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Tous fichés à 15 ans : la loi votée dans l'indifférence générale

Tous fichés à 15 ans : la loi votée dans l'indifférence générale
Toute la population française de plus de 15 ans sera fichée et biométrisée... Pour une identité mieux protégée et une vie simplifiée, a expliqué Claude Guéant : bienvenue chez Big Brother. La préfecture de police de Paris (Sipa) Jeudi a commencé et s'est terminée, à l'Assemblée nationale, la discussion de la proposition de loi relative à la protection de l'identité, visant à instaurer des cartes d'identité à puces. De quoi s'agit-il ? Pourquoi des cartes d'identité à puces ? Et ça n'est pas tout (qu'on ne les accuse pas de ne penser qu'aux sous) : la fraude est en plus un traumatisme pour la victime (anecdote à l'appui). Alors, 200.000 cas par an, et ça coûte cher, et les victimes sont traumatisées. Eh bien justement, il biométrise la carte d'identité, bonnes gens. Embarquement par contrôle biométrique à Roissy, 2011 (Sipa) Claude Guéant a donc présenté la "puce régalienne" et la "puce de services dématérialisés" facultative, LA solution au drame de l'usurpation d'identité.

5 règles de base pour construire votre identité numérique Pour continuer notre débat du mois sur l’identité numérique, voici un article de Benjamin Chaminade, originellement publié dans notre ebook Identité numérique : enjeux et perspectives, toujours d’actualité ! Consultant international, auteur et conférencier, Benjamin aide les entreprises à faire évoluer leurs pratiques de gestion des talents, de management et RH liées au shift en cours. S’il est surtout connu en France pour avoir parlé le premier de la Génération Y et de sa culture associée, son véritable rôle est d’assister les entreprises à identifier les tendances actuelles avec Trendemic pour trouver des opportunités de développement où les autres n’en voient pas. 5 règles de bases pour vous aider à établir les bases de votre passeport numérique et trouver un job : 1 – Protégez votre nom 2 – Publiez votre résumé, pas votre CV ! 1 – Protégez votre nom Que vous ayez des homonymes ou non, mieux vaut prévenir que guérir. 2 – Publiez votre résumé, pas votre CV !

Lobbying pour ficher les bons Français Dans une relative discrétion, l'idée de créer un fichier de 45 à 60 millions de Français honnêtes a reçu un accueil très favorable à l'Assemblée nationale. Mission accomplie pour le lobbying des industriels de la sécurité électronique. Le 13 décembre dernier, une vingtaine de députés ont adopté, en seconde lecture et dans un hémicycle clairsemé, la proposition de loi sur la protection de l’identité visant à créer un “fichier des gens honnêtes” (sic) de 45 à 60 millions de Français. Véritable serpent de mer, la question de la modernisation de la carte d’identité a été plusieurs fois débattue ces dix dernières années. Les entreprises françaises sont en pointe mais elles ne vendent rien en France, ce qui les pénalise à l’exportation par rapport aux concurrents américains. Philippe Goujon, le député rapporteur de la proposition de loi à l’Assemblée, évoque lui aussi dans son rapport le lobbying dont il a fait l’objet : Menaces pour la France Les industriels français sont prêts.

L'armée américaine veut contrôler les foules sur Facebook et Twitter Les révélations de l’Electronic Frontier Foundation il y a quelques semaines, selon lesquelles les États-Unis utiliseraient de faux profils sur les réseaux sociaux pour manipuler l’opinion, avaient déjà soulevé une polémique outre-Atlantique. La voilà qui prend de l’ampleur cette semaine avec de nouvelles révélations à propos d’un logiciel dédié à cela. Une simple mesure anti-terroriste ? L’armée américaine travaille en effet au développement d’un logiciel destiné à créer et contrôler de faux profils sur différents réseaux sociaux, et qui seraient utilisés entre autres pour manipuler l’opinion et diffuser une propagande pro-américaine. C’est une société américaine, Central Command (Centcom), qui est chargée du développement de ce logiciel. Ainsi, aucune des interventions effectuées via ce logiciel ne serait en anglais, l’entreprise estimant qu’il serait inapproprié de « surveiller les publications américaines » avec une telle technologie.

