Rapide présentation de "Mai 68". Mai 68 et la radio - archive vidéo INA. Les "événements" de mai 1968. Mouvement de contestation politique, sociale et culturelle, qui se développa en France en mai-juin 1968.
Mai 68 est d'abord un mouvement de révolte étudiante sans précédent, né du malaise latent au sein de l'université française (critique de l'enseignement traditionnel, insuffisance des débouchés, menaces de sélection). Il s'inscrit dans une crise internationale qui a pris naissance aux États-Unis : en septembre 1964, sur le campus de Berkeley, le Free Speech Movement lance la protestation contre la guerre du Viêt-nam. Mais le cas français se révèle tout à fait spécifique : le mouvement y revêt un aspect plus global, plus spectaculaire qu'ailleurs ; surtout, la révolte étudiante y débouche sur des grèves et une crise sociale généralisée, qui mettent en péril les sommets de l'État. 1.
Les trois crises du Mai français 1.1. Les premiers incidents annonciateurs de la crise se produisent début 1968 à la faculté de Nanterre, ouverte en 1963 pour décongestionner la Sorbonne à Paris. 1.2. 1.3. Mai 68 - INA. 1er mai 68 chronologie des événements - archive vidéo INA. 1968-2018 : 50 ans de Mai 68. Des barricades et des pavés au quartier latin, des centaines de milliers de personnes dans les rues, une France paralysée par des mouvements sociaux, la plus grande grève générale de son Histoire.
C'est certain, Mai 68 a marqué une rupture. Emmanuel Macron, né neuf ans après Mai 68, réfléchirait à une façon d'y revenir en 2018. Il ne songe pas à une commémoration officielle mais à une réflexion autour du rôle de l'utopie dans l'Histoire. L'Elysée en a discuté avec Daniel Cohn-Bendit. Mais cette année, celui qui incarne à lui seul Mai 68 ne veut pas participer à une éventuelle commémoration. Mouvement du 22 Mars. Le Mouvement du 22 mars est un mouvement étudiant français d'extrême-gauche fondé trois jours après l'occupation d'un bâtiment administratif, dans la soirée du vendredi 22 mars 1968 à la faculté de Nanterre pour obtenir la libération de militants en opposition à la guerre du Viêt Nam, et en référence à cette soirée.
Il sera ensuite considéré comme faisant partie des éléments déclencheurs des événements de mai-juin 1968[3]. Il fait partie des mouvements étudiants de l'université Paris-Nanterre. Esprit(s) de mai 68. Chronologie des événements de mai - juin 1968. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pour un article plus général, voir Mai 68. Mai 68 est un ensemble de mouvements sociaux, de grèves et de manifestations survenus en France, en mai-juin 1968. Ces événements constituent une période et l'une des ruptures marquantes de l'histoire contemporaine française, caractérisés par une vaste révolte spontanée antiautoritaire, de nature à la fois culturelle, sociale et politique, dirigée contre la société traditionnelle, le capitalisme, l'impérialisme et, plus immédiatement, contre le pouvoir gaulliste en place. Enclenchée par une révolte de la jeunesse étudiante parisienne, puis gagnant le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de population sur l'ensemble du territoire, elle reste le plus important mouvement social de l'histoire de France du XXe siècle.
Prémices[modifier | modifier le code] Mercredi 1er mai[modifier | modifier le code] Jeudi 2 mai[modifier | modifier le code] 7h45 : incendie à la Sorbonne. De mai 68 la mort était absente. Jean-Christophe Bailly le reconnaît : cette phrase qui est au cœur de son récit Un arbre en mai n’est pas à prendre au pied de la lettre.
Il y eut un mort malgré tout. Et s’il n’y en eut pas davantage c’est dû aussi aux circonstances. Mais pour ce poète et philosophe du vivant, Mai reste un événement « du côté de la vie ». Un événement ? Cinquante ans de Mai 68 : revivez les moments-clés du mouvement de protestation. Cette journée du 30 mai marque un tournant dans la protestation qui touche toujours tout le pays.
La veille, le 29, Charles de Gaulle se rend en secret à Baden-Baden, quartier général des forces françaises en Allemagne, sans prévenir son premier ministre, Georges Pompidou, ni ses plus proches collaborateurs. Face à la contestation qui dure, le chef de l'Etat est alors fragilisé : les accords de Grenelle ont été rejetés par les ouvriers, Pierre Mendès-France (alors député de l'Isère sous l'étiquette du Parti socialiste unifié, ancien ministre et président du conseil des ministres français en 1954) apparaît de plus en plus comme un recours ; François Mitterrand (alors député de la Nièvre, à la tête de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste ), le 28, se dit prêt à se porter candidat à l'Elysée et le Parti communiste (PCF) rassemble dans la rue des dizaines de milliers de manifestants en faveur d'un "gouvernement populaire".