Télécommunication : Les autorités américaines approuvent l’envoi par Boeing de 147 satellites. Les objets en orbite vont finir par devoir jouer des coudes pour se faire une place autour de la Terre.
Boeing a en effet obtenu mercredi l’autorisation des autorités américaines pour son projet de constellation de 147 satellites, destinés à fournir Internet depuis l’espace. La Commission fédérale des communications (FCC) « a approuvé une demande de The Boeing Company d’une licence pour construire, déployer et opérer une constellation de satellites », a-t-elle annoncé. L’entreprise « prévoit de fournir un service Internet haut débit et de communications pour des utilisateurs résidentiels, commerciaux, institutionnels, gouvernementaux et professionnels », a ajouté la FCC. Le nombre de satellites autorisé à Boeing par la FCC est donc de 147, dont la grande majorité doit évoluer en orbite basse.
La Corée du Sud lance sa première fusée de conception nationale mais échoue à mettre en orbite un satellite factice. Première tentative manquée.
La première fusée spatiale sud-coréenne de conception nationale n’a pas réussi à mettre en orbite sa charge utile factice après son premier lancement, jeudi 21 octobre, a déclaré le président, Moon Jae-in. Le lancement et le déploiement des trois phases de la fusée Korean Satellite Launch Vehicle II (« véhicule de lancement de satellites coréens »), surnommée « Nuri », ont fonctionné, tout comme la séparation de la charge utile, a déclaré le président Moon, mais « la mise en orbite d’un satellite factice reste une mission inachevée ».
Il a fallu une dizaine d’années pour développer cette fusée, pour un coût de 2 000 milliards de wons (1,46 milliard d’euros). Avec ses six moteurs à carburant liquide, elle pèse 200 tonnes et mesure 47,2 mètres de long. La France place en orbite un satellite militaire de dernière génération. Syracuse 4A doit permettre aux armées tricolores de communiquer à haut débit et en toute sécurité depuis des relais au sol, aériens, marins et sous-marin.
Article rédigé par Publié le 24/10/2021 08:19 Temps de lecture : 1 min. Un bijou de technologie, et une nouvelle preuve que que les tensions géopolitiques s'exportent désormais jusque dans l'espace. Guerre des abysses : La Marine nationale a testé le drone sous-marin A18D d'E... Pouvoir agir dans les grands fonds marins… Telle est l’une des priorités de la dernière version du plan stratégique « Mercator » de la Marine nationale [qui parle de « Seabed Warfare »].
Priorité qui a été confirmée lors de l’ajustement de la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-22 et pour laquelle une enveloppe de 2,9 millions d’euros en crédits de paiement est prévue dans le projet de loi de finances 2022. L’objectif est ainsi de doter la Marine nationale de moyens susceptibles de lui permettre d’agir dans les « abysses », que ce soit pour surveiller ce qu’il s’y passe [les câbles sous-marins de télécommunications font par exemple l’objet d’une attention soutenue de la part de la Russie, qui a pris de l’avance en matière de « Seabed Warfare], protéger, le cas échéant, des infrastructures stratégiques, ou bien encore pour récupérer des débris en mer issus de tirs de missiles comme le M51.
Spatial : la France ne veut pas laisser les Américains seuls sur le marché de... Des vidéos et de courts articles pour entrer dans le Jalon 1 de l'Axe 1 : les enjeux géopolitiques d'une course à l'espace des débuts de la Guerre Froide à nos jours. Les grandes étapes de la conquête de l'espace.
Les Etats-Unis et l'espace. La Chine et l'espace. Vers le New Space. HOMME DANS ESPACE : Histoire d’une conquête - C'est Pas Sorcier. Géopolitique. L’espace est stratégique, voici pourquoi. Colonel J-L Lefebvre. 1959-2009 : 50 années pour mondialiser l’observation spatiale.
Après le lancement de Spoutnik par les soviétiques le 4 octobre 1957, la vraie riposte, selon André Lebau, est apportée par les Discover, lourds de 750 kg, dotés de caméras d’une résolution inférieure à 10 mètres, discrets et efficaces lancés dès juin 1959 [1]. Ne reculant devant rien, les soviétiques modifièrent le vaisseau spatial Vostok pour satelliser, dès 1961, d’impressionnants satellites d’observation Zenit dont la masse dépassait les 6 tonnes… La technologie de l’époque imposait de récupérer les pellicules des photographies prises au moyen de dispositifs plus ou moins acrobatiques, comme la pêche aérienne des capsules par des avions en vol trainant des câbles.
Le risque que le précieux paquet soit récupéré par l’adversaire n’était pas exclu, ce qui ne manqua pas de se produire… Techniquement, il sera possible de disposer de capteurs à résolution métrique placés en orbite géostationnaire. Le nouvel âge spatial : de la guerre froide au new Space par Xavier Pasco. L'histoire des programmes spatiaux, de la Guerre froide à nos jours. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux.
Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Géopolitique de l'espace vers une course à l''espace multipolaire. Les enjeux de la géopolitique spatiale en 2012. L'industrie spatiale en Europe, marché et nouvelles tendances économiques, vision d'acteur. 1L’Europe dispose d’une industrie spatiale puissante, efficace, intégrée, et concurrentielle à l’échelle mondiale.
Cette industrie ne représente pas qu’une source de revenus. Par sa valeur technologique et les applications qu’elle propose, elle est considérée comme d’importance stratégique, qu’il s’agisse de l’indépendance, de la sécurité et du bien-être des États européens. 2Du point de vue économique, le secteur spatial européen se caractérise par sa grande hétérogénéité par rapport à d’autres types d’activités comme l’automobile, l’aviation, l’électronique ou les services internet. En réalité, ce que nous appelons industrie spatiale est un conglomérat construit à partir de blocs tous différents, en particulier dans leurs relations au marché et au contexte économique global. 3Tous ces aspects montrent la difficulté qu’il peut y avoir à parler de modèle universel de développement dans ce secteur.
Béatrice Hainaut : ma thèse en 7 minutes : "normes et activité spatiales" Chine, Russie, Inde, Japon : essai de typologie de leurs ambitions spatiales en 2019 par Isabelle SOURBÈS-VERGER (lecture 15mn - niveau 3)
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La mer est, dans l’histoire, le lieu et le moment de l’expression de la puissance. Mers et océans. Echanges, territoires, puissance. Commerce : la conquête des océans - Le Dessous des cartes. La dissuasion militaire au XXIe siècle. Quelle place pour l’arme nucléaire ? (conférence 2h - niveau expert) La dissuasion nucléaire française et l'environnement international. Permanence de la dissuasion et poursuite des opérations 270 sous-mariniers à la mer en ce 31 décembre 2017. En cette fin d’année, un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) et deux sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) sont en opérations, à la mer, soit 270 sous-mariniers ainsi mobilisés, qui vont fêter ce changement d’année loin de leurs familles.
En ce 31 décembre, comme 365 jours par an, 24h sur 24, depuis novembre 1972, un SNLE patrouille à la mer pour assurer, par son invulnérabilité, la permanence à la mer de la dissuasion nucléaire, garante de l’autonomie stratégique de la France. Cette constance est le fruit d’un engagement technique et humain dont les équipages peuvent être fiers. Deux SNA sont également déployés, sur deux théâtres d’opérations, assurant des missions de soutien à la dissuasion ou des opérations conventionnelles.
Au cœur des grandes routes maritimes -Thalassa (émission intégrale) Le sous-marin Suffren, nouvel atout de la dissuasion française. Publié le : 12/07/2019 - 19:20 La France a inauguré vendredi le Suffren, premier représentant d'une nouvelle classe de sous-marins nucléaires d’attaque.
Il remplace les submersibles Rubis et doit se montrer à la hauteur des enjeux militaires modernes. Un tour du monde des forces navales. A partir de demain, nous vous proposerons un tour d’horizon des évolutions récentes au sein des différentes marines à travers le monde.
Un dossier réalisé avec l’amical soutien de Bernard Prézelin, qui a récemment signé la dernière édition de Flottes de Combat, ouvrage de référence pour tous les marins et passionnés de bateaux gris. La tendance demeure globalement à un développement général des forces navales à travers le globe, à l’exception notable de l’Europe et des Etats-Unis, même si la nouvelle administration américaine pourrait accroître les moyens de l’US Navy. Le retour de la marine russe et l’impressionnante montée en puissance de l’Asie se confirment. Résultat, les grands équilibres navals voient leur centre de gravité bouger.
Sous-marins: risque en eau profonde (plus particulièrement de la minute 30 à 51) Sous-marins (2/2) - Risque en eau profonde. Djibouti et le « commerce » des bases militaires : un jeu dangereux ? 1Les bases militaires font l’objet d’un véritable commerce qui mêle éléments financiers et diplomatiques. Il existe en effet un marché concurrentiel des implantations militaires permanentes. Les Etats les moins développés entrent fréquemment en compétition entre eux pour attirer les armées étrangères, qui en retour sollicitent les meilleures conditions « commerciales » pour développer leurs activités. Les enjeux politiques autour des frontières maritimes. Alexandra Bellayer Roille, "Les enjeux politiques autour des frontières maritimes", , 2011, [en ligne], consulté le 01/12/2021, URL : en 1958 d’encadrer les prétentions d’extension de souveraineté des États sur les différentes zones maritimes.
Elle se décline en quatre conventions portant sur la mer territoriale, le plateau continental, les activités de pêche et la conservation des ressources biologiques en haute mer. Une deuxième conférence affine la délimitation de la mer territoriale en 1960. En 1973 se déroule la troisième conférence qui débouche sur la convention des Nations unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 (convention dite de Montego Bay - CMB) consacrant la dimension économique de la mer en écho aux préoccupations des États en développement.