StopCovid : ce qu'il faut savoir sur l'application de traçage du gouvernement. Article mis à jour le 3 juin 2020 avec les liens pour télécharger l'application StopCovid sur Android et iOS.
StopCovid : ce qui n’était qu’un projet obscur est désormais connu de tous, depuis qu’Emmanuel Macron en a parlé lors de sa dernière allocution télévisée. Depuis le mois de mars, le gouvernement travaille en effet à la mise en place d’une application de tracking numérique, en vue d’éviter au maximum la rencontre entre les personnes infectées par le coronavirus et les autres. StopCovid est disponible en téléchargement depuis le mardi 2 mai sur les kiosques d'application Android et iOS. StopCovid permet de vous envoyer une alerte sur votre smartphone lorsque vous croiserez quelqu’un testé positif au Covid-19.
Un mois après son lancement, l'app australienne de traçage enregistre son premier contact positif. Le premier bilan de l'application australienne de traçage des contacts, lancée il y a un mois, est pour le moins contrasté.
Un blitz publicitaire et une forte communication gouvernementale ont permis à Covidsafe de s'installer dans les smartphones de six millions d'Australiens — pas si mal pour un total de 25 millions d'habitants. Mais c'est insuffisant par rapport à la cible visée par le gouvernement, qui était de 40% de la population utilisant l'application. De plus, le rythme des téléchargements s'est réduit ces dernières semaines. D'une part, la perception du risque a chuté, après la mise en œuvre du déconfinement. Au fil des mises à jour, Covidsafe s'est cependant améliorée, sans toutefois résoudre complètement une équation dont seule l'API Exposure Notification d'Apple et de Google a la clé. L'appli StopCovid est prête, dernière ligne droite politique avant son déploiement. Semaine décisive pour StopCovid.
Avec un mois et demi de retard sur le calendrier initial et après de nombreuses polémiques, l'application de traçage numérique des contacts, ou "contact tracing", développée par le gouvernement avec un consortium d'entreprises et d'organisations publiques et privées, est enfin "prête et opérationnelle", d'après Bercy. Son fonctionnement et son design ont été dévoilés lundi 25 mai au soir, dans le journal télévisé de TF1.
Un peu plus de deux mois après son lancement, StopCovid entre ainsi dans sa dernière ligne droite. S'il serait surprenant à ce stade que le projet capote, le premier ministre, Édouard Philippe, a rappelé dans un courrier au Sénat, daté aussi du 25 mai, que la décision de son déploiement "n'est pas encore prise", et ce malgré les assurances de Bercy. StopCovid devra encore passer plusieurs étapes clés avant d'être disponible dans les magasins applicatifs des smartphones comme l'AppStore (iOS) et GooglePlay Store (Android). Données de santé : l’arbre StopCovid qui cache la forêt Health Data Hub. Le projet de traçage socialement « acceptable » à l’aide des smartphones dit StopCovid, dont le lancement était initialement prévu pour le 2 juin, a focalisé l’intérêt de tous.
Apple et Google se réjouissaient déjà de la mise en place d’un protocole API (interface de programmation d’application) qui serait commun pour de nombreux pays et qui confirmerait ainsi leur monopole. Mais la forte controverse qu’a suscitée le projet en France, cumulée au fait que l’Allemagne s’en est retirée et à l’échec constaté de l’application à Singapour, où seulement 20 % des utilisateurs s’en servent, annoncent l’abandon prochain de StopCovid. « Ce n’est pas prêt et ce sera sûrement doucement enterré. Traçage : "Ce n'est pas le numérique qui pose question, mais notre capacité à penser le bien commun" En France, l'Assemblée nationale s'apprête à débattre - et à voter - ce mardi 28 avril, sur le projet d'application de traçage "StopCovid", dont la mise en place à grande échelle est censée faciliter l'identification des chaînes de transmission du nouveau coronavirus.
Grâce à la technologie Bluetooth, autorisant une communication à courte distance entre smartphones, cette application doit permettre de mieux organiser le déconfinement de la population, tout en préservant les libertés publiques et les données personnelles. Mais les questions posées par ce type de technologie en matière de traçage des populations, relevant du rapport entre politique et numérique, restent très nombreuses.
Entretien avec Stéphane Grumbach, professeur à Sciences-Po et directeur de recherches à l'INRIA, l'Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique. L’INRIA a développé le protocole "Robert", qui devrait servir de base technique à l’application “StopCovid” française. Précisément. Covid Tracing Tracker : l'outil du MIT pour surveiller les applications de traçage numérique. Depuis plusieurs mois, de nombreux pays lancent leurs applications de traçage numérique pour tenter d’endiguer la propagation du Covid-19.
