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Conspiracy Watch / Observatoire du conspirationnisme

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Les trois questions à se poser face à une théorie du complot "Spicee", média d'information en ligne, publie en partenariat avec Europe 1 "Conspi Hunter", une série de documentaires visant à mettre en lumière et démonter les mécaniques à l'œuvre dans les "théories du complot". Dans son deuxième numéro (la vidéo ci-dessus, en illustration de l'article), les réalisateurs expliquent quelles sont les trois questions à se poser systématiquement devant une théorie du complot : quelle est la source de ces théories ? Que se passe-t-il si on les pousse jusqu'au bout ? N'y a-t-il pas une explication de bon sens à mettre à la place ? Charlie Hebdo, le 11 septembre, les "reptiliens", les avions qui balancent des somnifères… Dans cette série de documentaires, les journalistes entendent s'attaquer aux thèmes préférés des complotistes, ces théoriciens qui interprètent les événements du monde par la conspiration, souvent celle d'une poignée d'élites cachée et toute puissante.

Médias français, qui possède quoi ? (Le Monde diplomatique, décembre 2020) Dernière mise à jour : décembre 2020 (v. 16.2) Cette affiche prend le parti de la lisibilité plutôt que de l’exhaustivité. Y figurent des médias d’information qui « font l’opinion » et qui dépendent d’intérêts industriels ou financiers, de groupes de presse ou de l’État : • les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique ; • les titres de la presse quotidienne régionale ; • la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales) ; • les canaux de radio à portée nationale ; • certains sites d’information en ligne. Les titres indépendants (comme Le Canard enchaîné) ainsi que la presse dite alternative ne sont pas représentés (1). Enfin, on a limité les liens capitalistiques aux principaux actionnaires (2).

Entretien avec Divina Frau-Meigs- Les infox : savoir analyser, interpréter et réagir “Faut-il avoir peur des fake news” est le titre d’un de vos récents ouvrages ? Or on peut avoir peur de ce qu’on ne connaît pas. Comment définissez-vous les fake news ? Les infox —puisque c’est ainsi qu’il faut les appeler en Français (j’aime bien le néologisme, qui est une heureuse trouvaille entre fausseté et intoxication) sont un complexe toxique. On te manipule Une Théorie du complot, c'est quoi ? Une théorie du complot (on parle aussi de conspirationnisme ou de complotisme) est un récit pseudo-scientifique, interprétant des faits réels comme étant le résultat de l’action d’un groupe caché, qui agirait secrètement et illégalement pour modifier le cours des événements en sa faveur, et au détriment de l’intérêt public. Incapable de faire la démonstration rigoureuse de ce qu’elle avance, la théorie du complot accuse ceux qui la remettent en cause d’être les complices de ce groupe caché.

Pour une éducation critique aux médias À l’école, critique ou contemplation des médias ? L’Éducation nationale ne manque pas d’ambition quand il s’agit d’éducation aux médias. « Il s’agit de faire accéder les élèves à une compréhension des médias, des réseaux et des phénomènes informationnels dans toutes leurs dimensions : économique, sociétale, technique, éthique », apprend-on dans le Bulletin officiel du 26 novembre 2015 présentant les nouveaux programmes du collège. Heureusement, les enseignant·e·s ne sont pas livré·e·s à eux/elles-mêmes pour remplir cette lourde tâche, et peuvent compter sur le Centre de liaison de l’éducation aux médias et à l’information (CLEMI), principal pôle de ressources et de formation du ministère pour tout ce qui touche aux médias. Or une étude approfondie de son site internet montre que l’éducation aux médias version CLEMI affiche des priorités moins ambitieuses qu’annoncées dans les programmes.

Au sommet de l’Etat, on a décidé de tourner en ridicule les théories «conspirationnistes». Le gouvernement a lancé une nouvelle opération humoristique à destination des jeunes diffusée sur les réseaux sociaux. Elle est loin de faire l’unanimité. Décidément, en ce moment, le «complotisme» a les faveurs de la presse et de l’Etat. Alors que les émissions se multiplient sur le sujet depuis des semaines, le gouvernement a décidé de s’attaquer au phénomène. Le fact-checking, ou journalisme de vérification - CLEMI Ressources Ce mode de traitement journalistique s’est imposé en France depuis une dizaine d’années, suivant son développement aux États-Unis. À l’origine, le terme désignait un processus de vérification interne dans les organes de presse anglo-saxons. Les journaux avaient dans leur sein (et continuent d’avoir) des employés dont le travail était de vérifier l’exactitude des faits, chiffres ou citations rapportés par les journalistes de terrain. Une forme de contrôle interne de la rigueur de l’information. Mais depuis une quinzaine d’années, le terme désigne une pratique consistant à vérifier de manière systématique les éléments du discours politique, et plus largement du débat public.

Liberté et discipline des réseaux sociaux : les leçons du premier confinement sur la désinformation Nous sommes confrontés à la désinformation sur les réseaux sociaux. Le sujet est tout sauf simple : qu’on modère trop et on porte atteinte à la liberté d’expression, pas assez, et on laisse les fake news se propager et mettre en cause les valeurs de notre société. Alors, qui doit dire le vrai du faux et selon quels principes ? Emmanuel Didier (CNRS, ENS et EHESS), Serena Villata (Université Côte d’Azur, CNRS, Inria), et Célia Zolynski (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) nous expliquent comment concilier liberté et responsabilité des plates-formes. Cet article est publié en collaboration avec Binaire Un journaliste raconte comment il a piégé des complotistes “Prendre les conspis à leur propre piège”. C’est l’idée qui a germé dans la tête de Thomas Huchon, journaliste pour le nouveau site d’information Spicee, site 100% vidéo, lancé en juin 2015. Il a réalisé un documentaire de 42 minutes (lien payant) dans lequel il tente d’observer la propagation d’une fausse information au sein de celle qui est surnommée la “complosphère”. Après s’être inventé une fausse identité sur Twitter et Facebook sous le nom de “Lionel Perrottin” en avril dernier, le journaliste a créé et propagé un faux documentaire complotiste dans lequel il est affirmé que le virus du Sida a été inventé par les Etats-Unis, que Cuba a, en réponse, développé un vaccin contre la maladie, et que c’est pour cette raison que le Barack Obama a mis fin au blocus contre l’île cubaine depuis la seconde moitié de 2015. Nous avons demandé à Thomas Huchon de nous parler de la genèse de son documentaire ainsi que de ses projets futurs.

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