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Le droit de correction

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Arrêt relatif à la condamnation pour violences a... Catalogue en ligne. Le requérant a été condamné à un an d’emprisonnement dont six mois avec sursis, pour violences aggravées sur le fondement de l’article 222-13 du code pénal, pour avoir frappé son enfant, lequel était atteint d’une fragilité neurologique connue, avec pour conséquence une ITT de trois jours. Cet article prévoit que les violences ayant entraîné une ITT inférieure ou égale à 8 jours ou n’ayant entraîné aucune ITT sont punies de 3 ans d’emprisonnement et de 45.000 € d’amende lorsqu’elle sont commises sur un mineur de 15 ans, peines portées à 5 ans et 75.000 € lorsqu’elle sont commises sur un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur mineur ».

Le juge pénal a considéré que le droit de correction reconnu aux parents par les conventions, la loi et la jurisprudence tant interne qu'européenne a pour limite l'absence de dommages causés à l'enfant la correction devant restée proportionnée au manquement commis et ne pas avoir de caractère humiliant. Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 29 octobre 2014, 13-86.371, Inédit. LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE, a rendu l'arrêt suivant : Statuant sur le pourvoi formé par : - M.

Mabrouk X. contre l'arrêt de la cour d'appel de PARIS, chambre 3-5, en date du 31 mai 2012, qui, pour violences aggravées, l'a condamné à un an d'emprisonnement dont six mois avec sursis, et a prononcé sur les intérêts civils ; La COUR, statuant après débats en l'audience publique du 17 septembre 2014 où étaient présents dans la formation prévue à l'article 567-1-1 du code de procédure pénale : M. Greffier de chambre : Mme Randouin ; Sur le rapport de Mme le conseiller CARON, les observations de Me COPPER-ROYER, avocat en la Cour, et les conclusions de M. l'avocat général SASSOUST ; Vu le mémoire produit ; Sur le premier moyen de cassation, pris de la violation des articles 513 du code de procédure pénale, 6 de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ; "en ce que l'arrêt attaqué a déclaré M.

"2°) alors que si M. REJETTE le pourvoi ; Histoire de la protection judiciaire de la jeunesse. 1825-1840 : Les colonies pénitentiaires pour mineurs Depuis la fin du Moyen Age jusqu'aux années 1820, le sort des enfants délinquants consista le plus souvent dans leur confinement parmi la population des prisonniers adultes. Puis apparurent les colonies pénitentiaires agricoles d'enfants, chargées de rééduquer les mineurs par le travail et l'apprentissage. Le modèle : la colonie agricole de Mettray (1838-1939) Un regard institutionnel Un regard critique "22 janvier 1840. 10 heures du soir.

La colonie agricole de Mettray : un regard institutionnel La carte Michelin n°64 porte encore, à côté du nom de Mettray, la souscription "la colonie". Des deux côtés du vaste terre-plein se dressent les pavillons de groupe (à l'effectif de 40 garçons). A l'étage des pavillons de groupe, une vaste salle où chaque soir les jeunes colons tendaient les quarante hamacs dans lesquels ils dormaient, en attendant le réveil sonné militairement au clairon. "22 janvier 1840. 10 heures du soir. Une procédure spéciale. Violences éducatives ordinaires, la "fin" de la fessée. Malgré l’unanimité du vote, quelques voix se sont élevées (pas uniquement au Parlement) pour tenter de diminuer la gravité de certains gestes, disant, par exemple, qu’une fessée donnée exceptionnellement, face à une faute grave, n’était pas obligatoirement un geste violent.

Elle ferait partie des gestes éducatifs. Dans notre enfance, nous avons tous pris au moins une fessée, suite à une grosse bêtise ! Cela nous a servi de leçon ! Donner une tape sur les fesses, ce n’est pas être violent ! Face à certains comportements d’enfants, il faut comme même pouvoir faire comprendre que ce n’est pas bien.Je ne suis pas une criminelle parce que j’ai donné une fessée quand même ! Des témoignages de quelques parents. Le problème, c’est que si on tolère une petite « tape sur la main », très rare, on finit par tolérer des violences plus régulières, plus graves, plus blessantes. C’est naturellement aux parents – et plus généralement aux adultes – que s’adresse cette loi.