Certains estiment que de telles technologies pourraient être dangereuses pour notre liberté et le respect de notre vie privée. Pour en avoir le cœur net, des chercheurs du MIT décident de lancer Covid Tracing Tracker, un outil capable de surveiller ces applications. Covid Tracing Tracker doit permettre d’éviter les dérives. StopCovid, traçage de contacts : remède miracle ou dangereux mirage ? DP Projet StopCovid. L’attestation pour prendre les transports en île-de-France est disponible sur smartphone. En France, le déconfinement est amorcé depuis le 11 mai dernier, mais il se fait de manière progressive.
Des mesures spéciales sont par exemple appliquées en Île-de-France pour l’utilisation des transports en commun. Pendant les heures de pointe, de 6h30 à 9h et de 16h30 à 19h, les usagers franciliens doivent donc être munis d’une attestation pour les emprunter. Deux versions sont disponibles en version papier. La première concerne les déplacements professionnels et elle est à faire remplir par l’employeur. La seconde s’applique aux motifs dits « impérieux » et peut être remplie directement par la personne concernée. Coronavirus : dans le métro parisien, la détection automatique des masques pose question. Face au Covid-19, la RATP a lancé une expérimentation pour évaluer au moyen de caméras si ses clients portent bien un masque.
Mais cela inquiète les défenseurs des libertés. On fait le point. Quel est le dispositif ? Depuis le 6 mai, 6 caméras (et bientôt 12) de la station souterraine Châtelet-Les Halles sont équipées d’un boîtier connecté à une salle de contrôles. "Ces six petits ordinateurs transforment les images en data et envoient les informations toutes les 15 minutes", explique Xavier Fischer, PDG de Datakalab, la start-up parisienne qui a mis au point la technologie.
Déconfinement : l’avis de la CNIL sur le projet de décret encadrant les systèmes d’information mis en œuvre pour le suivi des malades du COVID-19. L’essentiel La CNIL s’est prononcée le vendredi 8 mai 2020 sur un projet de décret encadrant deux fichiers, SI-DEP et Contact Covid.
Ils seront utilisés dans le cadre du dépistage du Covid-19 et de la conduite des enquêtes sanitaires dont l’objectif est de déterminer qui a pu être contaminé par une personne testée positive.La CNIL estime le dispositif conforme au RGPD si certaines garanties sont respectées. Elle relève que ces fichiers sont nécessaires à la mise en place de la politique sanitaire envisagée par le Gouvernement pour le déconfinement.
Elle demande que cette nécessité soit régulièrement réévaluée.Compte tenu de la sensibilité du dispositif, la CNIL a appelé à des garanties supplémentaires. Elle a demandé que le décret soit précisé sur plusieurs points, afin de minimiser les données, de limiter les accès aux traitements au strict nécessaire et de garantir les droits des personnes sur leurs données personnelles. Le Conseil constitutionnel valide la loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire mais censure deux dispositions. Le Conseil constitutionnel a validé, lundi 11 mai, l’essentiel de la loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire adoptée par le Parlement samedi 9 mai.
Il avait été saisi par le président de la République, Emmanuel Macron, le président du Sénat, Gérard Larcher, ainsi que par plus de 60 députés et 60 sénateurs, essentiellement des rangs de la gauche. En dehors de réserves d’interprétation sur quelques points du texte de loi, les juges constitutionnels ont censuré les modalités de mise en quarantaine et de placement en isolement ainsi que, pour les organismes chargés de l’accompagnement social, l’accès aux données du système d’information destiné au « traçage » des personnes atteintes par le Covid-19. Le Conseil constitutionnel, qui n’avait pas eu à se prononcer sur la loi du 23 mars 2020 instaurant l’état d’urgence sanitaire, n’a soulevé d’office aucune question de conformité à la Constitution en dehors des dispositions dont il avait été saisi. Notre sélection d’articles sur le coronavirus. Le projet StopCovid, une solution numérique pour contribuer à la lutte citoyenne contre l’épidémie de Covid-19.
Sous la supervision du Ministère de la Santé et des solidarités et du Secrétariat d’Etat au numérique, en lien avec le Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Inria pilote depuis le 7 avril 2020 le développement de l'application « StopCovid » auquel contribue à titre gracieux un ensemble d'acteurs publics et privés, au sein de l’équipe-projet StopCovid, qui rassemble ANSSI, Capgemini, Dassault Systèmes, INSERM, Lunabee, Orange, Santé Publique France et Withings, et que complète un écosystème de contributeurs. Ce projet contribue à la gestion de la crise sanitaire Covid-19 et au suivi épidémiologique par les autorités de santé. Le projet repose sur l'implémentation d’un protocole, ROBERT, qui a donné lieu à un avis du Conseil national du numérique (rendu public le 24 avril 2020) et à une délibération de la CNIL (rendue publique le 26 avril 2020).
