Cartes mentales groupes. Deux militaires français tués en opération au Mali. Deux militaires de la force française « Barkhane » au Sahel, du premier régiment de hussards parachutistes de Tarbes, ont été tués en opération samedi au Mali par l’explosion d’un engin explosif improvisé (IED) au passage de leur véhicule blindé, a annoncé l’Elysée samedi 5 septembre. « Le président de la République a appris avec une très vive émotion la mort de deux militaires français, le brigadier-chef de première classe S.T. et le hussard parachutiste de première classe Arnaud Volpe, après la destruction de leur véhicule blindé par un engin explosif improvisé, ce matin lors d’une opération dans la région de Tessalit, au Mali », a fait savoir la présidence dans un communiqué, ajoutant qu’un troisième militaire avait été blessé dans l’explosion.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Si on a cinq minutes, on mange ; dix, on dort » : les légionnaires de « Barkhane » racontent leur infernale mission au Mali L’opération « Barkhane » compte autour de 5 100 soldats. Le Monde avec AFP. Huit personnes, dont six Français, tuées par des hommes armés au Niger. Huit personnes, deux Nigériens et six Français comprenant des salariés de l'ONG Acted, ont été tuées dimanche par des hommes armés arrivés à moto dans la zone de Kouré (sud-ouest du Niger) lors d'une excursion touristique.
"Il y a huit morts : deux Nigériens dont un guide (touristique) et un chauffeur, les six autres sont des Français", a annoncé à l'AFP le gouverneur de Tillabéri, Tidjani Ibrahim Katiella, en milieu d'après-midi. Paris a confirmé que des Français avaient péri, sans en donner le nombre. "Parmi les huit personnes tuées au Niger, plusieurs sont des Français, salariés d'Acted", a indiqué de son côté à l'AFP Joseph Breham, avocat de l'ONG. Condamnations de l'attaque L'armée française a apporté un appui aux troupes nigériennes après cette attaque, a annoncé l'état-major des Armées dans la capitale française.
L'armée nigérienne a quadrillé la zone du crime, une vaste région boisée, survolée par des avions de chasse français. Victimes "abattues par balle" Huit personnes, dont six Français, tuées par des hommes armés au Niger. Mali : Qui sont les putschistes ? En une année, une bonne partie du Sahel est devenue « formellement déconseillée » aux voyageurs.
Mis à part Niamey, sa capitale, l’ensemble du territoire nigérien est désormais « formellement déconseillé » aux voyageurs.
Cette décision, vécue comme une injustice dans le pays et largement critiquée sur les réseaux sociaux, a été prise au lendemain de l’attaque qui a coûté la vie à six humanitaires français, leur chauffeur et un guide nigériens, à une soixantaine de kilomètres au sud-est de la capitale, le dimanche 9 août. Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’assassinat des humanitaires au Niger, révélateur de la menace djihadiste Avant ce drame, la partie sud du pays apparaissait en orange sur les cartes du ministère des affaires étrangères. Une couleur qui faisait de ces zones des espaces « déconseillés sauf raisons impératives ». Avec ce passage au rouge, la majeure partie du territoire nigérien rejoint désormais le classement que connaissaient déjà les pays voisins à cause de la menace des groupes djihadiste sahéliens, dont l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS). Comprendre la guerre au Sahel avec des cartes. Pascal Boniface - Quelles guerres dans les années 2020 ? - Les Experts du Dessous des cartes - ARTE.
Soldats augmentés : supersoldats, oui mais pas trop ? Début décembre, la ministre des armées, Florence Parly, prenait la parole au cours d’une table ronde consacrée à l’éthique du soldat augmenté, pour dire, en substance : « Oui à l’armure d’Iron Man, non à l’augmentation et à la mutation génétique de Spider Man », ce qui peut être abscons si vous n’êtes pas familier des super-héros Marvel.
Mais en résumé, la ministre est favorable à la recherche sur l’augmentation « externe » : armures, instruments de communications, mais contre l’augmentation biologique, comme des modifications génétiques par exemple. Ce qui semble relever du bon sens est en fait une question fort complexe. Si la France se targue d’une éthique militaire, qu’en est-il des autres pays, moins scrupuleux ? Supersoldats, oui mais pas trop ? C’est le programme augmenté qui est le nôtre pour l'heure qui vient.
Le reportage du jour Rencontre avec Emmanuel Chiva, directeur de l’Agence d’innovation de défense. La Recherche montre en main Les bases documentaires.