Pourquoi nous ne faisons pas la révolution ? – Medium France – Medium Autour de moi, nombreux sont ceux qui s’indignent sur les différentes injustices, sur la malhonnêteté flagrante et indiscutable des politiciens qui nous gouvernent. Et de s’interroger : « Comment se fait-il qu’on tolère ça ? Pourquoi n’y a-t-il pas de révolutions ? » La réponse est simple : car nous avons trop à perdre. Depuis la corruption à peine voilée et bien connue de nos dirigeants aux injustices inhumaines de notre système, nous dénonçons mais n’agissons pas. Nous avons peur de perdre… Grâce à la productivité accrue, notre société pourrait nous nourrir et nous loger confortablement sans soucis. Le travail est une denrée de plus en plus rare ? Ces deux croyances sont si profondément ancrées qu’elles rendent difficile de prendre le moindre risque de changer les choses. Nous avons trop à perdre… Emprunt hypothécaire, grosse voiture, smartphone assemblé en Chine, ordinateur portable, chemises de marque produites par des enfants au Bangladesh. Prendre des risques Les révolutions Publié
A madman has been given the keys to the surveillance state When the USA PATRIOT Act was signed into law on October 26, 2001, it erased many of the vital checks and balances that stood between the American people and their government. As Bush supporters cheered the unprecedented power that their people in Washington now held, the civil liberties world warned them: "Your president has just fashioned a weapon that will be wielded by all who come after him." report this ad When the Democrats took the White House in 2008, Americans on the right belatedly realized that a new administration that didn't rely on them for power could monitor all their movements, could track all their communications, could subject them to warrantless detention in "border zones" that covered most of the US population, could seize their property without charging them with any crime, and they began to worry in earnest. The seven years of GW Bush-after-9/11 gave us the foundations for a surveillance state that was one madman away from totalitarianism. It's not too late.
Et si on arrêtait avec les bulles de filtre? – L'image sociale Une semaine avant le plus grand fiasco de la presse d’information américaine, abasourdie par l’élection de Donald Trump, le quotidien Le Monde publiait une enquête à charge, dénonciation sur une double page des bulles de filtre intitulée: « Facebook, faux ami de la démocratie ». Une fois encore, c’est un journal papier qui nous alerte sur le danger constitué par les réseaux sociaux. Sous couvert de promouvoir l’échange et de favoriser la discussion, ceux-ci nous enfermeraient en réalité dans une chambre d’écho, nouvelle caverne de Platon qui ne ferait que nous renvoyer indéfiniment notre reflet. Magie de la bulle de filtre, concept à succès inventé en 2011 par l’activiste Eli Pariser, sur la base de l’intuition apparemment logique que les algorithmes qui pilotent les moteurs de recherche ou la présentation des contenus sur les médias sociaux orientent leur réponse en fonction des préférences de l’usager. Traduisons: il n’y a pas de bulle. Libé n'est pas “Gilets jaunes” 5 janvier 2019
Cinq raisons pour lesquelles Trump va gagner Chers amis, chères amies, Je suis désolé d'être le porteur de mauvaises nouvelles, mais je crois avoir été assez clair l'été dernier lorsque j'ai affirmé que Donald Trump serait le candidat républicain à la présidence des États-Unis. Cette fois, j'ai des nouvelles encore pires à vous annoncer: Donald J. Trump va remporter l'élection du mois de novembre. Ce clown à temps partiel et sociopathe à temps plein va devenir notre prochain président. Le président Trump. Jamais de toute ma vie n'ai-je autant voulu me tromper. Je vous observe attentivement en ce moment. Par la suite, vous écoutez Hillary et envisagez la possibilité que nous ayons pour la première fois une femme à la présidence. Il est temps de sortir de votre bulle pour faire face à la réalité. "Des millions de gens seront tentés de devenir marionnettistes et de choisir Trump dans le seul but de brouiller les cartes et voir ce qui arrivera." Eh bien, mes amis, la situation n'a rien d'un accident. 1. 2. 3. 4. 5. Cordialement,