Facebook : certaines photos encore en ligne 3 ans après leur suppression Deux millions de contrôles au faciès Le nouveau fichier policier de reconnaissance biométrique faciale, dont l'existence a été révélée le jour où Nicolas Sarkozy a perdu la présidentielle, est illégal, mais semble exister depuis des années. Il devrait comporter les photographies de deux millions de "suspects". Le 6 mai 2012, Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur de l’ancien gouvernement, faisait publier au Journal Officiel un décret portant création du fichier de Traitement des antécédents judiciaires (TAJ), consistant en une fusion des deux plus gros fichiers de police et de gendarmerie, le Système de traitement des infractions constatées (STIC), et le Système judiciaire de documentation et d’exploitation de la gendarmerie nationale (JUDEX). Une mesure qui faisait tiquer la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) et quantité d’observateurs en raison des nombreuses erreurs qui pervertissent déjà ces fichiers, comme nous l’avions raconté (voir ci-contre). Non-droit Anomalies

Nouvelle étape dans l'histoire du fichage en France L’Assemblée Nationale vient d’adopter un texte autorisant la création d’un fichier des « gens honnêtes » qui contiendra les données privées de 45 à 60 millions de personnes. Bug Brother et Owni nous avaient mis en garde, lecture après lecture, c’est à présent officiel : dans une omerta médiatique déconcertante, et malgré les réserves du Sénat, l’Assemblée Nationale vient d’adopter un texte autorisant la création d’un fichier des « gens honnêtes » qui contiendra les données privées de 45 à 60 millions de personnes. L’initiative s’inscrit dans le mouvement de modernisation de la carte d’identité entamé depuis 2005 afin de lutter contre les vols et les détournements, et ainsi compléter la création, en mars dernier, du délit d’usurpation d’identité. Quid de l’exploitation policière de ce fichier ? Hélène Pagès, chroniqueuse au Nouvel Observateur, affirme à juste titre : « La propagande du gouvernement a contribué à créer une atmosphère d’insécurité.

Carte d’identité numérique : ce sera le lien fort Le lien fort pour la carte d’identité numérique a finalement été adopté par l’Assemblée Nationale, ce qui devrait relancer le débat. Terminés les allers-retours entre la Sénat et l’Assemblée Nationale : le texte prônant l’utilisation du « lien fort » dans les cartes d’identité numériques a été adopté le 1er février, sur la base du texte élaboré par les sénateurs UMP Jean-René Lecerf et Michel Houel. A l’image du passeport biométrique, les cartes d’identité numériques (CIN) seront elles aussi « sécurisées » pour, raison officielle, lutter contre l’usurpation d’identité qui touche 200 000 personnes chaque année. C’est donc le « lien fort » qui a été retenu, et qui était au centre de tous les débats. Ainsi, avec le lien fort, il sera possible de réaliser le croisement entre une empreinte digitale et une personne physique de la base centralisée TES, exploitable par plusieurs services étatiques sans réquisition judiciaire.

Fichez les tous ! Ce mercredi, dans une relative discrétion, l'Assemblée nationale a adopté un texte permettant de ficher la quasi totalité de la population française. Dénommé "Fichier des gens honnêtes", il contiendra les données privées de 60 millions de personnes. Un tel fichier a déjà existé dans l'histoire. En 1940. L’Assemblée nationale a adopté ce 1er février 2012 le texte prévoyant le fichage des empreintes digitales et des photographies numérisées de 60 millions de “gens honnêtes“, pour reprendre l’expression du rapporteur (UMP) de la loi au Sénat, François Pillet, qui avait qualifié la proposition de “véritable bombe à retardement“. MaJ : les députés doivent d’abord débattre de la mise en oeuvre du principe de précaution, et ne pourront donc pas discuter de la proposition de loi avant la fin de l’après-midi. MAJ, 19h30 : la création du fichier a été adoptée par un hémicycle ne comportant qu’une dizaine de députés. Le nombre de faux a chuté de 24% Un précédent détruit à la Libération

