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Plan d'action pour l'égalité entre les filles et les garçons à l'école. L'évaluation par l'inspection générale de l'éducation nationale du programme pionnier, les "ABCD de l'égalité", mis en place dans 10 académies en 2013-2014 a été remise au ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Plan d'action pour l'égalité entre les filles et les garçons à l'école

Elle préconise non seulement de ne pas renoncer mais d'amplifier l'action pour l'égalité entre les filles et les garçons à l'école parce que l'égalité est une valeur essentielle de la République. Cette évaluation est globalement positive. Les formations à l'égalité dispensées aux enseignants sont un point fort et un levier de progrès : elles ont donné satisfaction et permettent aux enseignants de prendre conscience de leurs gestes professionnels et de modifier leurs pratiques professionnelles pour donner les mêmes droits, les mêmes chances, aux filles et aux garçons, de réussir à l'école. 1.

La formation à l'égalité filles-garçons pour les enseignants et cadres de l'éducation nationale sera généralisée Une formation initiale généralisée. Pour réduire les inégalités à l’école, il faut repenser le rapport au savoir. Le constat est désormais largement partagé : les inégalités scolaires en France sont particulièrement élevées.

Pour réduire les inégalités à l’école, il faut repenser le rapport au savoir

Les études nationales et internationales (dont on peut toujours discuter les méthodes) convergent : non seulement le niveau moyen des élèves stagne ou régresse, mais les inégalités se creusent. Plus grave encore peut-être, selon ces enquêtes, la France est l’un des pays où l’origine sociale des élèves influence le plus fortement les inégalités des résultats et des parcours scolaires. De nombreuses pistes ont été explorées quant à la lutte contre ces inégalités : réduire de façon ciblée la taille des classes, lutter contre la ségrégation voire l’apartheid scolaire, combattre les inégalités économiques (notamment les inégalités d’accès au logement), s’opposer à la logique de concurrence des marchés scolaires (entre établissements).

Les pistes d’action sont bien connues, ne manque que la volonté politique. Il faut ensuite rendre aux savoirs leur légitimité scientifique. Réussite scolaire : comment réduire les inégalités ? « L’avenir des enfants se joue avant 6 ans » titre Le Figaro du 9 novembre. « La réussite scolaire dépend des classes » affirme avec malice le quotidien 20 Minutes.

Réussite scolaire : comment réduire les inégalités ?

Avec leurs préoccupations éditoriales propres, les deux journaux réagissent à une étude publiée par l’Insee dans son « Portrait social » de la France. Selon Jean-Paul Caille et Fabienne Rosenwald (Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, DEPP), si « les deux tiers des enfants d’ouvriers non qualifiés atteignent aujourd’hui la sixième à l’heure ou en avance alors que, parmi les élèves entrés au CP en 1978, moins de la moitié d’entre eux ont connu un tel parcours… Reste qu’au-delà de ces évolutions, les disparités sociales demeurent importantes ».

Des pratiques pédagogiques pour réduire les inégalités. On le sait : toutes les pratiques pédagogiques ne se valent pas. Certes, aucune pratique n’abolira cette loterie qui fait naitre certains dans de beaux quartiers et d’autres dans des « zones ». Mais aucune fatalité sociale ne nous fera mettre un signe égal entre les pratiques à l’école quant à leurs résultats. Je voudrais ici reprendre (de manière non exhaustive) quelques caractéristiques de ces pratiques qui vont plutôt dans le sens de la réduction des inégalités, qui donnent davantage de chances à ceux qui en ont peu au départ, même si nombre d’entre elles impliquent bien souvent d’autres fonctionnements de l’école.

J’illustrerai mes propos d’exemples pris d’abord dans mon expérience personnelle d’enseignant, mais aussi de formateur et de directeur de collection pédagogique, en contact avec de nombreux innovateurs et à des équipes de terrain. J’ai tenté un inventaire de ces caractéristiques positives à l’occasion d’une intervention sur le thème de l’égalité à l’école pour la FCPE. Les six pistes pour réduire les inégalités à l’école.

