition des infractions pénales et des sanctions dans le domaine de la traite des êtres humains.

Article 2 Infractions liées à la traite des êtres humains 1. 2. 3. 4. 5. 6. Article 3 Incitation, participation et complicité, et tentative Article 4 Sanctions 1. 2. 3. 4. Article 5 1. 2. 3. L'arrêt de la CEDH dans l'affaire Siliadin c. France. La Cour européenne des Droits de l'Homme a communiqué aujourd'hui par écrit son arrêt dans l'affaire Siliadin c. France (requête no 73316/01). La Cour conclut, à l'unanimité, à la violation de l'article 4 (interdiction de la servitude) de la Convention européenne des Droits de l'Homme. En application de l'article 41 (satisfaction équitable) de la Convention, la Cour alloue à la requérante 26 209,69 euros (EUR) pour frais et dépens. Mlle Siliadin n'ayant rien demandé en réparation du dommage subi, la Cour ne lui octroie pas de somme à ce titre.

La requérante, Siwa-Akofa Siliadin, est une ressortissante togolaise de 26 ans qui réside à Paris. En janvier 1994, la requérante, qui était alors âgée de 15 ans et demi, arriva en France avec une ressortissante française d'origine togolaise : Mme D. Vers octobre 1994, Mme D. « prêta » la requérante à un couple d'amis, les époux B., afin qu'elle les aide à assumer les taches ménagères et qu'elle s'occupe de leurs jeunes enfants. 3. Le Monde. Interdiction de l’esclavage : arrêts marquants.

Rantsev versus Cyprus and Russia (7 January 2010) The Court held that the Cypriot and Russian authorities had not protected a 20 year old Russian cabaret performer from a traffic in human beings. The Court found violations by Cyprus of Articles 2 (right to life) and 5 (right to liberty and security) and a violation by both countries of Article 4. It is the first judgment in respect of trafficking. Siliadin versus France (26 July 2005) A Togolese young woman who had arrived in France in 1994 to study was coerced into working as a maid in a private home in Paris. Her passport having been confiscated, she worked without remuneration or leave for 15 hours a day over several years.

The Court considered that the criminal-law legislation in force at the time had not afforded the applicant specific and effective protection against the actions of which she had been a victim. Factsheet on forced labour and trafficking. Fs trafficking fra. APCE - Recommandation 1663 (2004) - Esclavage domestique : servitude, personnes au pair et épouses achetées par correspondance. Autres documents liés Recommandation 1663 (2004) Auteur(s) : Assemblée parlementaire Origine - Discussion par l’Assemblée le 22 juin 2004 (19e séance) (voir Doc. 10144, rapport de la commission sur l’égalité des chances pour les femmes et les hommes, rapporteur: M.

Gaburro). Texte adopté par l’Assemblée le 22 juin 2004 (19e séance). 1. 2. 3. 4. 5. 6. 6.1. d’une manière générale: a. de mener rapidement à leur terme les négociations concernant le projet de convention du Conseil de l’Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains; b. d’encourager les Etats membres à lutter de toute urgence contre l’esclavage domestique sous toutes ses formes et de veiller à ce que le maintien d’une personne dans n’importe quelle forme d’esclavage soit considéré comme un crime dans tous les Etats membres; f. de veiller à ce que les victimes d’esclavage obtiennent réparation, et notamment compensation, restitution, réhabilitation, satisfaction, et une garantie de non-répétition;

Guide Art 4 FRA. Cedh 2005 7 26 siliadin c/ France. L'esclavage moderne en procès : "Pas un centime d'euro pour dix ans de travail en France !" Un couple de hauts dignitaires burundais, à nouveau poursuivi par la justice française pour "traite d'être humain", a été condamné à deux ans de prison avec sursis et 70.000 euros de dommages et intérêt pour avoir réduit en esclavage pendant 10 ans à Ville-d'Avray un homme de 39 ans qu'ils avaient fait venir du Burundi À la barre du tribunal de Nanterre, le couple Mpozagara, svelte et élancé, affiche une allure fière et arrogante.

Gabriel Mpozagara, presque 78 ans, costume bleu marine à fines rayures, détaille son passé de procureur devenu ministre au Burundi, puis diplomate à l’UNESCO. Candide Mpozagara, 74 ans, ajuste son turban soyeux assorti à sa longue jupe de dentelle bleu roi. L’un et l’autre ne semblent à aucun moment impressionnés par la présidente du tribunal correctionnel de Nanterre. Monsieur Mpozagara lui coupe d'ailleurs plusieurs fois la parole, quand la juge l’interroge. Pourquoi est-il resté dix ans chez vous à travailler s'il n'avait pas de visa ? " Global Findings | Global Slavery Index. Globally, governments have taken important strides in the fight against modern slavery since the publication of the 2016 Global Slavery Index.

Overall, the Government Response Index suggests that national legal, policy, and programmatic responses to modern slavery are improving, with an increasing number of countries with a BBB and BB rating in 2018 over 2016, and fewer CCC and CC ratings. However, there are some responses that appear to be going backwards, with a small increase in the number of countries that were rated C or D in 2018 compared to 2016.

In 2018, 122 countries have criminalised human trafficking in line with the UN Trafficking Protocol,37 while only 38 countries have criminalised forced marriage. There are now 154 countries that provide services for victims, compared to 150 in 2016, although important gaps remain. In 2018, the governments taking the most action to respond to modern slavery are: Responses in certain countries have worsened since 2016. Modern incidence of slavery - Esclavage contemporain. Article 225-14 - Code pénal. Article 225-14-1 - Code pénal. Article 225-4-1 - Code pénal. I. - La traite des êtres humains est le fait de recruter une personne, de la transporter, de la transférer, de l'héberger ou de l'accueillir à des fins d'exploitation dans l'une des circonstances suivantes : 1° Soit avec l'emploi de menace, de contrainte, de violence ou de manœuvre dolosive visant la victime, sa famille ou une personne en relation habituelle avec la victime ; 2° Soit par un ascendant légitime, naturel ou adoptif de cette personne ou par une personne qui a autorité sur elle ou abuse de l'autorité que lui confèrent ses fonctions ; 3° Soit par abus d'une situation de vulnérabilité due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse, apparente ou connue de son auteur ; 4° Soit en échange ou par l'octroi d'une rémunération ou de tout autre avantage ou d'une promesse de rémunération ou d'avantage.

Retour sur dix ans de qualification de traite des êtres humains à des fins économiques. (26/11/2020) - Comité contre l'esclavage moderne. Accompagnement juridique - Comité contre l'esclavage moderne. Si les pouvoirs publics ont amorcé depuis quelques années une prise en compte du phénomène de traite des êtres humains et des formes diverses d’exploitation par le travail, l’accès à la justice pour les victimes reste néanmoins un parcours complexe qui nécessite généralement l’accompagnement d’associations spécialisées en la matière. Le Comité Contre l’Esclavage Moderne (CCEM), depuis presque 25 ans, s’est ainsi efforcé d’accompagner les victimes de traite des êtres humains à des fins d’exploitation par le travail dans leurs procédures devant les tribunaux.

L’objectif de l’association est d’obtenir la reconnaissance par la justice de l’existence de ce phénomène et ainsi la reconnaissance des droits et l’indemnisation des victimes. La prise en charge juridique d’une victime de traite L’accompagnement juridique implique différentes missions auprès des victimes de traite des êtres humains et des autres formes d’exploitation par le travail : Focus sur le parcours judiciaire 1. 3.Les procès 4.