PRESSE : Pour le Snes, la réforme du lycée aggrave les inégalités d'orientation. Censée casser la hiérarchie des filières et libérer les ambitions des élèves, la réforme Blanquer fait le contraire si l'on en croit une étude publiée par le Snes.
Sans prétendre à la représentativité elle porte quand même sur 4000 lycéens d'une vingtaine de lycées de plusieurs académies. Selon l'étude, l'analyse des choix de spécialités (triplettes) demandées par les élèves montre que les filières se reconstituent en aggravant les inégalités sociales, de genre et territoriales. Reconstitution de filières dissoutes " Les statistiques présentées dans cette note doivent être maniées avec précaution, car la collecte des données repose sur les remontées d'établissements dans lesquels des militants SNES ont pu y avoir accès, soit pour leurs classes, soit pour l'ensemble de l'établissement. PRESSE : Même avec la suppression des séries, la filière scientifique va rester privilégiée par les élèves.
La réforme du lycée, qui doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine et supprimer les séries (L, ES et S), ne changera rien à la prédominance d’une filière scientifique, a affirmé le syndicat Snes-FSU, le premier syndicat dans le secondaire, dans une étude publiée ce jeudi.
Les lycéens suivront désormais un tronc commun et trois spécialités en Première, ramenées à deux en Terminale. Selon l’étude du syndicat, les trois spécialités centrales de l’actuelle série S (maths, SVT, physique-chimie) sont demandées par plus de 50 % des élèves, soit la même proportion que la filière S l’an dernier (53 % des élèves de 2nde passés en 1re générale). Les spécialités de la série S beaucoup plus demandées par les bons élèves Les triplettes de type « économie et social » représentent, elles, entre un quart et un tiers des vœux des élèves, et les triplettes « littéraires » environ 15 %.
PRESSE : La réforme des lycées de Blanquer ne remettrait pas en cause "les inégalités sociales de parcours scolaires", selon une étude. EFFETS - Selon une première enquête réalisée par le SNES-FSU concernant l’effet du projet de loi du ministre de l'Education sur les choix d’orientation des élèves actuellement en seconde, les "hiérarchies de prestige" entre formations sont toujours à l’œuvre.
Détails. 18 avr. 09:29 - La rédaction de LCI La suppression des séries générales S, ES et L au profit d'un "libre choix" de spécialités aura-t-elle raison des "hiérarchies de prestige" entre formations ? Pas en croire une première enquête menée par le SNES-FSU, syndicat majoritaire dans le second degré, et portant sur l’effet de la réforme Blanquer sur les choix d’orientation des élèves. THREAD : pour celles et ceux qui ne voient pas où est le scoop… PRESSE : Réforme du lycée : la situation se dégrade pour les filles et les élèves des milieux populaires, alerte le SNES-FSU. Le syndicat enseignant SNES-FSU dévoile jeudi 18 avril les résultats d'une étude menée auprès de 4 000 élèves de seconde sur les conséquences de la suppression des filières, prévue par la réforme qui doit entrer en vigueur à la rentrée prochaine pour les classes de première.
Pour Valérie Sipahimalani, la réforme ne résout "pas du tout" le problème de la prédominance de la filière scientifique, au contraire. Et elle renforce encore les inégalités. Avec la réforme du lycée, "la situation se dégrade" pour les filles et "les élèves de milieux populaires", affirme ce jeudi sur franceinfo Valérie Sipahimalani, secrétaire générale adjointe du SNES-FSU. franceinfo : Selon votre étude, la réforme du lycée et la suppression des bac L, ES, et S va-t-elle casser la prédominance de la filière scientifique ? Valérie Sipahimalani : Pas du tout, on a encore la moitié des élèves qui se dirigent vers la filière scientifique qui n'existe soi-disant plus. PRESSE : La réforme du lycée change-t-elle les comportements des élèves? Lors de la présentation sur papier glacé il y a un an, la réforme du lycée avait l’objectif de rebattre les cartes, en luttant contre les déterminismes sociaux.
La suppression des séries S, ES et L allait dans ce sens, pour tordre le cou à cette filière scientifique, considérée comme la voie royale. Dans le nouveau lycée, les élèves de seconde choisissent trois spécialités en première et deux en terminale. Sur le papier (toujours), ils sont totalement libres de composer et peuvent suivre des cours dans le lycée voisin si d’aventure leur spécialité fétiche n’était pas proposée dans leur bahut.
PRESSE : Même avec la réforme des lycées, les filles restent littéraires et les garçons scientifiques. PRESSE : La réforme des lycées ne change rien dans le choix d'orientation des élèves, selon une étude du SNES-FSU. Les "hiérarchies de prestige" entre formations sont toujours à l’œuvre dans les choix des spécialités, selon le syndicat, malgré la prochaine mise en place de la réforme Blanquer.
La réforme du lycée, qui entrera en vigueur à la rentrée 2019, va-t-elle corriger les défauts du système actuel, et notamment la prédominance de la série scientifique ? Non, selon le SNES-FSU qui révèle une étude jeudi 18 avril, que franceinfo a pu consulter en exclusivité. Selon le syndicat, "la suppression des séries au profit d'un ‘libre choix’ de ‘spécialités’ n'a absolument pas remis en cause la domination quantitative de la série S dans le lycée". Le SNES-FSU a réalisé "une première enquête quantitative concernant l’effet de la réforme Blanquer sur les choix d’orientation des élèves actuellement en seconde". VIDEO V.SIPAHIMALANI : Enquête #LycéeBlanquer : des inégalités renforcées. RESULTATS DE L'ENQUETE SUR LES VOEUX DES LYCEENS. Le SNES-FSU a pu réaliser une enquête sur les choix d’orientation des élèves actuellement en 2nde GT.
On trouvera dans le document en fin d’article des résultats beaucoup plus détaillés et complets. Un constat massif s’impose : la réforme Blanquer ne remet absolument pas en cause les inégalités sociales de parcours scolaires et les hiérarchies entre ces parcours. La dernière réforme des lycées généraux et technologiques , en date de 2010 et pilotée par JM Blanquer alors directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO), a créé bien plus de problèmes qu’elle n’en a résolus.
La réforme que le ministre Blanquer veut imposer aujourd’hui prétend donner plus de « liberté » aux élèves. Communiqué SNES FSU : Toutes nos craintes se confirment. Le SNES-FSU a réalisé une étude portant sur 18 lycées couvrant les vœux de 4000 élèves de Seconde.
Les filières ont disparu sur le papier, mais la filière S subsiste dans les faits pour plus de 50% des élèves. A la hiérarchie des filières fait place une hiérarchie des « spécialités » que les élèves choisissent selon leurs résultats. Les inégalités entre filles et garçons repartent à la hausse : alors que l’écart d’accès filles/garçons dans la série L était de 10 points en 2017, l’écart sur la spécialité « Humanités, littérature et philosophie » atteindra les 18 points.