Le Conseil de l'Europe demande à la France d'interdire la fessée. VIDÉO - Une décision du Conseil de l'Europe demande à la France de bannir explicitement les châtiments corporels. Sous peine d'être condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme. Dans une décision, non contraignante, qui doit être rendue publique mercredi 4 mars, le Conseil de l'Europe estime que le droit français «ne prévoit pas d'interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels». De ce fait, la France viole l'article 17 de la Charte européenne des droits sociaux dont elle est signataire, qui précise que les États parties doivent «protéger les enfants et les adolescents contre la négligence, la violence ou l'exploitation».

Si cette décision, révélée par Le Monde , n'a pas de caractère contraignant, elle constitue un moyen de pression sur les États. Elle ouvre par ailleurs la voie à une condamnation par la Cour européenne des droits de l'homme. Un amendement anti-fessée proposé en mai dernier. 2019-721 du 10 juillet 2019 relative à l'interdiction des violences éducatives ordinaires (1) L'Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit : Après le deuxième alinéa de l'article 371-1 du code civil, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « L'autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques. »Au deuxième alinéa de l'article L. 421-14 du code de l'action sociale et des familles, après le mot : « secourisme », sont insérés les mots : «, à la prévention des violences éducatives ordinaires ».Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er septembre 2019, un rapport présentant un état des lieux des violences éducatives en France et évaluant les besoins et moyens nécessaires au renforcement de la politique de sensibilisation, d'accompagnement et de soutien à la parentalité à destination des parents ainsi que de formation des professionnels concernés.La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.

Fait à Paris, le 10 juillet 2019. Emmanuel MacronPar le Président de la République : 2016- L'ONU appelle la France à interdire tous les châtiments corporels. VIE DE FAMILLE - La France doit interdire les châtiments corporels à l'égard des enfants, a demandé jeudi 4 février un comité de l'ONU, dont le rapport épingle aussi les autorités françaises sur des sujets allant de la discrimination à l'égard des Roms et des migrants aux mauvais traitements des enfants handicapés. Ces recommandations non contraignantes font suite à l'examen de la France devant les instances des Nations Unies à la mi-janvier. Dans son rapport, le comité des enfants de l'ONU demande à la France "d'interdire expressément les châtiments corporels dans tous les milieux, y compris au sein de la famille, dans les écoles, les garderies et dans les soins alternatifs".

Le comité rappelle que "les châtiments corporels sont une forme de violence". Les discriminations fondées sur le sexe, l'identité sexuelle, le handicap, l'origine persistent D'une façon générale, le comité estime que la France a déployé des efforts pour lutter contre la discrimination. Décision du Défenseur des droits 2017. DDD F2 20200701 Interdiction chatiments corporels. M. Herzog Evans. Cour de cassation, criminelle, Chambre criminelle, 29 octobre 2014, 13-86.371, Inédit. L’indigne « droit » de frapper les enfants a encore de beaux jours devant lui - Droit et liberté fondamentaux. Interdiction des châtiments corporels sur les enfants : le Défenseur des droits souhaite l’inscrire dans les codes civil, de l’éducation et de l’action sociale.

Le Défenseur des droits se prononce sur la proposition de loi n°1331 relative à l’interdiction des violences éducatives ordinaires, à travers un avis n°18-28 adressé au Parlement. L’article 19 de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) dispose que « les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l'enfant contre toute forme de violence, d'atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d'abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d'exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu'il est sous la garde de ses parents ou de l'un d'eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié. ­» Étant, en France, l'organisation désignée par l’ONU pour veiller au respect des droits et de l’intérêt de l’enfant, le Défenseur des droits est régulièrement saisi de faits de violences exercés sur des enfants.

Diaporama O.Maurel -la VEO, trou noir dans les sciences humaines. Qui aime bien châtie bien, de la maltraitance ordinaire à l'éducation bienveillante. Code civil de 1804 (pp 98-99) Article 371-1 - Code civil. Loi de 1790, titre X. Le tribunal de famille. Albertine Sarrazin La révocation de l'adoption. Albertine Sarrazin Du droit de correction. Alibertine Sarrazin L'adoption. M.Herzog Evans -août 2013 Faut-il légiférer les châtiments corporels sur les enfants? 3' Sujet d'actualité en cette veille de rentrée scolaire : faut-il interdire les châtiments corporels ?

