Les grandes villes, moteur de la croissance démographique française. INFOGRAPHIE - Enregistrant la progression de sa population la plus faible depuis 2000, la France, forte de la croissance de ses grandes villes et de leurs aires d'influence, reste toutefois le pays le plus dynamique de l'Union européenne.
Au 1er janvier 2013, la France comptait 66 millions d'habitants, a annoncé mardi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans son bilan démographique. 63,9 millions en France métropolitaine et 2,1 millions dans les cinq départements d'outre-mer (dont 0,2 million à Mayotte, devenu département en 2011). Avec une augmentation d'un peu moins de 300.000 personnes, soit un taux de croissance de + 0,4 %, c'est la croissance démographique la plus faible depuis 2000. Malgré cela, la France reste le pays le plus dynamique de l'Union européenne d'un point de vue démographique, le taux de croissance de l'Europe étant de + 0,2 % en moyenne entre 2008 et 2013.
Influence parisienne «Restructurations industrielles» les chiffres clés de 2013. Urbanisation. 1.
Typologie de la ville L'urbanisation est un phénomène démographique se traduisant par une tendance à la concentration de la population dans les villes. Les seuils qui séparent le monde urbain du monde rural varient très sensiblement au niveau planétaire : l'annuaire de l'ONU recense en effet une centaine de définitions différentes de la population urbaine. Tandis que la France, l'Allemagne, Israël ou Cuba définissent la ville en retenant le seuil de 2 000 habitants agglomérés, les États-Unis et le Mexique ont opté pour celui de 2 500 habitants. La barre est parfois fixée plus bas : 200 habitants agglomérés suffisent en Suède pour parler d'unité urbaine et 1 000 au Canada. La démographie urbaine dépend de phénomènes tels que l'accroissement naturel, l'exode rural et la rurbanisation.
Le lexique de la ville agglomérationEnsemble formé d'une ville-centre et de ses banlieues. mégalopoleTrès grande agglomération urbaine résultant du regroupement de plusieurs conurbations. 1.1. 1.2. 2. 2.1.
Voir un front de périurbanisation (et l'artificialisation de la forêt)La Géothèque. On peut définir la périurbanisation par « la construction de nouveaux bâtiments, notamment des logements, à l’extérieur des villes.
La construction de lotissements pavillonnaires est caractéristique de l’espace périurbain et les périurbains sont les personnes qui vont habiter à l’extérieur de la ville tout en continuant d’y travailler » (source Bouron/Georges). C’est l’espace du logement individuel, de l’automobile et de la vie de famille (on peut voir la présence d’une école au centre, sur la bordure nord de la photo). Ces aménagements planifiés peuvent comme ici prendre la forme d’une excroissance très dense en marge du territoire communal et grignoter les espaces forestiers traditionnellement en périphérie du finage. A la manière d’un front de déforestation, on peut ici penser que la dynamique périurbaine, dans son extension, forme un front de périurbanisation.
Pourquoi le pavillon de banlieue ne fait plus rêver personne. L’espace urbain éclaire l’esprit du temps : il l’abrite autant qu’il le conditionne.
Un état d’âme se dévoile secrètement dans les plis de ses rues, de ses places et de ses agencements architecturaux. Sous les pavés, des plages de désirs et de déconvenues se cachent. L’histoire urbanistique française retiendra par exemple de la seconde moitié du XXe siècle que les citoyens rêvèrent alors en masse d’un mode d’habitation nouveau : le lotissement.
Un modèle inspiré de l’urbanisme nord-américain, pensé par le promoteur William Jaird Levitt (1907-1994) qui l’importa en Europe au début des années 1960. Son idée était d’acquérir des surfaces désertes de plusieurs hectares sur lesquelles se construisaient des résidences standardisées et bon marché, en dehors des villes, mais pas trop loin non plus : la réinvention du village français, à l’américaine. Remonter le temps.