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L'art du portait en France XIXe - XXIe siècles

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La liste indicative d'œuvres de référence à l'appui du programme est :

Œuvres plastiques et graphiques :

- Ben (Benjamin Vautier dit), Ben le bon, Ben le méchant, 1995, sérigraphie, 42 x 28,5 cm, coll. part.

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- Blanche Jacques-Émile, Jeanne Julie Régnault, sociétaire de la Comédie-Française, 1889, pastel sur toile, 157 x 76 cm. Musée national du château de Versailles ;

- Boldoni Giovanni, Le comte Robert de Montesquiou, 1897, huile sur toile, 116 x 82 cm. Musée d'Orsay, Paris ;

- Carpeaux Jean-Baptiste, Le prince impérial et son chien Néro, 1865, marbre, 140 x 65,4 x 61,5 cm. Musée d'Orsay, Paris ;

- César (César Baldaccini, dit), Victoire de Villetaneuse, 1965, fer soudé, 223 x 90 x 100 cm. Nouveau musée national de Monaco ;

- Claudel Camille, L'implorante, 1899, bronze, 28,6 x 34,6 x 21 cm. Musée Rodin, Paris ;

- Dantan Jean-Pierre, Portrait-charge de Franz Liszt, dit à la chevelure, 1836, plâtre, h 24 cm. Musée Carnavalet, Paris ;

- Dubuffet Jean, Personnage hilare (portrait de Francis Ponge), 1947, huile et plâtre sur carton, 60,5 x 45,5 cm. Stedelijk Museum, Amsterdam ;

- Foujita, Autoportrait dans l'atelier, 1926, huile sur toile, 81 x 60,5 cm. Musée des beaux-arts de Lyon ;

- Freund Gisèle, André Gide, Paris, 1938, épreuve chromogène, 30,5 x 20,5 cm. Centre Pompidou - Musée national d'art moderne, Paris ;

- Ingres Jean-Auguste Dominique, Napoléon 1er sur le trône impérial, 1806, huile sur toile, 260 x 163 cm. Musée de l'Armée ;

- Journiac Michel, Hommage à Freud, 1972, impression noir et blanc sur papier, 34 x 23,5 cm. Courtesy galerie Patricia Dorfmann, Paris ;

- Krull Germaine, Autoportrait à l'icarette, v. 1925, tirage gélatino-argentique, 23,6 x 17,5 cm. Centre Pompidou-musée national d'art moderne, Paris ;

- Lartigue Jacques-Henri, Valéry Giscard d'Estaing, 1974, photographie positive couleur, ©La Documentation française. Bibliothèque nationale de France, Paris ;

- Matisse Henri, Nu assis, 1909, huile sur toile, 33,5 x 41 cm. Musée de Grenoble ;

- Opalka Roman, 1965/1 à l'infini, détail 2075998, 1965, photographie noir et blanc, 31 x 24 cm. Centre Pompidou - musée national d'art moderne, Paris ;

- Pei-Ming Yan, Funérailles pape Jean-Paul II, 2003, huile sur toile, 250 x 250 cm. Coll. part. ;

- Philipon Charles, Les poires, lithographie, parue dans La caricature n° 56, 24 novembre 1831 ;

- Picasso Pablo, Homme nu assis, 1908-1909, huile sur toile, 96 x 76 cm. Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut (LaM), Villeneuve d'Ascq ;

- Rheims Bettina, Sarah Constantin, Délivrez-nous du mâle, 2017, photographie positive couleur, 145 x 108 cm. Courtesy galerie Xippas ;

- Signac Paul, Opus 217. Sur l'émail d'un fond rythmique de mesures et d'angles, de tons et de teintes. Portrait de Félix Fénéon, 1890, huile sur toile, 73 x 92 cm. Museum of Modern Art, New York ;

- Veilhan Xavier, Tony 2016, aluminium et peinture polyuréthane, 175, 67 x 50 cm. Galerie Nara Roesler, coll. part.

