La Grande Muraille verte trace doucement son chemin au Sénégal Par Marion Guénard (contributrice Le Monde Afrique, Widou ( Sénégal) envoyée spéciale) Après une journée d’intenses négociations dans la poussière du marché de Widou, où le vieil éleveur se rend tous les mardis pour vendre ses chèvres et ses moutons, Ngadiel Ba s’installe dans une chaise pliante, un verre de lait caillé à la main. « Quand j’ai vu l’installation des premiers enclos de la Grande Muraille verte [GMV] en 2008, j’ai tout de suite compris que c’était très important. J’ai milité pour que nous en ayons un près de chez nous », raconte Ngadiel Ba. Lire aussi : Climat : pour l’Afrique, l’accord de Paris est le « premier pas d’un long voyage » A 65 ans, l’éleveur est un Peul du Kooyah, région sahélienne du nord du Sénégal située à une cinquantaine de kilomètres de la ville côtière de Saint-Louis. Il a connu la brousse généreuse d’avant la grande sécheresse de 1973. « En ce temps, elle était peuplée de pintades et autres animaux. Parcelles éparses Changer de mode de vie
La viande in vitro bientôt dans les assiettes ? – Vegactu Mardi soir (8 octobre 2013) passait sur arte un documentaire de Véronique Préault consacré à la création en laboratoire de viande in vitro. L’occasion de se pencher sur ce phénomène scientifique. Un steak éprouvette ? L’idée, digne d’un scénario de science-fiction, consiste à produire de la viande de bœuf en laboratoire à partir de cellules-souches. Cette technique est actuellement développée par plusieurs équipes de chercheurs, aux Etats-Unis et aux Pays-Bas. En août dernier, le premier hamburger in vitro, 181g de viande de bœuf 100% synthétique cultivée sur paillasse, était présenté à Londres pour une dégustation hyper médiatisée. L’objectif ? Interrogée durant le reportage, l’association américaine de défense des animaux PETA se dit complètement favorable à un avènement de la viande in vitro, et à son chemin jusqu’aux assiettes du consommateur, considérant que le but de tout militant de la cause animale est de faire cesser au plus vite les souffrances liées à l’élevage et l’abattage.
Contre la faim dans le monde, la FAO défend l'agriculture vivrière Alors que la faim progresse dans le monde, les organisations spécialisées insistent, à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, jeudi, et en pleine crise financière, sur la nécessité d'investir massivement dans l'agriculture vivrière. Mi-septembre, le directeur général de la FAO Jacques Diouf a annoncé de nouveaux chiffres alarmants sur la faim dans le monde touchant aujourd'hui 923 millions de personnes contre 850 millions avant la flambée des prix et les émeutes qui l'ont suivie au printemps dernier. Manque de volonté politique Dans la foulée, Jacques Diouf a accusé les dirigeants du monde d'avoir ignoré les avertissements lancés par son agence onusienne sur la crise alimentaire, estimant que ce qui avait manqué pour enrayer la crise était à la fois la volonté politique et les moyens. Selon la FAO, l'investissement dans l'agriculture entre 1980 et 2006 est tombé de 17% à 3% alors que la population mondiale a cru pendant ce temps de 78,9 millions chaque année. (Source AFP)
La viande in vitro pourra-t-elle révolutionner notre alimentation? ALIMENTATION - Le faux-filet n'aura jamais aussi bien porté son nom. Lundi 5 août, un restaurant de la ville de Londres, dont le nom et l'adresse n'ont pas encore été dévoilés, servira pour la première fois de l'histoire un steak… artificiel: 140 grammes de tissu musculaire conçus à partir de cellules souches de bœuf. Son surnom: le Frankenburger. Une prouesse technologique? Lire aussi:» Végétariens contre bouchers : la guerre du steak» Comment l'élevage industriel met en danger l'humanité» Imprimer de la viande en 3D, c'est possible Réduire la facture énergétique de l'élevage Celui qui l'engloutira devant un parterre de journalistes triés sur le volet par l'agence britannique Ogilvy n'est autre que son concepteur, le biologiste néerlandais Mark Post. Car pour manger du boeuf, du porc ou du poulet, il faut cultiver des végétaux en très grandes quantités. Mais vous l'aurez compris, le problème du steak artificiel, c'est son prix. Steak de cellules souches contre hamburger végétarien Close
jardins polyvalents villageois aux portes du Sahel-geoconfluences Bibliographie | citer cet article Dans le jardin de Widou-Thiengoly, les femmes se livrent à l'arrosage des manguiers Date de la prise de vue 8 mars 2014 Auteur de l'image Léa Billen Localisation Jardin polyvalent de Widou-Thiengoly, région de Louga, Sénégal Le regard de la géographe Les jardins polyvalents villageois constituent l'une des réalisations du volet de la Grande Muraille Verte relatif à la lutte contre la pauvreté. Des jardins en milieu présahélien Sur cette image, deux femmes du groupement qui gère le jardin de Widou-Thiengoly arrosent des manguiers. Une réduction de la marginalité féminine ? Une « muraille » de jardins ? [1] La tontine est une forme traditionnelle d'épargne et de microcrédit. Documents complémentaires Ressources complémentaires Ancey V., Ickowicz A., Corniaux C., Manoli C., Magnani S., 2009, « Stratégies pastorales de sécurisation chez les Peuls du Ferlo (Sénégal) », Journal des africanistes, n° 78, p.105-119. Léa BILLEN, agrégée de géographie, ENS de Lyon.
