Droit à l’oubli - Google change les règles
Dans quelques semaines, les résultats d’une recherche dans Google ne seront plus exactement les mêmes pour les internautes européens et pour les autres. Le moteur de recherche va en effet bloquer sur Google.com les liens déréférencés au nom du « droit à l’oubli » lorsque l’internaute est basé en Europe. Il espère ainsi satisfaire le G29, groupe de travail européen sur la protection des données personnelles. Vous avez participé, mineur(e), à un jeu-concours dont la presse locale s’était fait l’écho sur Internet ? Mais Google et le G29 (qui regroupe les Cnil européennes) ont une interprétation différente de la mise en application de cette mesure. Dans les faits, ce point de blocage concerne assez peu d’internautes puisque nous sommes 98 % à nous connecter à la version locale de Google (Google.fr depuis la France, par exemple). Mise à jour du 25 mars 2016 Mise à jour du 24 septembre 2019 (1) Information Commissioner’s Office (2) Agencia Española de Protección de Datos
Pratiques - Respect du RGPD : comment la Cnil contrôle-t-elle les entreprises ? - Social pratique, nº 753
La Cnil dispose d'un large arsenal de mesures destinées à vérifier que les entreprises respectent les obligations mises à leur charge par le Règlement général sur la protection des données (RGPD) : contrôle sur place, audition, contrôle en ligne, demande de documents. À l'issue de ces interventions, les manquements au RGPD peuvent être sanctionnés. Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, peuvent faire l'objet d'un contrôle par la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), dès lors qu'elles disposent d'un établissement en France, ou qu'elles traitent des données concernant des personnes résidant en France [L. nº 78-17, 6 janv. 1978 mod., art. 3]. Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) mis en place par le règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 s'applique en effet, depuis le 25 mai 2018, à toutes les entreprises qui traitent des données personnelles, c'est-à-dire les collectent, les stockent et les utilisent. Qui décide d'effectuer un contrôle ?
Le règlement général sur la protection des données - RGPD
vu le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, et notamment son article 16,vu la proposition de la Commission européenne, après transmission du projet d'acte législatif aux parlements nationaux, vu l'avis du Comité économique et social européen, vu l'avis du Comité des régions, statuant conformément à la procédure législative ordinaire, considérant ce qui suit: La protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel est un droit fondamental. L'article 8, paragraphe 1, de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne (ci-après dénommée «Charte») et l'article 16, paragraphe 1, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne disposent que toute personne a droit à la protection des données à caractère personnel la concernant. Le traitement des données à caractère personnel devrait être conçu pour servir l'humanité. Le présent règlement ne s'applique pas aux données à caractère personnel des personnes décédées.
Le rôle des humanités numériques dans le nouvel espace politique
Le rôle des humanités numériques dans le nouvel espace politique
Les travailleurs de la donnée d’Antonio Casilli
A qui appartiennent nos données personnelles ? "La vie privée a changé de visage, elle a arrêté d'être un droit individuel pour devenir une négociation collective. Pas au sens commercial du terme, mais au sens syndical." Antonio Casilli Notre invité est le sociologue Antonio Casilli, spécialiste des réseaux sociaux, maître de conférences en Digital Humanities à Telecom ParisTech et chercheur associé au Centre Edgar-Morin (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris). Auteur en 2010 de Les liaisons numériques (Editions du Seuil, Paris, 2010), sur les nouvelles formes de sociabilité contemporaine, et en 2015 avec Dominique Cardon de Qu’est-ce que le digital labor? Dans une tribune parue récemment dans le Monde, il revient sur cette idée que la protection de nos données personnelles ne doit pas exclure celle des droits des travailleurs du cliqu. Si tout le monde s’accorde à dire que nos informations sont de moins en moins « chez nous », sont-elles pour autant « à nous » ?
5 tests faciles pour voir tout ce que Google sait sur vous
Google vous connaît mieux que certains de vos proches, et ce grâce aux traces que laissent vos actions sur ordinateur ou sur smartphone, collectées par défaut. Et si vous ne nous croyez pas, vous n'avez qu'à vérifier en 5 étapes ce que le géant du web sait sur vous (pour cela, il vous faudra sans doute vous connecter à votre compte Google) : 1. Ce que Google sait de vos centres d'intérêt Les sites sur lesquels vous surfez, les recherches effectuées sur Google ou encore les vidéos que vous visionnez sur YouTube... Pour voir ce que Google sait de vos centres d'intérêt, cliquez-ici. Astuce : Sachez qu'il vous est possible de désactiver la proposition d'annonces basées sur vos centres d'intérêt, mais pas de les supprimer totalement. 2. Le GPS installé dans votre smartphone, Google Maps, est une mine de renseignements pour Google, qui garde ainsi une trace de tous vos déplacements. Pour voir ce que Google sait de vos déplacements géographiques, cliquez-ici. 3. 4. 5. 1. 2. 3. 4. 5.