Œuvres cinématographiques et vidéographiques :

- Cavalier Alain, Six Portraits XL, 2017 ;

- Clouzot Henri-Georges, Le mystère Picasso, 1955 ;

- Gance Abel, Napoléon, 1927 ;

- Mnouchkine Ariane, Molière, 1978 ;

- Ophuls Max, Lola Montes, 1955 ;

- Pialat Maurice, Van Gogh, 1991 ;

- Pollet Jean-Daniel et FARGIER Jean-Paul, Jour après jour, 2006 ;

- Tati Jacques, Mon oncle, 1958 ;

- Varda Agnès, Les plages d'Agnès, 2008.

Œuvres musicales :

- Bizet Georges, Carmen, 1875 ;

- Brel Jacques, Les flamandes, 1959 ;

- Prévert Jacques, Kosma Joseph, interprété par Montand Yves, Barbara, 1946 ;

- Ravel Maurice, Daphnis et Chloé, 1912 ;

- Saint-Saens Camille, Le carnaval des animaux, 1886.

Œuvres théâtrales, œuvres chorégraphiques et performances :

- Anouilh Jean, Antigone, 1944, notamment dans la mise en scène de Nicolas Briançon au théâtre Marigny, 2003 ;

- Beckett Samuel, En attendant Godot, 1952, notamment dans la mise en scène de Luc Bondy au théâtre de l'Odéon, 1999 ;

- Gallienne Guillaume, Les garçons et Guillaume, à table !

, 2008, notamment dans la mise en scène de Guillaume Gallienne au théâtre de l'Ouest parisien, 2008 ;

- Li Blanca, Salomé, 1995, créé au Quartz de Brest en octobre 1995 ;

- Musset Alfred de, Lorenzaccio, 1834, notamment dans la mise en scène de Franco Zeffirelli à la Comédie française, 1977.

Bande dessinée :

- Brétécher Claire, Agrippine, éd. Claire Brétécher, 1988. L'art du portrait en France, XIXe - XXIe siècles | HDA. Dossier de presse le portrait dans la peinture en bretagne. Portraits de Cézanne - 2017-06-13 | Musée d'Orsay. L'exposition explore les particularités esthétiques et thématiques de Cézanne dans cet exercice particulier, notamment comment il instaure un dialogue entre des oeuvres complémentaires et réalise de multiples versions d'un même sujet.

Une approche chronologique du Cézanne portraitiste permet d'étudier son évolution, en s'attardant sur les variations qui apparaissent dans la continuité de son style et de sa méthode. Portraits de Cézanne pose également la question de sa conception de la ressemblance et de l'identité du modèle, ainsi que celle de l'influence qu'ont pu avoir certains d'entre eux dans ses choix et dans le développement de sa pratique. Les oeuvres présentées, venues de collections privées et de prestigieux musées du monde entier, vont du remarquable portrait de l'oncle Dominique datant des années 1860, jusqu'aux ultimes représentations de Vallier, le jardinier de Cézanne à Aix-en-Provence, réalisées peu de temps avant la mort de l'artiste en 1906.

Statues ou silhouettes ? Portraits de l’artiste en grand homme à l’aube de la Troisième République. 1La Troisième République, dans la continuité de la tradition révolutionnaire et de l’attrait du xixe siècle tout entier pour la biographie, a développé comme aucun autre régime auparavant un culte des grands hommes, exposant aux yeux des citoyens des figures exemplaires érigées en modèles [1][1]Nous renvoyons, pour l’analyse de ce phénomène, au numéro de la…[1]Nous renvoyons, pour l’analyse de ce phénomène, au numéro de la…. Le panthéon républicain qui se développe dès 1870 accueille en son sein des figures très diverses, et parmi elles des figures d’artistes.

Ce « triomphe des héros culturels [2][2]Jules Hargrove, « Les Statues de Paris », La Nation. Les Lieux…[2]Jules Hargrove, « Les Statues de Paris », La Nation. Les Lieux… » se fonde en partie sur l’héritage du romantisme qui a, le premier, suggéré pour l’artiste non seulement une place à part dans la société, mais aussi une responsabilité collective. J’ai vu quelque part un plâtre du masque pris sur Beethoven après sa mort.