Jusqu’où obéir à la loi ?, par Nuri Albala & Evelyne Sire-Marin (Le Monde diplomatique, avril 2006) Les « faucheurs » de plants de maïs transgéniques aux associations qui, comme Droit au logement (DAL), réquisitionnent de leur propre autorité des appartements vacants, la désobéissance à la loi devient une forme fréquente d’action politique et sociale. Pour la justifier, on invoque d’impérieuses raisons, comme le principe de précaution – les effets des plantes transgéniques sur la santé sont mal connus – ou l’indignité sociale qui frappe les personnes dépourvues d’habitations décentes. Ces justifications, évidemment nobles, pourraient assez aisément emporter l’adhésion. Cependant, que répondre à ceux qui leur opposent d’autres principes fondamentaux, comme la liberté de la recherche scientifique ou le droit de propriété (reconnu par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen) ? Deux expressions sont couramment invoquées pour justifier les violations de la loi : la désobéissance « civique » et la désobéissance « civile ». « Baïonnettes intelligentes »
L’élection de Donald Trump, une «jacquerie» contemporaine Le monde et les États-Unis se réveillent en pleine gueule de bois. Tous les États-Unis? Non bien sûr… La moitié de la population a voté pour Donald Trump, et ce n’est pas quelque chose que l’on peut minimiser en taxant plus de 50 millions de personnes d’ignorance ou en les dépeignant simplement comme ayant cédé aux sirènes du populisme. Il me semble que le vote de lundi a quelque chose des révoltes populaires, qui apparaissent aussi dans les chroniques médiévales. 1358: la Guerre de cent ans bat son plein. Le monde à l'envers Le royaume est donc en plein chaos. Dans les années 1350, les paysans et les communautés villageoises paient un lourd tribut à la guerre, entre les armées royales des deux bords, les mercenaires et les routiers, la hausse des impôts. C’est le monde à l’envers. Une royauté impuissante Les nobles ont trahi! Est-ce que ça vous rappelle quelque chose? Ce ne sont pas nécessairement les plus pauvres qui contestent leurs seigneurs, mais ceux qui ont le plus à perdre.
Comment éclater la «bulle de filtres» et avoir accès à ceux qui ne pensent pas comme nous sur Internet? Utiliser des «portraits de données» pour éclater la «bulle de filtres»: c’est la méthode que préconise une étude du 19 novembre 2013, réalisée en collaboration par l’université Pompeu Fabra de Barcelone et Yahoo Labs, et résumée dans un article du MIT Technology Review paru le 29 novembre. Concrètement, il s’agit de faire entrer en contact des personnes ayant de fortes divergences de point de vue, à l’heure où Internet tendrait à les éloigner de plus en plus. L’idée que le développement des réseaux sociaux aurait entraîné un rapprochement des gens autour des opinions qu’ils partagent, et surtout un éloignement entre ceux qui n’en partagent pas, a été évoquée par l’activiste Eli Pariser, qui en 2011 a consacré l’expression de «bulle de filtres» (ou filter bubble) pour la désigner –Titiou Lecoq vous en a parlé le 29 novembre sur Slate.fr. Comme le rappelle le Technology Review, la bulle de filtres amplifierait un problème qui existe déjà dans le monde réel:
Ces mots qui font accepter l'inacceptable, par François Brune (Le Monde diplomatique, mai 1995) Des lycéens français, à qui l’on demande le sens du mot idéologie, lui donnent spontanément pour synonyme idéal… Des candidats au baccalauréat, face à une analyse du sport comme « entreprise de dépolitisation », croient y lire un éloge au premier degré : vive le sport, qui fait oublier la politique, ses problèmes et ses magouilles ! Des étudiants n’arrivent pas à comprendre la différence entre la politique et le politique : eux-mêmes victimes du phénomène, ils ne sauraient voir en quoi les dérives de la politique ont fait perdre à leurs concitoyens la conscience du politique… Cette profonde dépolitisation, attestée encore par le nombre de jeunes non inscrits ou par la volatilité des intentions de vote à l’élection présidentielle, a de multiples causes (1). Le mot communication, par exemple, il y a une vingtaine d’années, avait encore le sens globalement positif d’échange d’informations entre interlocuteurs de même niveau. Idem pour l’usage mystifiant du mot dialogue.