Viande in vitro Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La scientifique autrichenne Hanni Rützler goûte le premier hamburger cultivé au monde le 5 août 2013. La viande in vitro, appelée aussi viande cultivée, viande synthétique ou viande artificielle, est un produit carné réalisé par des techniques d'ingénierie tissulaire qui se passent ainsi de l'utilisation de chair animale. La carniculture désigne la production de viande in vitro. Technique et résultats[modifier | modifier le code] Un prélèvement de muscle est effectué sous anesthésie locale sur le donneur. Plusieurs projets de recherche actuels cultivent de la viande in vitro expérimentalement à partir de cellules souches de myoblastes, mais aucune viande de ce type n'a été encore été distribuée pour la consommation publique. Environnement[modifier | modifier le code] Une meilleure protection de l'environnement est possible par l'inclusion de produits de ce type dans l'alimentation humaine du futur. Les économies seraient importantes.
De « Charm City » à « Farm City » : la reconquête des espaces en déshérence par l’agriculture urbaine à Baltimore Bibliographie | citer cet article Le regard des enseignants Cet article sur Baltimore permet d’illustrer des notions en quatrième, seconde, terminale. Tout d’abord celle de shrinking cities (villes connectées au monde mais qui connaissent un phénomène de rétrécissement) conséquence spatiale de la désindustrialisation de la Rust Belt. La malnutrition peut être étudiée ici de façon originale puisque dans cette métropole de la première puissance économique mondiale se trouvent des « déserts alimentaires » ou food deserts. La maire démocrate de la ville a mis en place une politique de réhabilitation des ghettos et de reconquête des espaces abandonnés avec les habitants comme acteurs centraux. S. Baltimore est à un tournant décisif de son histoire. 1. 1.1. Baltimore : repères de localisation Alors que l'aire métropolitaine de Baltimore gagne des habitants, la ville en perd depuis soixante ans. La population de Baltimore en chiffres en 2014 Source : Baltimore Department of Planning 1.2. 2. 2.1.
Viande de synthèse: il y a un os On décrit parfois la Révolution industrielle comme le moment où le travail animal, nourri par la production agricole, a été remplacé par celui des machines alimentées par l’énergie industrielle. Au début du XXe siècle, les tracteurs ont supplanté les chevaux et autres animaux de trait dans les fermes américaines, provoquant un rapide processus d’industrialisation de la production alimentaire. Cette transition a réduit la surface des terres arables nécessaires pour nourrir les animaux de trait: en 1913, on estime que 28% de toutes les terres cultivées servaient à nourrir les chevaux et les mules. Il se pourrait que, dans les prochaines années, les technologies émergentes qui permettront peut-être de fabriquer de la viande dans des usines plutôt que sur des animaux nous confrontent au même genre de changement. La viande cultivée, ou in vitro, c’est du tissu musculaire comestible (et peut-être du gras) fabriqué à partir de cellules souches animales dans une usine ou «vianderie».