RGPD : de quoi parle-t-on
Tout organisme quels que soient sa taille, son pays d’implantation et son activité, peut être concerné. En effet, le RGPD s’applique à toute organisation, publique et privée, qui traite des données personnelles pour son compte ou non, dès lors : qu'elle est établie sur le territoire de l’Union européenne, ou que son activité cible directement des résidents européens. Par exemple, une société établie en France, qui exporte l’ensemble de ses produits au Maroc pour ses clients moyen-orientaux doit respecter le RGPD. De même, une société établie en Chine, proposant un site de e-commerce en français livrant des produits en France doit respecter le RGPD. Le RGPD concerne aussi les sous-traitants qui traitent des données personnelles pour le compte d’autres organismes. Ainsi, si vous traitez ou collectez des données pour le compte d’une autre entité (entreprise, collectivité, association), vous avez des obligations spécifiques pour garantir la protection des données qui vous sont confiées.
Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés - Légifrance
I.-La Commission nationale de l'informatique et des libertés est une autorité administrative indépendante. Elle est l'autorité de contrôle nationale au sens et pour l'application du règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016. 1° Elle informe toutes les personnes concernées et tous les responsables de traitements de leurs droits et obligations et peut, à cette fin, apporter une information adaptée aux collectivités territoriales, à leurs groupements et aux petites et moyennes entreprises ; 2° Elle veille à ce que les traitements de données à caractère personnel soient mis en œuvre conformément aux dispositions de la présente loi et aux autres dispositions relatives à la protection des données personnelles prévues par les textes législatifs et réglementaires, le droit de l'Union européenne et les engagements internationaux de la France. A ce titre : a) Elle donne un avis sur les traitements mentionnés aux articles 31 et 32 ; II.
2019, intimité numérique et données personnelles : le combat des bibliothécaires ? - Biblio Numericus
2018 a été marquée par l’entrée en vigueur du RGPD qui marque un tournant dans la bataille de la protection des données personnelles. Bien qu’imparfait, ce règlement a le mérite de recentrer le débat et de remettre la question des données personnelles et de l’intimité au coeur du débat. Certes un grand travail doit encore être mené pour arriver à une prise de conscience collective qui passe le cap de l’indignation pour franchir celui de l’action. Pour les professionnels des bibliothèques, cette heure a peut-être sonnée et plusieurs éléments invitent à le croire. Le mois de janvier 2019 a été l’occasion d’inaugurer la deuxième édition du Festival des libertés numériques porté par les bibliothécaires de Rennes. Ce sentiment que 2019 sera consacrée à la question de la vie privée dans l’agenda des bibliothécaires est renforcé par le projet de séminaire de l’Inspection Générale des Bibliothèques. Le support de mon intervention
Définition : Qu’est-ce que le Big Data ? - LeBigData.fr
L’explosion quantitative des données numériques a obligé les chercheurs à trouver de nouvelles manières de voir et d’analyser le monde. Il s’agit de découvrir de nouveaux ordres de grandeur concernant la capture, la recherche, le partage, le stockage, l’analyse des données. Ainsi est né le « Big Data ». Le Big Data est un concept permettant de stocker un nombre indicible d’informations sur une base numérique. Le Big Data, c’est quoi ? Littéralement, le Big Data se traduit par mégadonnées, grosses données ou données massives. Ces données sont baptisées Big Data ou volumes massifs de données. Une définition évolutive et plurielle Le Big Data est un concept en constante évolution. En particulier les concepteurs et fournisseurs d’outils (les informaticiens), les catégories d’utilisateurs (gestionnaires, responsables d’entreprises, décideurs politiques, chercheurs), les acteurs de la santé et les usagers. Le big data : un système technique dual Big Data : l’analyse de données en masse
Comprendre la nouvelle loi sur la protection des données en seulement 14 questions ! by louise_mesmoudi Nov 21