Quel avenir pour le numérique ? Alexandre Monnin. Le coût écologique d'Internet est astronomique et personne ne le voit. Osons le dire, Internet engendre une pollution astronomique d’autant plus inquiétante qu’elle est invisible. L’utilisation d’internet nous est devenue indispensable, elle s’est totalement fondue dans notre mode de vie moderne.
Nombre de gens y travaillent aujourd’hui et imaginent mal pouvoir vivre sans. Avouons-le, peu d’entre nous seraient capables de s’en passer au quotidien car même de simples démarches administratives ne se font plus qu’en ligne. D’où la problématique à laquelle nous sommes tous confrontés, comment faire en sorte que la toile qui s’étend de jour en jour puisse limiter son impact écologique ? Un coût énergétique insoupçonné à chaque clic de souris Pour aborder la question de la pollution d’Internet, il faut avant tout désamorcer les jugements hâtifs et les critiques stériles.
Savez-vous quelle quantité d’énergie consomme l’envoi d’un simple e-mail ? D’indispensables Data-center énergivores La solution dans les énergies renouvelables ? Data centers: la donnée écolo. Il y en a des milliers dans le monde.
Plus d’une centaine en France. Les data centers sont la face cachée d’Internet ; on y a recours tous les jours. Quand on consulte un site web, quand on envoie un mail, quand on publie une photo en ligne. Toutes ces données sont traitées et stockées dans ces immenses usines du numérique, alignant des armées de serveurs qui n’ont rien de virtuel. Et cela demande de l’énergie. En 2011, Google possédait à lui seul 900 000 serveurs. Il y a un an, l’ONG a tiré la sonnette d’alarme, rappelant que les data centers étaient responsables de 2% des émissions de CO2. Eau de mer. Mais comment y parvenir ? OVH a par exemple inventé son propre système de water cooling, ou «refroidissement à eau». Et quid de la chaleur émise en continu par les data centers ?
Energies vertes, réduction de la consommation, recyclage de la chaleur… Ces initiatives suffiront-elles à limiter l’impact environnemental des data centers ? «Ondulateurs». Morgane Tual. Data-centers : les ogres énergivores d'Internet. Les data centers sont en quelque sorte les usines de l'ère numérique.
A l'intérieur, des milliers de serveurs sollicités à chaque courriel envoyé, à chaque vidéo visionnée, à chaque requête sur un moteur de recherche. Les data centers font la preuve que numérique ne signifie pas dématérialisé, loin s'en faut. Aux Etats-Unis, certains data-centers de Google et Facebook ont une consommation électrique comparable à des villes comme Strasbourg ou Bordeaux. En France, ils consomment environ 9% de notre électricité. 25 000 mètres carrés de salles informatiques, l'équivalent de trois terrains de football. Des centaines d'armoires électriques (on les appelle des baies ), des milliers de serveurs informatiques - bienvenue dans le plus grand data-center d'Europe. Écouter 1 min. Pourquoi faut-il voir la fragilité comme une force ? Le nuage de pollution d'Internet. Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) ont à jamais bouleversé notre époque, transformant en profondeur nos échanges et le partage de l’information.
On pourrait penser qu’elles participent de la dématérialisation : moins de déplacements, plus d’efficacité dans la gestion des flux, et donc diminution de notre empreinte écologique. Mais est-ce si simple ? Le développement exponentiel de l’utilisation des NTIC dans la vie quotidienne, phénomène dit du “big data”, font en réalité d’Internet un moyen de communication très énergivore. Virtuel seulement en apparence, il s’appuie sur une infrastructure très réelle. Et polluante. De votre boîte mail à celle de votre destinataire ou encore de votre requête Google aux sites Web, le chemin est bien réel. En effet, votre mail emprunte les dédales de câbles de cuivre pour rejoindre dans un premier temps, les serveurs de votre quartier.
L’impact énergétique des gestes quotidiens sur Internet Derrière le nuage, le wifi.