La ville numérique ou numérisée-quelques pistes. Susciter la parole des cyclistes : traces GPS et vidéos au service de l’entretien. Matthieu Adam, Nathalie Ortar, Luc Merchez, Georges-Henry Laffont et Hervé Rivano La notion de cyclabilité (bikeability) s’est imposée dans le champ scientifique – géographie des transports, aménagement – et dans celui de l’urbanisme opérationnel pour désigner la capacité variable des espaces à accueillir, faciliter et sécuriser les pratiques cyclistes.
À l’image de la marchabilité (walkability), dont elle s’inspire, la cyclabilité vient qualifier le potentiel cyclable d’un environnement urbain. La littérature (Winters et al. 2016; Nielsen et Skov-Petersen 2018) suggère que plus la cyclabilité d’un espace est élevée — dans l’environnement urbain en général, dans une rue ou un quartier —, plus les cyclistes sont nombreux et plus ils privilégient cet espace lors de leurs déplacements.
Notre hypothèse est que les pratiques cyclistes relèvent autant d’aptitudes physiques que de la culture. Les pratiques sont composées de nombreux éléments hétérogènes (Reckwitz 2002). Figure 1. Figure 2. On the Use of City Bikes to Make the City Even Smarter - Inria. Abstract : These last years have witnessed the riseof the smart cities and several mechanisms to renderthe cities more sustainable and more energy-efficient.Among all different aspects is transportation and urbanbike development. Besides the growing enthusiast provokedby bicycles and the benefit for health they bring,there still exists some reluctance in using bikes becauseof safety, road state, weather, etc. To counter-balancethese feelings, there is a need to better understandbicycle users habits, path, road utilization rate in orderto improve the bicycle path quality.
In this perspective,in this paper, we propose to deploy a set of mobilesensors on bicycles to gather this different data and toexploit them to make the bike easier and make peoplewant to ride bicycles more often. Such a network willalso be useful for several entities like city authoritiesfor road maintenance and deployment, doctors and environmentauthorities, etc. Implicit GPS-based bicycle route choice model using clustering methods and a LSTM network - Inria.
Abstract : Biking is gaining in popularity all around the world as a healthy and environmentally friendly mode of transportation. Urban policies tend to encourage citizens to use bicycles. This can be done by creating new cycling infrastructures, the renovation of old ones or the deployment of bike-sharing systems (BSS). These policies having a cost, understanding and predicting the behavior of cyclists has become a necessity in order to optimize them. Classical methods analyzing cyclists’ route choices use external factors and generated choice sets of paths along with a logit model to create a discrete route choice model. Nevertheless, few studies focus on the predictive capacity that this type of model can offer. In this paper, we developed a prediction-centered bicycle route choice model. Towards WSN-aided Navigation for Vehicles in Smart Cities: An Application Case Study. - Inria. Abstract : With the emergence of Smart City concept, Wireless Sensor Networks (WSNs) become one of the key technologies for instrumenting the city, and thus providing its inhabitants with various services meant to improve their daily life.
One of the identified applications is Smart Street Lightning, where the lamps are in a mesh network for remote control and maintenance purposes. This paper proposes Ubiquitous Navigation System (UNS), a WSN-based navigation system, which takes benefit from the Smart Street Lightning system to provide a local navigation service. The positioning part of the system uses Angle of Arrival (AoA) measurements to estimate the vehicle position on the map. Based on a realistic network scenario, extracted from a city map using Google Maps, we study the performance of Triangulation using AoA in a smart urban environment that exhibits topology related constraints.
Routes et Ouvrages d’Art Diversiformes, Augmentés & Intégrés – ROAD-AI. La gestion intégrée de patrimoine d’infrastructure est une démarche visant à concilier les enjeux de long terme avec les contraintes de court terme et les logiques opérationnelles. L’objectif est de disposer d’infrastructures de transport plus durables, plus sûres et plus résilientes grâce à une gestion efficace, efficiente et responsable.