« Diversion » : le film qui vous plonge en 2026, après 10 ans de TAFTA… (Vidéo) – l1D Encore en négociation sous huis-clos, le Traité Transatlantique, ou TAFTA, pourrait bien modifier l’avenir de près de 800 millions de personnes réparties entre les États-Unis et l’Europe. Un court-métrage, intitulé « Diversion », nous plonge dans un possible avenir, pas très éloigné de notre présent, qui fait froid dans le dos. Dans une Belgique plongée dans la peur et l’obscurantisme médiatique, un jeune homme n’ose plus sortir de chez lui quand il rencontre l’un de ces « extrémistes » décrits partout à la télévision. Créé dans le but de générer la mobilisation contre l’adoption imminente de ce traité, le court-métrage est diffusé sur internet et sera présenté au festival Esperanzah ! en août. Vision noire d’un monde aux mains des grandes entreprises et de la peur Le court-métrage, volontairement radical, offre également une vision inquiétante de ce que sont devenus la culture, les arts dans un monde où seule la productivité semble désormais avoir de l’importance. Le film Dans "Economie"
Et si on arrêtait avec les bulles de filtre? – L'image sociale Une semaine avant le plus grand fiasco de la presse d’information américaine, abasourdie par l’élection de Donald Trump, le quotidien Le Monde publiait une enquête à charge, dénonciation sur une double page des bulles de filtre intitulée: « Facebook, faux ami de la démocratie ». Une fois encore, c’est un journal papier qui nous alerte sur le danger constitué par les réseaux sociaux. Sous couvert de promouvoir l’échange et de favoriser la discussion, ceux-ci nous enfermeraient en réalité dans une chambre d’écho, nouvelle caverne de Platon qui ne ferait que nous renvoyer indéfiniment notre reflet. Magie de la bulle de filtre, concept à succès inventé en 2011 par l’activiste Eli Pariser, sur la base de l’intuition apparemment logique que les algorithmes qui pilotent les moteurs de recherche ou la présentation des contenus sur les médias sociaux orientent leur réponse en fonction des préférences de l’usager. Traduisons: il n’y a pas de bulle. Libé n'est pas “Gilets jaunes” 5 janvier 2019
Bulle de filtre et désinformation : Facebook, une entreprise politique ? On l’a déjà souligné. La question des bulles de filtres que favorisent nos outils sociaux semble devenir plus complexe à mesure qu’on cherche à la cerner. Depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, les commentaires et analyses vont bon train. Paul Bradley Carr, le directeur éditorial de Pando.com, a été l’un des premiers à appuyer exactement là où ça fait mal. Fausse information : le combat que FB n’a pas mené ! Dans un billet énervé, il soulignait que des gens de Twitter et Facebook lui avaient confirmé que tôt dans la campagne de Trump, une décision avait été prise d’exempter les comptes du candidat des règles et standards de régulation habituelle. « Dans les deux entreprises, à leur sommet, il a été décidé, que les candidats à la présidentielle étaient un cas spécial, et qu’il servait les intérêts de la démocratie de les autoriser à dire ce qu’ils voulaient dire, n’importe quand, sans filtrage. Facebook : du déni à la volte-face ! Hubert Guillaud
Les sirenes de la pub Les sirènes de la pub Elle est partout : dans la rue, dans les journaux, à la télé, au cinéma... Belle, inventive ou rébarbative, la pub n’a qu’un but : vendre. Et pour cela, elle ne manque pas d’arguments. (Par Sylvie Redon – Clauzard – Science et vie Junior – Novembre 2003) Vous êtes tombé dedans quand vous étiez petit ! Pour cela, tous les moyens sont bons. Accrocher notre attention est donc une part importante du travail des publicitaires. Mais voilà, envahir tous les espaces publicitaires coûte cher : le prix moyen d’un spot publicitaire de 30 secondes est de 9650 €… par passage ! Or les publicitaires sont de vrais champions quand il s’agit de jouer sur et avec les mots. La science, gage de sérieux En général, le vocabulaire publicitaire se limite aux 3000 mots de la langue française, histoire d’être compris de tous. Les célébrités qui apparaissent dans les publicités ne sont pas seulement là pour apporter une caution au discours. Il vous manque quelque chose !
Consommation éthique : pourquoi on s'en fout ? Pourquoi est-il si difficile de faire des choix éthiques et responsables en matière de consommation ? Laurence Dessart : Il y a plusieurs explications à cela. La première est le phénomène de la gratification immédiate. C'est-à-dire qu'il est très difficile pour le consommateur de se projeter dans le futur. La plupart du temps, nous faisons nos choix de consommation en fonction du plaisir immédiat que celui-ci va nous apporter. Par exemple, lorsque l'on est au régime, si on a le choix entre une carotte et une barre de chocolat, on va avoir tendance à préférer le chocolat parce qu'il nous apporte un plaisir immédiat. C'est en effet plus difficile de rationaliser les choses : le plaisir immédiat prime sur le bien-être à long terme. De plus, nous constatons que ce phénomène s'accentue avec la génération Y qui est réputée pour être une génération d'impatients et d'insatisfaits. Sommes-nous uniquement guidés par notre plaisir ? Non bien sûr. Les deuxièmes sont tout l'inverse. C'est évident.