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Enseignement - Athènes et Londres se disputent les frises du Parthénon

Publication : 26 nov. 2013 A qui les Frises du Parthénon appartiennent-elles ? En 1806, l'Empire Ottoman offre au diplomate britannique Lord Elgin un ensemble comprenant 12 statues, 156 dalles de la frise du Parthénon, 15 métopes (la frise du temple d'Athéna Niké qui jouxte le Parthénon), et une cariatide servant de pilier en remerciement de son soutien contre les Français en Egypte ; au total la moitié des ornements du Panthéon. Lord Elgin les emporte en Angleterre avant de les céder au British Museum. Ministre de la Culture grecque de 1981 à 1989 (puis en 1993-1994), Melina Mercouri essaie d'obtenir la restitution de cette œuvre du patrimoine mondial mais également du patrimoine grec. Elle met sa notoriété personnelle et celle de son mari le réalisateur Jules Dassin au service de cette cause, organisant une campagne de sensibilisation internationale. Les Britanniques se sont toujours défendus d'être des spoliateurs en avançant plusieurs arguments.

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Une tribune pour la restitution des marbres du Parthénon accuse le British Museum La frise du Parthénon, 160 m de marbre sculpté au Ve siècle avant notre ère parait la partie intérieure du monument jusqu’au début du XIXe siècle quand Thomas Bruce, plus connu sous son titre de Lord Elgin, l’a méthodiquement démontée et transportée à Londres où elle se trouve toujours. C’est une des pièces maîtresses, elles y sont pourtant nombreuses, du British Museum. Renommée alors Marbres d’Elgin, ce chef d’oeuvre fait l’objet d’une demande de restitution par les autorités grecques depuis deux siècles, sans succès. C’est donc une controverse qui dure entre la Grèce et le Royaume Uni. Mélina Mercouri, alors Ministre de la Culture, avait fait une campagne poignante au milieu des années 1980 pour en obtenir la restitution. Une tribune ravive le débat sur la propriété

L'Unesco demande le retour des frises du Parthénon Soutenue par l'organisation internationale, la Grèce demande le retour de son patrimoine à Athènes, conservé aujourd'hui par le British Museum de Londres. Cela dure depuis plus de trente ans. En 1983, l'actrice Melina Mercouri, alors ministre de la Culture, avait demandé officiellement le retour à Athènes des frises orientales du Parthénon, conservées par le British Museum de Londres. Cette requête qui pouvait à première vue sembler légitime est pourtant restée lettre morte. Aujourd'hui, c'est sous l'égide de l'Unesco qu'une nouvelle campagne de mobilisation voit le jour. Le trésor de Béhanzin et le sabre d’Oumar Tall appartiennent de nouveau aux Africains Pour ne rien manquer de l’actualité africaine, inscrivez-vous à la newsletter du « Monde Afrique » depuis ce lien. Chaque samedi à 6 heures, retrouvez une semaine d’actualité et de débats traitée par la rédaction du « Monde Afrique ». Le trésor du roi Béhanzin et le sabre attribué à El Hadj Oumar Tall, chef spirituel et fondateur de l’empire toucouleur, n’appartiennent plus aux collections publiques françaises. Les députés ont définitivement adopté, jeudi 17 décembre, le projet de loi actant le transfert de propriété de ces objets au bénéfice du Bénin et du Sénégal, par dérogation au principe d’inaliénabilité du code du patrimoine.

Patrimoine - La Chine souhaite récupérer ses biens En Chine, des experts en œuvre d’art entament un programme de recensement de tous les sites archéologiques ou historiques pillés, et des trésors culturels volés entre 1840 et 1949. Ils comptent rapatrier sur le sol chinois les pièces appartenant à leur patrimoine, témoignant de la grandeur de l’empire du Milieu. La Chine se réveille et s’affole : mais où donc est passé son patrimoine ? l’Unesco estime à 1,67 millions les biens culturels détenus par plus de deux cents musées de 47 pays.

Athènes vs le British Museum : les négociations du Brexit relancent le débat autour de la restitution des marbres du Parthénon Le dernier projet de mandat de négociation de l’Union européenne fait mention d’une clause relative au retour dans leur pays d’origine des biens culturels volés. La Grèce tente un nouveau coup de poker dans son face-à-face avec le British Museum pour récupérer les « marbres du Parthénon ». La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne n’est pas sans risque. Outre de nombreuses négociations commerciales, elle vient de relancer les discussions autour de la restitution des marbres du Parthénon qui opposent depuis près de 200 ans la Grèce au British Museum. C’est du moins ce que laisse à penser un document qu’a pu se procurer la semaine dernière l’AFP, lequel ravive les craintes du British Museum de devoir se séparer de ces célèbres sculptures (frise, fronton et plaques sculptées), chefs-d’œuvre de l’art grec classique, démontées du Parthénon au début du XIXe siècle et achetées par l’institution. Une bataille diplomatique au long cours

