Page d'accueil du site des Lettres volées. Les Faux-monnayeurs et le Journal des Faux-monnayeurs. Détails Catégorie : En Terminale littéraire Les 4° Journées Catherine Gide ont eu lieu les 13 et 14 mai 2017 au Lavandou (83) et ont mis à l'honneur Les Faux-monnayeurs et son Journal. Les captations vidéos effectuées par Canopé 83 - Toulon sont mises à votre disposition ici: Président de l'Association des Amis d'André Gide: Gide avant le "Journal des Faux-monnayeurs" : données biographiques et problèmes induits "Les Faux-monnayeurs", roman symbolique Dimension morale et roman d'apprentissage "Les Faux-monnayeurs" comme critique du roman La marche vers le roman : à partir des "Cahiers d’André Walter", pratique et réflexion de la forme narrative avec le roman comme horizon "Le Journal des Faux-monnayeurs", construction d'une pratique roman "La Compagnie des auteurs" sur France Culture a consacré plusieurs émissions à Gide en ce mois de mai 2017.
JP. Le roman et son lecteurpar NRP-VIDEOS L'art de la compositionpar NRP-VIDEOS. RTS Emission 1 André Gide L'humeur vagabonde du 13.04.2015. La parution, voici quelques années, du Journal de Gide dans une version non expurgée (Pléiade) fut lʹoccasion de refaire connaissance. Certes lʹœuvre nʹest plus beaucoup lue, si ce nʹest en ses aspects autobiographiques ( LʹImmoraliste , Si le grain ne meurt ), mais lʹhomme est toujours aussi extraordinaire. Dʹailleurs, on a pour lʹapprocher un autre document de première main, les Cahiers de la Petite Dame (Gallimard): pendant quarante ans, sa très proche amie Maria Van Rysselberghe, avec laquelle il fit parfois appartement commun, prit des notes à son insu "pour servir à une histoire dʹAndré Gide", celui quʹelle surnommait Bypeed .
Et puis nous disposons de grandes biographies. Deux sont incomplètes: Jean Delay et Claude Martin se sont arrêtés en chemin. Mais la majestueuse entreprise de Franck Lestringant, en deux volumes considérables, l'un sous-titré L'éveilleur , l'autre L'inquiéteur , fait un double portrait de cet homme-Protée. André Gide par Henri Queffélec [1969] [journal d'André GIDE] André Gide. Pour les articles homonymes, voir Gide. Œuvres principales André Gide, est un écrivain français, né à Paris 6e le et mort à Paris 7e le [1]. Il écrit, notamment Paludes et, après la mort libératrice de sa mère, épouse sa cousine Madeleine et achève Les Nourritures terrestres, dont le lyrisme est salué par une partie de la critique à sa parution en 1897. Son œuvre trouve ensuite un nouveau souffle avec la découverte des réalités du monde auxquelles il est confronté.
En 1940, accablé par les circonstances, il abandonne la NRF et quasiment l'écriture en se repliant sur la Côte d'Azur, puis en Afrique du Nord durant la guerre. Biographie[modifier | modifier le code] L’enfance[modifier | modifier le code] Paul Guillaume André Gide naît le à Paris. À Paris, les Gide habitent successivement rue de Médicis puis rue de Tournon (à partir de 1875), à proximité du jardin du Luxembourg. Le jeune André commence très tôt l'apprentissage du piano, qui sera pour lui le compagnon de toute une vie. Gide. Nationalité : France Né(e) à : Paris , le 22/11/1869 Mort(e) à : Paris , le 19/02/1951 Biographie : André Gide est un écrivain français. Issu d'une famille de la bourgeoisie protestante, partageant sa vie entre Paris et la Normandie, André Gide se découvre différent et assume à partir de 1893 son homosexualité lors d'un voyage en Afrique du Nord. Installé en Suisse pour soigner son état nerveux, il écrit "Paludes" et, après la mort libératrice de sa mère, épouse sa cousine Madeleine et achève "Les Nourritures terrestres", dont le lyrisme est salué par une partie de la critique lors de sa parution, en 1897.
