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Séquence Louise Labé. Louise Labé, portrait de La Belle Cordière,1555 Pourquoi donc, aujourd’hui, s’intéresser aux sonnets de Louise Labé ? D’abord parce que cette œuvre correspond parfaitement à un objet d’étude qui concerne l’ensemble des classes de Première et dont l’intitulé est : Ecriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours. Ensuite parce que ce recueil de poésies peut permettre d’illustrer un autre objet d’étude, celui-là spécifique à la classe de Première littéraire : Vers un espace culturel européen : Renaissance et humanisme. Mais surtout, découvrir et étudier les Sonnets de Louise Labé, c’est être entraîné dans un univers poétique unique où, pour une fois, c’est l’homme qui est l’objet du désir amoureux !
L Une œuvre atypique Ecrits en 1555, les Sonnets nous livrent un point de vue féminin sur l’amour, entre douleur et plaisir, jouissance et désillusion. Une femme extraordinaire L’influence de l’antiquité Laure et Pétrarque. Le Pétrarquisme Petrarque Images pétrarquistes Le sonnet l l l l Las ! Sur le sonnet XIII de Louise Labé – langues de feu. Je disais deux choses à mes étudiants de licence 2, la semaine dernière, qui ont inspiré ce billet.
La première était que j’aurais aimé inclure dans le corpus un texte de Louise Labé, mais que pour traiter des “échos poétiques du Cantique des cantiques” ça ne s’y prêtait pas. Et je me suis rendue compte que nombre d’entre eux ne connaissaient pas Labé, ce qui m’a fait regretter de ne pas avoir tout de même fait en sorte de l’intéger au corpus. Et puis plus tard dans la séance, où nous étudiions un sonnet de Spenser, j’ai dit qu’il n’y avait rien de mieux pour décortiquer un sonnet que de se demander si la syntaxe collait avec la prosodie. Le temps manquait, je n’ai guère pu illustrer mon propos. J’ai voulu aller plus loin que ces deux allusions rapide et ai préparé pour les étudiants un document mis en ligne sur la page du cours, que je reproduis ci-dessous.
Louise Labé, sonnet XIII Je ne souhaitte encore point mourir. Et maintenant, le sens… Que dit le sonnet, dans le fond ? Aqualonne's Home. Le lyrisme amoureux dans la poésie du XVIème et XIXème siècle III Proposition de plan et d'idées pour commentaire composé sur le poème de Louise Labé " Tant que mes yeux pourront larmes épandre " Nous allons établir un plan en deux parties s'opposants à première vue mais dont le poème fait une jonction particulièrement intéressante. Ainsi, nous mettrons en avant les deux thèmes principaux et l'originalité de manière concise. La présente proposition montre la tonalité générale des parties et de la jonction, et précise les idées qui seront développées en montrant sur quels arguments issus du texte elles s'appuient ; lorsque l'interprétation découle d'une suite logique, pour éviter les répétitions nous ne diront pas à nouveau le vers de la citation.
Afin de faciliter la compréhension, des tableaux récapitulent les idées exprimées. b) Les regrets On trouve du regret dès lors qu'il y a un rappel d'évènements passés auxquels l'auteur semble devoir la tristesse du moment présent. Ô beaux yeux bruns... - Louise Labé - Commentaire littéraire. Plan de la fiche sur Ô beaux yeux bruns... De Louise Labé : Introduction Louise Labé (née à Lyon en 1524, décédée en 1566) a reçu une éducation complète, lisant le latin et l'italien, ce qui lui permit de s'inspirer de l’auteur italien Pétraque à qui on doit le recueil de 317 sonnets Canzoniese écrit en 1370.
Ainsi on retrouve dans les sonnets de Louise Labé l'évocation des tourments de la passion, de l'amour meurtri. Le sonnet est considéré comme la forme par excellence pour évoquer une situation amoureuse : il se compose de deux quatrains et de deux tercets. Le sonnet que nous allons étudier, "Ô beaux yeux bruns Problématique : Comment la poétesse exprime-t-elle l'amour et le désespoir ? Louise Labé Texte de Ô beaux yeux bruns... Ô beaux yeux bruns, ô regards détournés, Ô chauds soupirs, ô larmes épandues, Ô noires nuits vainement attendues, Ô jours luisants vainement retournée ! Ô ris, ô front, cheveux bras mains et doigts ! Louise Labé (1524-1566) Annonce des axes II- La plainte amoureuse.