Près de sept Français sur dix (69%) estiment que l'égalité des chances n'est pas garantie par l'école, selon un sondage Ifop pour Fondapol publié jeudi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France. 20 minutes a recensé six pistes qui permettraient de réduire le fossé qui sépare les élèves. 1-S’attaquer aux inégalités scolaires dès le plus jeune âge Dès le CP, les écarts de niveaux se creusent entre les élèves et sont difficilement rattrapables. Pour prendre le mal à sa racine, «Il faut développer quantitativement le dispositif "plus de maîtres que de classes", lancé en 2013, qui permet d’affecter un maître supplémentaire dans les établissements les plus en difficultés», suggère la sociologue de l’éducation, Marie Duru-Bellat.

«Mais il faut impérativement évaluer le dispositif afin qu’il soit bien ciblé sur les classes qui rencontrent le plus de difficultés», insiste la sociologue. En France, les inégalités scolaires s’aggravent. Cet écart de maîtrise du langage aura un impact déterminant sur la réussite scolaire et plus tard la trajectoire professionnelle des enfants.

En France, les inégalités scolaires s’aggravent

Or c'est entre 0 et 3 ans, période où le cerveau connaît sa période de développement neuronal la plus importante, que des programmes de renforcement des habiletés cognitives, langagières, sociales, émotionnelles du tout petit ont le plus d'impact. Ces programmes éducatifs sont encore trop peu répandus malgré les résultats probants de la recherche. Dans ce domaine, les acteurs de l'ESS sont engagés et jouent un rôle d'influence important, en soutien des politiques publiques.

Démocratiser les pédagogies alternatives De nombreuses écoles expérimentent des pédagogies alternatives : écocitoyennes, inversées, démocratiques, inspirées des pédagogies Montessori, Steiner ou encore Freinet. L’éducation des filles et des garçons : paradoxes et inégalités. Gaussel Marie (2016).

L’éducation des filles et des garçons : paradoxes et inégalités

L’éducation des filles et des garçons : paradoxes et inégalités. Dossier de veille de l’IFÉ, n°112 Disponible au format PDF : 112-octobre-2016 Dans les systèmes éducatifs mixtes, les filles et garçons reçoivent un enseignement considéré comme identique, mais qu’en est-il réellement ? On s’aperçoit que, malgré une meilleure réussite des filles à l’école (en termes de durée moyenne des études, de niveau moyen des diplômes, de taux de réussite aux examens), elles sont toujours sous-représentées dans les filières prestigieuses et porteuses d’emploi.

C’est à ces questions que s’attache à répondre notre dossier en s’intéressant aux mécanismes en jeu dans la construction des rôles sexués assignés aux filles et aux garçons pouvant mener à ces discriminations genrées. Les inégalités scolaires sont visibles dès l’âge de dix ans. Lutte contre les inégalités. La lutte contre les inégalités scolaires. L'inégalité face à l'éducation est la première des injustices contre lesquelles il faut lutter.

La lutte contre les inégalités scolaires

Or elle s'est accrue ces dernières années. Pour inverser la tendance, le Gouvernement s'est fixé un objectif : ramener à moins de 10% les écarts de réussite scolaire entre élèves. Deux réformes ont été menées de front : la refonte de la carte de l'éducation prioritaire et celle de l'allocation des moyens pour toutes les écoles et tous les collèges de France. Contenu publié sous la présidence de François Hollande du 15 mai 2012 au 15 Mai 2017 La réforme de l'allocation des moyens pour tous. Panorama des inégalités scolaires d’origine territoriale en France. Les inégalités scolaires d’origine territoriale sont peu explorées et demeurent taboues dans une République une et indivisible.

Panorama des inégalités scolaires d’origine territoriale en France

Aussi, le Cnesco a conduit une évaluation très fine des disparités scolaires d’origine territoriale en Île-de-France en se fondant sur la plus petite unité géographie établie par l’Insee, appelée IRIS ou plus communément, quartier. Ce découpage permet de révéler des inégalités invisibles à des niveaux d’études territorialement plus agrégés (par exemple au niveau communal). Cette évaluation s’est appuyée sur un éclairage national des inégalités socio-spatiales à l’école.

Elle révèle que dans des contextes socio-spatiaux et démographiques inégaux, l’Éducation nationale et les collectivités territoriales déploient des ressources (humaines, budgétaires, offre de formation…) qui s’avèrent très variables selon les territoires. La lutte contre les inégalités scolaires. Culture écrite et inégalités scolaires: Sociologie de l'« échec scolaire » - Bernard Lahire.

Les inégalités scolaires en France : évolutions, contradictions et paradoxes – Les Carnets du Cedrhe. Introduction. Moyse morgane.