Une plainte a été déposée contre la France pour faire interdire toute violence envers les enfants. C'est une plainte à valeur symbolique, déposée auprès du Comité européen des droits sociaux, mais qui fait bien sûr mauvais genre. Selon l'association britannique Approach, la France n'est pas en conformité avec les textes européens car elle n'interdit pas de façon explicite tous les châtiments corporels envers les enfants. La plainte a été jugée recevable. - Est-ce que cela veut dire qu'en France, on a le droit de taper ses enfants en toute impunité ?

Le Code pénal punit les auteurs de violences sur mineurs, des plus graves aux plus légères. Cela crée un véritable flou juridique que dénonce Martine Herzog-Evans, professeure de droit à l'université de Reims : Faut-il sanctionner les parents qui donnent une fessée à leur enfant ? On touche là au sujet qui fâche. Albertine Sarrazin - le roman d'une vie. Article 6 - Loi n° 70-459 du 4 juin 1970 relative à l'autorité parentale.

Article 375-1 - Code civil. Article 372-2 - Code civil. Article 375 - Code civil.  - Evolution du droit : de la « puissance paternelle » à la coparentalité. Par Claire Ménard, Chargée des relations parlementaires, UNAF L’histoire juridique de l’autorité parentale est restée quasi inchangée jusqu’au début des années 1970. Depuis elle est jalonnée de modifications législatives en lien avec les évolutions de la société française au premier rang desquelles se trouve l’égalité entre les femmes et les hommes, la reconnaissance de la place de l’enfant, les naissances hors mariage ou encore les séparations et recompositions familiales. Chemin faisant, le code civil a laissé la puissance paternelle pour s’ouvrir à la coparentalité. Loi du 4 juin 1970 : un bouleversement du droit familial La loi du 4 juin 1970 relative à l’autorité parentale emporte un bouleversement conséquent du droit de la famille puisqu’elle substitue dans le code civil les règles relatives à l’autorité parentale à celles de la puissance paternelle et, ainsi, transfère cette autorité aux deux parents et non plus seulement au père.

La fin de l’histoire ? Lire le sommaire. La correction paternelle. « Je vous enverrai, mon fils, en maison de correction ! ». Fort d'une puissance paternelle bien affirmée, base de la famille au 19 ° siècle, un père pouvait user des articles 375 et suivants du code civil de 1804, s'il avait « des sujets de mécontentement très graves sur la conduite d'un enfant ». Ainsi pouvait-il requérir une mise en détention pour son fils ou sa fille. Une intervention auprès du tribunal suffisait. Aucune trace écrite de la décision prise ne serait conservée. Des petits bordelais, garçons ou filles en ont goûté (1). Dans les premières décennies du 19° siècle, c'était dans la tour de la Poivrière (2) qu'ils pouvaient être détenus. En 1837, c'est l'ouverture de lieux d'accueil un peu particuliers qui a fait tomber les réticences.

On peut trouver dans les liasses relatives au pénitencier Saint Jean quelques registres où figurent des prénoms seuls, sans patronyme. Qui étaient donc ces jeunes pestiférés? La correction paternelle a-t-elle eu des effets bénéfiques? Notes. Correction paternelle (Droit de) On a toujours reconnu aux parents un pouvoir plus ou moins large sur leurs enfants. A Rome le père de famille disposait en quelque sorte d'un droit de vie et de mort, d'ailleurs plus théorique que pratique. Dans l'ancienne France, un enfant pouvait, quel que fût son âge, être enfermé à la demande de son père ; dès le dix-septième siècle cependant, cette faculté fut restreinte aux enfants de moins de vingt-cinq ans : on a souvent entendu parler du fameux « lieutenant de police », puissant auxiliaire des pères aux abois !

La Révolution organisa un «Tribunal domestique » devant lequel le père devait porter sa plainte ; on pensait que de cette assemblée toutes les vertus jailliraient (voir GUICHARD, Tribunal de famille, 1791). Les lois actuelles laissent encore à la disposition des parents des moyens énergiques. Les père et mère, légitimes ou naturels, d'un enfant, ont tous les deux, mais chacun dans une mesure distincte, le droit de le faire détenir. I. II. Bibliographie. — G. Sur la puissance paternelle - M.Dokhan.