Cinq fondements guident les développements : « L’usager modèle de StopCovid n’est pas un être social, encore moins un citoyen » Tribune. Le développement de l’application StopCovid est accompagné depuis le lancement du projet par des discours gouvernementaux destinés à en légitimer l’usage et à désamorcer d’éventuelles critiques. Pour les chercheurs en sciences de l’information et de la communication, qui s’intéressent depuis les années 1980 à la ville numérique, cette application d’aide au traçage des chaînes de contamination par le virus SARS-CoV-2, dont la mise en service est pour l’instant reportée au 2 juin, constitue ainsi un cas d’étude passionnant. Et donne matière à réflexion quant à la valeur attribuée aux données urbaines utilisées dans le cadre de cette application. L'app anglaise de traçage des contacts est disponible, son code source aussi.
Plus de 40 000 personnes ont installé NHS COVID-19, l'application anglaise de traçage des contacts. Un chiffre impressionnant alors que l'app est en phase d'expérimentation sur la seule île de Wight, dont la population est de 140 000 âmes. Cédric O, le secrétaire d'État au numérique, n'a d'ailleurs pas manqué de se féliciter du succès initial de l'application britannique, sachant que StopCovid partage la même philosophie et s'appuiera probablement sur la même technologie. Pour des raisons de sécurité et de saine gestion de la batterie, iOS et Android limitent fortement l'exploitation du Bluetooth par les applications tierces.
C'est la raison pour laquelle les deux entreprises ont mis au point une boîte à outils commune, l'API Exposure Notification. Des dizaines d'applications comme StopCovid ont des failles de sécurité. Il existe déjà des applications de traçage des contacts pour la lutte contre le coronavirus. L’expert en sécurité mobile Pradeo a jeté un coup d’œil à 30 applications en service et évoque la présence de failles de sécurité « plus ou moins critiques ». Plus de la moitié de ces applications gouvernementales ou soutenues par des organismes publics portent atteinte à la vie privée et trois figurent en tête de palmarès avec le pire score possible à la fois sur la sécurité et sur la confidentialité : celles de la Turquie (koronaonlem.saglik.gov.tr), du Royaume-Uni (covid.joinzoe.com) et des États-Unis (howwefeel.org).
Ces applications proposées sont « clairement problématiques », selon l’équipe de recherche. StopCovid : tout savoir de l'application de traçage du gouvernement. MAJ 05/05 avec l'ajout de la date de lancement de l'application et quelques détails supplémentaires - StopCovid : ce qui n’était qu’un projet obscur est désormais connu de tous, depuis qu’Emmanuel Macron en a parlé lors de sa dernière allocution télévisée. Le gouvernement travaille en effet actuellement à la mise en place d’une application de tracking numérique, en vue d’éviter au maximum la rencontre entre les personnes infectées par le coronavirus et les autres. L’appli en question, basée sur un système semblable à celui de Singapour, permettra ainsi de vous envoyer une alerte sur votre smartphone lorsque vous croiserez quelqu’un de testé positif au Covid-19.
Application StopCovid: une perte de temps et d’argent inutile? Traçage des contacts : sept pays européens coopèrent sur un système interopérable et décentralisé. Une alliance est en train de se former au sein de l'Europe autour de l'interopérabilité des applications de traçage des contacts nationales, rapporte Reuters. L'Allemagne, l'Italie, le Portugal, la Suisse, l'Autriche, l'Estonie et la Finlande ont présenté un plan, encore non finalisé, visant à ce que leurs apps respectives liées au Covid-19 puissent fonctionner entre elles.
Ces sept pays se rassemblent autour du modèle décentralisé qui, pour simplifier, fait en sorte que le maximum d’opérations soient effectuées sur les terminaux des utilisateurs et que les informations transmises et stockées sur les serveurs soient réduites le plus possible. L'API proposée par Apple et Google, unique moyen pour faire fonctionner les apps de traçage des contacts sans compromis sur iOS et Android, s'inscrit dans ce modèle. Suivi des « cas contacts » : ce que contiendront les deux nouveaux fichiers sanitaires prévus par l’Etat. Alors qu’un long déconfinement va débuter le 11 mai, les autorités veulent éviter une reprise de l’épidémie de Covid-19, qui a déjà fait plus de 25 000 morts en France. Un point-clé de la stratégie du gouvernement : l’identification rapide de toute personne ayant été proche d’un malade, afin de lui faire passer également un test et, le cas échéant, l’isoler afin qu’elle ne propage pas la maladie.