Nucléaire : arrêtons Iter, ce réacteur hors de prix et inutilisable Ce que nous craignions est donc en train de se produire : le coût prévisionnel de construction d’Iter venant de passer de 5 à 15 milliards d’euros, il est question d’en faire subir les conséquences aux budgets de financement de la recherche scientifique européenne. C’est exactement la catastrophe que nous redoutions. Il est grand temps d’y renoncer. Iter est le réacteur expérimental que sept pays ont décidé de construire à Cadarache (en Provence) afin de tester la possibilité de produire de l’électricité à partir de la fusion nucléaire. Ces pays sont les Etats-Unis, l’Europe, la Russie, la Corée du Sud, le Japon, la Chine et l’Inde. Contrôler la fusion pour produire de l’électricité est un rêve ancien. Or notre problème d’énergie est urgent. Au lieu d’investir dans Iter, la communauté internationale et surtout l’Europe feraient mieux de reconstruire une centrale de type G-IV afin d’améliorer ce que Superphénix nous a déjà appris. Illustration Rocco

L'Assemblée nationale adopte la carte d'identité biométrique, et son fichier centralisé 01net le 02/02/12 à 13h40 Après moult passes d’armes entre sénateurs et députés, le projet de loi sur la protection de l’identité a été adopté hier, mercredi 1er février, en nouvelle lecture par l’Assemblée nationale. Le texte instaure une carte d’identité biométrique dotée de deux puces électroniques, mais surtout l’adosse à un fichier centralisé afin de permettre l’identification d’un individu. Depuis la déposition de la proposition de loi en juin 2011, ce dernier point est l’objet de contestations de la part du Sénat. Le fichier comptera « à terme 45 millions d’entrées, soit le plus grand fichier de France ! Le texte doit repartiren nouvelle lecture au Sénat, puis reviendra à l’Assemblée, où il sera définitivement adopté.

Fichiers croisés, flics infiltrés: les eurogauchistes dans le viseur (part.1) Les « fauteurs de trouble » qui sévissent lors des principaux sommets internationaux font l’objet d’une attention toute particulière de la part des vénérables institutions de l’Union européenne. Il y a quelques mois, avant le sommet du G8 de Deauville, j’avais eu l’occasion de raconter comment les pays membres, via le Conseil des ministres et ses différents groupes d’experts policiers, entendaient créer une base de données croisée pour cibler les troublemakers habitués aux rassemblements anticapitalistes. Statewatch, ONG britannique en pointe sur ce dossier, révèle aujourd’hui un autre volet de cette coopération policière. La dernière analyse de Statewatch (document PDF en anglais) évoque trois de ces projets européens en cours d’élaboration : Évidemment, souligne Statewatch, cette coopération active ne s’accompagne pas, en parallèle, d’une plus grande protection des données face aux risques d’arbitraire d’État. L’attitude de l’UE à l’égard des « fauteurs de trouble » est symptomatique.

Pas d'austérité pour le projet nucléaire ITER Alors que les plans de rigueur gagnent progressivement tous les Etats européens sous les pressions du Fonds Monétaire International (FMI), de la Commission européenne et des marchés boursiers (1), les membres de l’Union Européenne viennent de renouveler leur soutien massif à ITER. Il aura en effet suffi d’un simple Conseil des ministres de l’agriculture et de la pêche (!…) pour adopter, en urgence et dans l’opacité la plus totale, le quasi triplement de la contribution européenne au coût de la construction de ITER, le réacteur expérimental nucléaire basé dans le Sud de la France et qui promet une production d’énergie quasi illimitée. Comme vous aviez pu le lire sur Univers-nature en …., le soutien de l’UE, principale contributrice économique à ITER, va passer de 2,7 à 7,2 milliards sur les dix années dédiées à la construction. Une facture qui commence singulièrement à devenir déraisonnable dans un contexte de paupérisation européen généralisé. Pascal Farcy

La loi sur la carte d’identité biométrique publiée au Journal Officiel La loi sur l’usurpation et la carte d’identité biométrique a été publiée au Journal officiel du jour. Le texte a été purgé de l’ensemble des articles déclarés inconstitutionnels la semaine dernière. Une puce, moins de TICs La CNI est désormais débarrassée du fichier central qui devait stocker l’ensemble des informations stockées dans sa puce principale. Seule subsiste donc sur la carte, la puce régalienne qui enregistrera le nom de famille, le ou les prénoms, le sexe, la date et le lieu de naissance du demandeur, son nom d’usage, son domicile, sa taille et la couleur de ses yeux, ses empreintes digitales et sa photographie. La loi précise en outre que seuls peuvent accéder à ces données, dans le cadre d’une justification d’identité, « les agents chargés des missions de recherche et de contrôle de l'identité des personnes, de vérification de la validité et de l'authenticité des passeports et des cartes nationales d'identité électroniques »

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