MONDE • Que mange(ra)-t-on en 2050 ? Neuf milliards de personnes à nourrir en 2050 et des changements climatiques : un véritable défi pour le futur. Un organisme international fait le point sur les choix que l’humanité devra faire d’ici là, relate Público. Dans les quarante prochaines années, la Terre va devoir alimenter 9 milliards de personnes. Pour Cary Fowler, directeur du Global Crop Diversity Trust [structure de partenariat entre la FAO et des organismes privés comme les fondations Rockefeller ou Bill Gates, qui a pour objectif le maintien de la diversité biologique des variétés agricoles], il va s’agir d’un grand défi. L’urbanisation ou le manque de terres agricoles ne seront pas les sources du problème. Les complications viendront des changements climatiques, qui vont exiger l’essor de nouvelles variétés d’aliments capables de résister à la chaleur et à la sécheresse. John Beddington Pour mener une telle tâche, il faudrait que le monde entier fasse un effort, ce qui est loin d’être le cas. Nicolau Ferreira
Overdose d'antibiotiques dans l'élevage industriel Des animaux gavés aux antibiotiques pour accélérer leur croissance, et voilà des bactéries résistantes qui se retrouvent dans nos assiettes. Elles génèrent des affections parfois mortelles, qui représentent un coût élevé pour le système de santé. Mais la surconsommation d’antibiotiques représente un gain de productivité pour l’industrie agroalimentaire, qui, aux États-Unis, se réjouit de la récente décision de l’Agence de l’alimentation d’autoriser leur utilisation massive dans l’élevage. La consommation d’antibiotiques prescrits par les médecins n’est rien comparée à la quantité ingérée via l’alimentation. Une étude publiée par la revue médicale Clinical Infectious Diseases en 2011 révèle ainsi que la moitié de la viande de bœuf, de poulet, de porc et de dinde vendue dans les grandes surfaces aux États-Unis contient des germes résistants aux antibiotiques (le staphylocoque SARM). La France détient le record de résistance aux antibiotiques Agnès Rousseaux Photo : CC John Donges
Des antibiotiques à risques encore utilisés dans les élevages américains Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric Ce sont des documents secrets qui lèvent un peu plus le voile sur le recours, excessif et souvent incontrôlé, aux médicaments dans les élevages. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a ainsi maintenu l'autorisation de plusieurs dizaines d'antibiotiques dans l'alimentation du bétail américain, même après avoir découvert « les risques élevés » qu'ils représentaient pour la santé humaine. L'association Natural Resources Defense Council (NRDC), qui porte ces accusations dans un rapport publié lundi 27 janvier, s'est procuré des études internes de l'agence des produits alimentaires et médicamenteux, sur le fondement du Freedom of Information Act. L'ONG a ainsi découvert que, pendant près de dix ans, de 2001 à 2010, la FDA a réexaminé la sécurité de trente additifs alimentaires à base d'antibiotiques appartenant aux familles des pénicillines et des tétracyclines. Lire : Les animaux d'élevage malades des antibiotiques
La viande artificielle peut-elle être une solution écologique aux défis alimentaires de demain ? Les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par la production de viande in vitro seraient 96% inférieures à celles qui résultent de l'élevage du bétail. Cela fait plusieurs années que des spécialistes en parlent. Des scientifiques européens planchent actuellement sur la production de viandes artificielles et sont partisans d’une culture des cellules musculaires en laboratoire. Celle-ci permettrait selon eux de subvenir aux besoins alimentaires d’une population grandissante – et de plus en plus friande de viande – tout en protégeant l’environnement. Une étude présentée par les Universités d’Oxford (Grande-Bretagne) et d’Amsterdam (Pays-Bas) est une nouvelle fois venue attester de la pertinence de cette alternative, concluant que la production de la viande in vitro génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) 96 % inférieures à celles engendrées par l’élevage du bétail. Crédits photos : flickr - Alexandre Vialle / Jean & Nathalie
Création du premier steak artificiel : pour le meilleur ou pour le pire © C. Magdelaine / notre-planete.info Au plus fort du rêve américain et du goulag en Urss, on rapporte l'anecdote suivante : on pose la même question à un Américain et à un Russe : « Quand vous voulez acheter un steak chez vous, est-ce que vous faites la chaîne? » L'Américain répond : « Qu'est-ce que la chaîne ? », le Russe répond : « Qu'est-ce qu'un steak ? Justement, l'actualité nous rattrape. Nous avons eu droit cette semaine à un scoop, en tout cas présenté comme tel : la production au laboratoire d'un steak sans passer par Dame nature et le cheminement classique, engraisser un veau... L'abus de viande nuit à la planète On accuse la consommation de viande responsable de tous les maux de la planète dont notamment le réchauffement climatique et la souffrance des animaux : « La consommation mondiale en viande a doublé en 20 ans et continue de croître. « Elle pourrait doubler encore d'ici à 2050. Le premier steak artificiel coûte... 250 000 euros Science-fiction dans le domaine du réel