Pour y parvenir, le CEREMA et Inria s’allient dans ce Défi qui vise à dépasser les verrous scientifiques et techniques pour inventer la gestion patrimoniale de demain au bénéfice des opérateurs routiers : (i) bâtir un « jumeau numérique » de la route et de son environnement à l’échelle d’un réseau complet ; (ii) définir des « lois » de comportements de la chaussée ; (iii) instrumenter les ponts et tunnels à l’échelle système et exploiter en temps réel les données ; (iv) définir des méthodes de planification stratégique des investissements et de maintenance.
3M’AIR – Mesures citoyennes mobiles et modélisation : qualité de l’air et îlots de chaleur à Lyon (2018) – IMU – Intelligence des Mondes Urbains. Résumé du projet L’étude de la qualité de l’air et des îlots de chaleur en milieu urbain, dans le contexte du changement climatique, constitue aujourd’hui deux problématiques complémentaires qui se prêtent à la pluridisciplinarité de par la mesure et la modélisation des phénomènes. En effet, la qualité de l’air locale est modifiée par l’îlot de chaleur urbain, puisqu’il influence à la fois les caractéristiques de la couche limite de l’atmosphère et la circulation de l’air localement. Par ailleurs, l’efficacité des actions menées par les politiques publiques d’aménagement du territoire pour faire face à ces deux problématiques, est fortement liée à la connaissance fine de la température et de la qualité de l’air à des échelles locales puisque les effets des politiques climat et qualité de l’air sont parfois contradictoires. Fekih et al AINA2020.
ÇA VA CHAUFFER !. Un kit pédagogique sur la mesure des… | by Lou Herrmann | Anthropocene 2050 | Medium. L’École Urbaine de Lyon (EUL) s’est associée à Fréquence Écoles, association spécialisée dans l’éducation aux médias et au numérique, pour construire un kit pédagogique d’éducation à la donnée numérique environnementale : « Ça va chauffer! ». Ce projet s’inscrit au sein du studio Ville Intelligente/Ville Apprenante de l’EUL dans le module « Apprentissage » dédié à la question des compétences et savoirs à acquérir pour devenir acteur dans la ville intelligente.
S’appuyant sur les résultats d’une recherche sur les îlots de chaleur urbains menée dans trois écoles en partenariat avec la ville de Villeurbanne, l’EUL et Fréquence Écoles ont élaboré du matériel pédagogique à destination des scolaires de cycle 3. Origine & objectifs du projet À l’origine de « Ça va chauffer » : un projet de recherche sur les îlots de chaleur urbains dans les cours d’école à Villeurbanne. En ville, on observe un phénomène météorologique très particulier appelé îlot de chaleur urbain. Objectifs pédagogiques. » Comment se protéger de la pollution urbaine ? « La ville intelligente et apprenante doit sensibiliser et accompagner ses futurs citoyens pour qu’ils soient prêts à appréhender ces enjeux et ce qui est, pour nous, une révolution numérique, pour eux la réalité dans laquelle ils grandiront. Mais elle peut surtout se construire en se nourrissant du regard des enfants, moins enfermés dans nos certitudes d’adultes.
Leur imagination, bien accompagnée, est parfois impressionnante de pertinence, y compris sur un sujet aussi technique, technologique et scientifique. » Atmo Auvergne-Rhône-Alpes à l’Ecole Urbaine de Lyon. À portée de capteurs. Peur sur la ville. La sécurité numérique pour l’espace urbain en France. Abstract : In Nice, Marseilles, Saint-Etienne and Valenciennes, "safe city" projects – the securitized version of “smart cities” – are currently under development. In addition to "smart" CCTV, where algorithms enable to detect crowd movements, violence and intrusion, so-called "hypervision" platforms link the analysis of diverse local and national files with online big data in order to prevent crime.
Who participates in this rise of "safe cities"? What are the effects on cities and their inhabitants of this way of measuring risks and preventing them – or perhaps, of the instrumentalizing of these risks? I look here at the development of digital urban security systems in France. The first part focuses on the construction of the digital security market for urban spaces, placing it in the context of transformations in the private security market and the development of an industrial security policy, in which the security of major events (such as the Olympic games) plays a central role.