André Gide soutient le combat des Dreyfusards, mais sans militantisme, préférant les amitiés littéraires – Roger Martin du Gard, Paul Valéry ou Francis Jammes –, amitiés qui s'effaceront parfois au fil du temps, comme celle de ses jeunes années, intense et tourmentée, avec Pierre Louÿs. Biographie d'André Gide. "Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu'écrit la raison. Il faut demeurer entre les deux, tout près de la folie quand on rêve, tout près de la raison quand on écrit. " (André Gide / 1869-1951 / Journal 1889-1939 / septembre 1894) "La prière, croyez-moi, n'est souvent pour beaucoup que le besoin, quand on se sent seul, de parler à la seconde personne. " (André Gide / 1869-1951 / Prétextes / 1903) "Le catholicisme est inadmissible. Le protestantisme est intolérable. Et je me sens profondément chrétien. " "La cruauté, c'est le premier des attributs de Dieu.
" "Je ne puis me satisfaire du nihilisme absolu de Roger Martin du Gard. "Je suis un incroyant. "La bonne foi est une vertu essentiellement laïque, qui remplace la foi tout court. " "Moins le blanc est intelligent, plus le noir lui parait bête. " "La sagesse commence où finit la crainte de Dieu. "Les persécutions ont toujours eu lieu (ou presque), jusqu'à présent, au nom d'une religion. "Se passer de Dieu... La genèse des Faux-Monnayeurs: des extraits significatifs du Journal. 1920. 22 décembre. C’est surtout vers le roman que je me tourne à présent. 1921. Cuverville 1er janvier. J’ai devant moi la préface d’Armance, le chapitre intermédiaire de Si le grain ne meurt…, et cet énorme roman qu’il me faudrait commencer d’échafauder. 3 octobre.
Retour à Cuverville. […] Je devrais à présent m’attaquer aux Faux-Monnayeurs, mais par timidité, par indolence, par lâcheté, je souris à toutes les distractions qui se proposent et ne sais comment étreindre mon sujet. Je me conseille d’arpenter ma chambre de long en large, une heure durant, en m’interdisant toute lecture. 19 novembre. Les faux monnayeurs. La genèse des Faux-Monnayeurs d'André Gide. 1920. 22 décembre. C’est surtout vers le roman que je me tourne à présent. 1921. Cuverville 1er janvier. J’ai devant moi la préface d’Armance, le chapitre intermédiaire de Si le grain ne meurt…, et cet énorme roman qu’il me faudrait commencer d’échafauder. 3 octobre. Retour à Cuverville. […] Je devrais à présent m’attaquer aux Faux-Monnayeurs, mais par timidité, par indolence, par lâcheté, je souris à toutes les distractions qui se proposent et ne sais comment étreindre mon sujet.
Je me conseille d’arpenter ma chambre de long en large, une heure durant, en m’interdisant toute lecture. Et répéter cela comme on ferait une neuvaine ; de préférence avant de se coucher. 19 novembre. André Gide - Les Faux Monnayeurs, 1925. Loin de donner à voir les différents états du roman, à travers les manuscrits et brouillons qui en constitueraient l'avant-texte, le Journal des Faux-Monnayeurs relate et réélabore l'histoire de sa composition. Du projet initial d'écrire une suite aux Caves du Vatican à l'élaboration d'une intrigue où Lafcadio est finalement absent, ces deux cahiers décrivent la mise au point d'un projet romanesque. À la fois carnet de travail et laboratoire de création, le Journal des Faux-Monnayeurs est le témoin du dialogue constant de l'écrivain avec lui-même, dont l'œuvre est le produit. Avec le « Journal d'Édouard », ces réflexions se transposent au cœur du roman, lui-même conçu comme un laboratoire de création, « un carrefour à problèmes ».
Simultanément création et théorie de la création romanesque, Les Faux-Monnayeurs se compose de deux « foyers » d'intrigue qui se font écho. Les faux-monnayeurs de André Gide. L'écrivain est un menteurNote : Bernard Profitendieu, à l'approche du baccalauréat, apprend que son père, juge d'instruction de son état, n'est pas son vrai père, et décide de déserter le foyer familial.
Il se réfugie chez Olivier Molinier qui l'héberge secrètement la nuit. Olivier a deux frères : l'aîné, Vincent étudiant en médecine gaspille l'argent de ses études pour subvenir au besoin de Laura Douviers à qui il fit un enfant lors d'un séjour en cure et dont le mari vit en Angleterre; Georges, inscrit à la pension Vedel et qui, sous l 'influence de camarades, est prêt à faire les quatre cents coups, écouler de la fausse monnaie justement.
Le titre du roman ne pourrait se justifier par le seul épisode de Georges écoulant de fausses pièces si n'entrait en scène Edouard, l'oncle d'Olivier dont les rapports avec ses neveux sont nimbés d'une homosexualité latente. Edouard représente l'écrivain. Critique par Mouton Noir Notes...Note : critique par Rose.