Gary Becker, un économiste américain qui a obtenu le prix Nobel en 1992, veut montrer que les choix des individus dans les domaines les plus variés de la vie sociale découlent d’un arbitrage coûts/avantages visant à maximiser leur satisfaction.
Il appliquera notamment cette analyse à l’éducation. Il appelle capital humain l’ensemble des connaissances et des compétences de l'individu, dont une partie est innée et l’autre acquise à travers l’éducation ou la formation, qui augmentent son efficacité productive.
Une personne qui engage des dépenses en vue d’améliorer ses connaissances réalise donc un investissement en capital humain puisqu’elle espère un accroissement de ses revenus futurs. Un individu rationnel poussera ses études jusqu’au moment ou ses revenus anticipés égaliseront les dépenses engagées.
D’après D’Agostino (dir), Dictionnaire des auteurs en sciences économiques et sociales, Bréal, 2003.