L’Image de la femme d’Armand Dayot (1899), une lecture baudelairienne du portrait féminin. 1En décembre 1899, paraît chez Hachette, à l’occasion des étrennes de fin d’année, L’Image de la femme [1][1]Armand Dayot, L’Image de la femme, Paris, Librairie Hachette &…[1]Armand Dayot, L’Image de la femme, Paris, Librairie Hachette &…, luxueux ouvrage signé Armand Dayot (1851-1934) [2][2]De nombreux points évoqués dans cet article au sujet de la…[2]De nombreux points évoqués dans cet article au sujet de la…. L’inspecteur des Beaux-Arts et écrivain d’art y présente sur près de quatre cents pages, et à travers plus de trois cents illustrations, un large échantillon de portraits de femmes de toutes les époques, de « l’Antiquité à nos jours ». 4L’Image de la femme emboîte le pas au Peintre de la vie moderne, tant dans son vocabulaire que dans son analyse. 6Ainsi, il serait possible de voir dans les portraits de femmes non seulement un reflet fidèle de leur époque dans toutes ses particularités historiques et nationales, mais aussi la quintessence de l’art d’un artiste.

Baudelaire, portraitiste et théoricien du portrait. 1Interprète et protagoniste de l’ère de l’image, Baudelaire a revendiqué, tout au long de son œuvre, sa « grande », « unique » et « primitive passion » : « glorifier le Culte des images [1][1]Fo 68 ; Fusées. Mon cœur mis à nu […], édition d’André Guyaux,…[1]Fo 68 ; Fusées. Mon cœur mis à nu […], édition d’André Guyaux,…. » Cette célèbre affirmation de Mon cœur mis à nu établit non pas une célébration de l’« image » mais de son « Culte » – une fonction active, comme relevé par Rémi Brague [2][2]Rémi Brague, Image vagabonde. Essai sur l’imaginaire…[2]Rémi Brague, Image vagabonde.

Essai sur l’imaginaire…. Et, dans une notice autobiographique, vraisemblablement rédigée au début de 1860, le poète décrit son « goût permanent, depuis l’enfance, de toutes les images et de toutes les représentations plastiques [3][3]Charles Baudelaire, Œuvres complètes, texte établi, présenté et…[3]Charles Baudelaire, Œuvres complètes, texte établi, présenté et… ». Dans ton île, ô Vénus ! Figurer la violence. Portraits d’assassins dans le roman balzacien [1] 1« S’il était possible […] d’avoir un dessin exact de ceux qui périssent sur l’échafaud, la science de Lavater et celle de Gall prouveraient invinciblement qu’il y avait dans la tête de tous ces gens […] des signes étranges [2][2]Honoré de Balzac, Une ténébreuse affaire, Paris, Gallimard,…[2]Honoré de Balzac, Une ténébreuse affaire, Paris, Gallimard,…. » Si ces propos du narrateur balzacien participent pleinement d’une conception « sémaphorique [3][3]Philippe Hamon, Imageries.

Littérature et image au xixe siècle,…[3]Philippe Hamon, Imageries. Littérature et image au xixe siècle,… » du corps au fondement de la physiognomonie et de la phrénologie, ces quelques lignes contiennent avant tout la célébration du portrait comme médium privilégié d’une figuration du mal. 2Mais faire du portrait littéraire de criminel une illustration de la violence tend à confondre plastique et énergie, image et acte et, par là même, description et narration. Le portrait nouveau dossier pédagogique. Alter ego. Enfin une histoire ambitieuse pour un genre en constante évolution. À travers plus de 250 photographies – du daguerréotype à l’ère numérique –, ce livre propose une histoire ambitieuse du portrait en photographie.