C’est ce que l’on appelle le suivi des « cas contacts » (ou « contact tracing »). L’exécutif souhaite, grâce à ce suivi, « identifier rapidement 75 % des personnes infectées », même lorsque ces dernières ne présentent pas de symptômes du Covid-19, selon une instruction ministérielle en date du 6 mai que Le Monde a pu consulter. L’article 6 du projet de loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire prévoit, pour cela, la mise en place d’un nouveau « système d’information ». Sidep, pour identifier les malades. StopCovid aura un angle mort sur iPhone. En faisant l'impasse sur l'API proposée par Apple et Google, la France n'a pas choisi la voie la plus facile pour StopCovid, bien au contraire.
Sur iPhone, l'application ne pourra pas fonctionner en tout temps, comme nous l'a indiqué un ingénieur travaillant dessus. Le Royaume-Uni envisage la solution d'Apple et de Google pour son app de traçage. Si d'aventure son app de traçage des contacts ne remplissait pas ses objectifs, le Royaume-Uni pourrait switcher vers l'API d'Apple et de Google — ou du moins pourrait l'envisager très sérieusement. Le Financial Times rapporte que le NHSX, le « bras armé » technologique du système de santé britannique, a passé un contrat de six mois avec une entreprise suisse, Zuhlke Engineering, pour le développement et le support d'une app de traçage. Le contrat, d'une valeur de 3,6 millions de livres (environ 4,1 millions d'euros), comprend la mission « d'enquêter sur la complexité, les performances et la faisabilité de l'implémentation de l'API Exposure Notification ».
La firme IT doit travailler sur la possibilité de l'intégration, en deux semaines, des outils d'Apple et de Google dans l'app existante, NHS COVID-19. La date limite a été fixée à mi-mai, donc très rapidement. Le NHSX n'a rien confirmé ni infirmé. StopCovid : la CNIL prévient l'État contre le risque de réquisition des données personnelles. On connaît (enfin) la date de sortie de l'application de pistage StopCovid. StopCovid : Apple refuse de céder à la France, Cédric O feint l’étonnement. Covid-19 : La French Tech réunionnaise lance sa propre application de pistage numérique, Ansamb. Traçage des contacts : Apple et Google donnent des exemples d'interface avec leur API commune. Pourquoi il ne faut pas télécharger les applis StopCovid disponibles sur l'App Store et Google Play Accueil. Après l’échec du StopCovid local, Singapour passe à une solution beaucoup plus radicale. À Singapour, l'application TraceTogether non fonctionnelle est accompagnée d'un nouveau mode de traçage des contacts numérique : le scan d'un QR Code.
Et, dans les grandes lignes, il est obligatoire. Contact tracing : pourquoi l'Allemagne a choisi la protection de la vie privée. # StopCovid : le Royaume-Uni rejoint la France dans une approche centralisée. Covid-19 : Google et Apple renforcent la confidentialité de leur système de pistage. App de traçage : l'Allemagne rejoint la solution Apple, contrairement à la France #covid-19. Coronavirus: en Autriche, pourquoi l'application de traçage numérique est saluée par les ONG. Coronavirus : la Cnil demande "des garanties supplémentaires" sur la protection des données pour l'application de traçage StopCovid. Attestations de déplacement sur smartphone : Google a supprimé les apps non officielles de son Play Store. Attestation de déplacement : n'utilisez pas ces applications Android qui affichent de la pub. StopCovid : le gouvernement demande au CNNum comment « permettre son adoption »
Le numérique, dernier rempart contre l'isolement des seniors ? La crise du Covid-19 révèle l'ampleur de l'emprise des GAFAM sur nos vies. Application StopCovid : l'Internet Society France appelle à une grande vigilance. Covid-19 : Comment va fonctionner le système de pistage co-construit par Google et Apple ? Les examens scolaires à l'épreuve du confinement : quand la télésurveillance fait débat. France : la Cnil ne s'oppose pas au lancement de l'application StopCovid.
Comment l'intelligence artificielle s'attaque au Covid-19. Coronoptiques (1/4) : dispositifs de surveillance et gestion de l'épidémie. COVID-19 : les conseils de la CNIL pour utiliser les outils de visioconférence.