Article TV5 Monde: « Frises du Parthénon: la médiation d’abord, les tribunaux ensuite, prône la Grèce. » — Orgueil et Patrimoine L’effervescence entourant la présence depuis lundi à Athènes de l’avocate, toute nouvelle épouse de l’acteur George Clooney, a culminé pour son rendez-vous mercredi avec le Premier ministre Antonis Samaras et sa visite du musée de l’Acropole. Accompagnée des deux figures du barreau londonien chargées de faire des « propositions » à la Grèce, Me Clooney a interprété sa partition d’avocate: « il est temps que la Grande-Bretagne rende ces pièces à la Grèce » pour corriger « une injustice qui a duré trop longtemps », a-t-elle plaidé. Son confrère Geoffrey Robertson, du cabinet Doughty Street Chambers, s’est pâmé devant ces 75 mètres de plaques sculptées en marbre remontant au Ve siècle avant notre ère: « un instantané des débuts de la civilisation », a affirmé l’avocat, qui fait de leur « réunification » un enjeu « mondial ». Comment la juriste internationale libano-britannique compte-t-elle faire céder Londres qui ignore toute pression depuis trente ans ? – Voie juridique étroite –

Les marbres du Parthénon emportés loin du Parthénon, un « acte créatif »? Imaginez que j’emporte ce Thermos, le votre Guillaume, pour le mettre chez moi. Imaginez ensuite que vous me le réclamiez et que je vous réponde que sortir ce Thermos de son environnement habituel, ce studio de radio, pour le mettre sur une de mes étagères, constitue avant tout un « acte créatif ». C’est ce qui vient de se passer, entre la Grèce (vous dans cette parabole) et le Royaume-Uni (moi). Quant au Thermos ce sont les marbres du Parthénon (frise, fronton et plaques sculptées) qui ont été saisis dans l’acropole athénienne par Lord Elgin au début du 19ème siècle, puis vendus par le même Lord au British Museum. Ces marbres, dont le patrimoine grec est privé voir amputé, font l’objet d’une bataille diplomatique depuis des années.

Marbres du Parthénon : un trésor... géostratégique L'affaire des marbres du Parthénon provoque des rapprochements parfois inattendus. La Turquie vient de se ranger aux côtés de la Grèce après l'annonce par le British Museum du prêt d'une sculpture au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg. "Nous soutenons la Grèce dans ses efforts de retour du dieu Illisos au musée de l'Acropole", a déclaré le chef du gouvernement turc Ahmet Davutoglu, lors du "Conseil de coopération bilatérale" entre les deux pays longtemps ennemis, qui s'est tenu à Athènes le 6 décembre dernier. La veille, le Premier ministre grec Antonis Samaras avait fait part de sa colère à l'annonce du prêt de cette statue. C'est "une provocation à l'égard du peuple grec", avait-il dénoncé dans un communiqué. L'art et la diplomatie

Parthenon - Discours de Melina MERCOURI 1986 (La traduction Hunt présentée par la suite au Comité Particulier dit : - qualche pezzi di petra - quelques morceaux de pierre). Ces instructions sont transmises aux gouverneurs et ces précisions inscrites dans le firman -- en raison des excellentes relations entre les deux pays - je cite encore: "... particulièrement parce qu'il n'y a aucun mal à ce que lesdits édifices soient ainsi vus, contemplés et dessinés". Sitôt le firman transmis à Athènes, une attaque en règle, fiévreuse, terrifiante, est menée contre un édifice que, jusqu'à nos jours, beaucoup considèrent comme le plus pur, le plus beau de la création humaine. Lorsqu'on s'attaqua au portique des Caryatides de l'Erechteion, la fièvre monta tellement que le Révérend Hunt émit l'idée que la totalité de l'édifice pourrait être emportée si seulement on pouvait dépêcher pour le prendre un gros navire de guerre britannique.

Ligue des champions: quand les bannières politiques s'invitent au stade... Les fans de Tottenham vont-ils répliquer mercredi à l'injonction des ultras de l'Apoel Nicosie? Dans une énigmatique banderole au match aller de la phase de groupes, des supporters du club chypriote ont écrit fin septembre: "L'histoire ne peut être dérobée, rendez-nous les marbres!" Une référence aux marbres d'Elgin, qui composent la majeure partie de la frise du célèbre Parthénon d'Athènes et sont entreposés à Londres dans le prestigieux British Museum depuis le début du XIXe siècle. Des vestiges toujours considérés, près de 200 ans plus tard, comme faisant partie du patrimoine héllène...

Panorama de l'art Au Ve siècle av. J.-C., les cités grecques sortent victorieuses des guerres Médiques, menées contre l’Empire perse. À leur tête, Athènes, pillée en 480, se relève. Pékin soutient Athènes dans son combat pour récupérer les frises du Parthénon Cet article date de plus d'un an. Le président chinois Xi Jinping, en visite à Athènes, a déclaré soutenir la Grèce pour le retour des fameuses frises du Parthénon, conservées au British Museum à Londres. Article rédigé par

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