Phillip Prodger retrace un large éventail d’usages et d’influences dans les domaines de l’anthropologie, de la mode, de la publicité, de la photographie narrative, documentaire ou vernaculaire.Son approche est originale : non pas une histoire linéaire, mais un parcours thématique transversal aux époques. La pratique du studio comme celle du selfie, sont mises en perspective du XIXe siècle à aujourd’hui comme pratiques sociales et intimes (à la recherche de mon identité, mise en scène de soi). Rubens Portraits princiers CR 1. Erika Wicky Le portrait photographique : des « trivialités du visage » à la « ressemblance intime » [1] Edmond About, Voyage à travers l’exposition des beaux-arts, Paris, Hachette, 1855. [2] Elizabeth Anne McCauley, Industrial Madness : Commercial Photography in Paris 1848-1871, New Haven and London, Yale University Press, 1994. [3] Paul-Louis Roubert, L’Image sans qualités : les Beaux-Arts et la critique à l’épreuve de la photographie (1839-1859), Paris, Éditions du patrimoine, 2006. [4] Charles Baudelaire, « Le public moderne et la photographie » [1859], Écrits sur l’art, Paris, Gallimard, 2003, p. 274.

Peu avant, Edmond About écrivait au sujet de Meissonnier : « On voit qu’il consulte la photographie, comme Molière consultait sa servante. Portraits sculptés | Musée Rodin. Le XIXe siècle est celui de la "statuomanie", et de la vogue du portrait sculpté, en pied ou en buste, lancée dès le XVIIIe siècle. Dans pareil contexte, il n’est guère étonnant que Rodin, à l’instar de la plupart de ses contemporains sculpteurs, consacre une part importante de son activité à la réalisation de bustes et de portraits. Si les commandes de portraits génèrent en effet des rentrées d’argent régulières - Auguste Jal ira même jusqu’à écrire que c’est "le pot-au-feu" du sculpteur —, elles permettent aussi au sculpteur d’accéder à la reconnaissance publique et critique, grâce aux réseaux de collectionneurs et mécènes souvent friands de ce type d’œuvres, et au prestige des modèles - l’écrivain Victor Hugo, le Pape Benoît XV, l’homme d’état Georges Clémenceau... - qui rejaillit sur l’auteur de leur portrait.

Saisir la vie intérieure du modèle L’entourage de Rodin Sa « première bonne sculpture » Des portraits conventionnels à la saisie « sur le vif » Les monuments publics Les variations. - Portraits/Visages - Portrait et photographie. Portraits de France - Une autre histoire de France | Musée de l'Homme. Parcours Le Portrait Musée des Beaux-arts de Caen. Sylvain Maresca Le portrait dans l'art contemporain. Place des portraits. Qui a eu l’idée de faire le premier portrait, et pourquoi ? Un historien latin, Pline l’Ancien, nous raconte qu’une jeune fille avait un amoureux qui allait partir en voyage. Elle désirait garder son image auprès d’elle. Alors elle dessina sur le mur de sa chambre l’ombre du visage de son amoureux projetée par une lampe.

Son père, qui était potier, réalisa une empreinte de ce dessin et en fit ensuite un relief modelé. C’est donc l’amour qui serait à l’origine du premier portrait ! La ressemblance d’un portrait avec son modèle varie. Portraits en tous genres, de toutes époques, sur tous supports, cette présentation ne prétend pas constituer un panorama exhaustif de l’art du portrait. L’exposition « Place des Portraits » résulte d’un partenariat entre la Ville de Montreuil et Paris Musées. Commissaire : Vincent Gille, maison Victor Hugo.

Le Prince impérial et son chien Néro. Au détour de l’allée d’un parc, un enfant se promène avec son chien, un instant immortalisé dans le marbre par un sculpteur [ image 1 ]. L’ensemble est si charmant et l’enfant si célèbre qu’il en existe de nombreuses répliques et réductions, dont celle-ci, en plâtre, conservée au Palais des beaux-arts de Lille [ image principale ]. Une commande impériale À la fin de l’année 1864, Napoléon III, alors empereur des Français, commande à Jean-Baptiste Carpeaux une statue représentant son fils Louis Napoléon, à l’image de celle réalisée par François-Joseph Bosio montrant Henri IV enfant et conservée au musée du Louvre [ image 6 ]. L’ensemble est payé 15 000 francs, une somme prise sur la cassette personnelle de l’empereur.

Carpeaux réalise de nombreuses esquisses de l’enfant dans différentes attitudes [ image 5 ], travaille son buste nu [ image 4 ] puis s’attaque à la sculpture en avril 1865. Un enfant, tout simplement Une œuvre de propagande ? Statuaire et hommages Pour les pleurs de ta mère, Le portrait au XIXe siècle - Musée de Grenoble. Baccalauréats général et technologique. Les objets d'étude du programme de l'enseignement optionnel d'histoire des arts en classe de première sont définis et renouvelés par publication au Bulletin officiel de l'éducation nationale.

Ils portent sur un genre, une forme, une pratique, un courant, une tendance ou un mouvement artistique, définis chronologiquement et géographiquement. Une liste limitée d'œuvres de référence est publiée à titre indicatif, à l'appui du programme limitatif. À compter de la rentrée scolaire 2020, l'objet d'étude retenu est : L'art du portrait en France, XIXe - XXIe siècles La liste indicative d'œuvres de référence à l'appui du programme est : Œuvres plastiques et graphiques : - Ben (Benjamin Vautier dit), Ben le bon, Ben le méchant, 1995, sérigraphie, 42 x 28,5 cm, coll. part - Blanche Jacques-Émile, Jeanne Julie Régnault, sociétaire de la Comédie-Française, 1889, pastel sur toile, 157 x 76 cm.

. - Boldoni Giovanni, Le comte Robert de Montesquiou, 1897, huile sur toile, 116 x 82 cm. Œuvres musicales : L’art contemporain du portrait - Ép. 2/5 - Le portrait. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. De l'art du portrait au cinéma : un corps à corps ? Portraits de Cézanne - 2017-06-13 | Musée d'Orsay.

L'exposition explore les particularités esthétiques et thématiques de Cézanne dans cet exercice particulier, notamment comment il instaure un dialogue entre des oeuvres complémentaires et réalise de multiples versions d'un même sujet. Une approche chronologique du Cézanne portraitiste permet d'étudier son évolution, en s'attardant sur les variations qui apparaissent dans la continuité de son style et de sa méthode. Portraits de Cézanne pose également la question de sa conception de la ressemblance et de l'identité du modèle, ainsi que celle de l'influence qu'ont pu avoir certains d'entre eux dans ses choix et dans le développement de sa pratique. Les oeuvres présentées, venues de collections privées et de prestigieux musées du monde entier, vont du remarquable portrait de l'oncle Dominique datant des années 1860, jusqu'aux ultimes représentations de Vallier, le jardinier de Cézanne à Aix-en-Provence, réalisées peu de temps avant la mort de l'artiste en 1906.

Dossier thématique - Le Portrait. Parcours « Le portrait. Peinture et sculpture en France entre 1850 et 1900 » | Musée d'Orsay. La pratique du portrait, individuel ou de groupe, est aujourd'hui banalisée par l'usage amateur de la photographie numérique et sa diffusion instantanée par les réseaux de communication. Cette pratique d'apparence spontanée s'inscrit cependant dans une longue histoire du portrait peint, sculpté, photographié et en reprend de nombreux codes.

Les collections du musée d'Orsay représentent à ce titre une courte période, entre 1848 et 1914, mais révèlent pour ce genre artistique une extraordinaire diversification des modes de représentation et des usages du portrait. Qu'est-ce qu'un portrait ? Toute représentation de figure humaine ne peut être considérée comme un portrait. Petit historique du genre du portrait jusqu'au XIXe siècle L'art funéraire égyptien comporte d'importants ensembles de figures individualisées, qu'il s'agisse du défunt lui-même ou des personnages qui l'accompagnent dans les scènes diverses qui sont représentées. Le portrait connaît au XVe siècle un véritable essor.