Pratiques anticoncurrentielles: amende de 2,4 milliards d’euros confirmée pour Google La justice européenne a confirmé mercredi une amende de 2,4 milliards d’euros (2,53 milliards de francs) infligée par Bruxelles à Google. Le géant américain est accusé de pratiques anticoncurrentielles sur le marché des comparateurs de prix. Le tribunal de l’UE, basé à Luxembourg, a rejeté un recours du géant américain de l’internet en constatant qu’il avait bien «abusé de sa position dominante en favorisant son propre comparateur de produits par rapport aux comparateurs concurrents». Google a toutefois la possibilité de contester cette décision devant la juridiction supérieure, la Cour de justice de l’UE. Lire aussi: Le «cercle vicieux» créé par Google dans les téléphones nous concerne tous L’amende infligée par la Commission européenne en juin 2017, avait constitué à l’époque un montant record, dépassé depuis. «Positionnement privilégié» L’enquête avait été ouverte en 2010, après des plaintes déposées par des rivaux comme l’américain TripAdvisor ou le comparateur français Twenga.
Les GAFAM : vers une régulation ou un démantèlement ? par Louis Perez Les griefs adressés aux GAFAM Si sous la présidence de Barack Obama les GAFAM pouvaient s’épanouir sans entraves, cette période semble révolue tant les hostilités se multiplient à leur égard. Fin 2020, dans un contexte politique marqué par l’élection de Joe Biden, trois plaintes ont été déposées aux États-Unis contre Google et deux contre Facebook. Dans ces procédures, les GAFAM font face à des acteurs variés. En dépit de cette multiplicité de plaignants, un front uni se dessine avec l’objectif commun de lutter contre les pratiques anticoncurrentielles liées au monopole de ces géants. Si c’est avant tout Google et Facebook qui sont visés par ces plaintes, des enquêtes de la FTC ou du DoJ sont également en cours concernant Apple et Amazon. La proposition d’un démantèlement des GAFAM Au-dessus de ces procédures plane l’ombre d’une sanction souvent évoquée, le démantèlement des GAFAM. La pratique historique du démantèlement des géants La crédibilité et l’intérêt d’un démantèlement
Pratiques anticoncurrentielles : Intel échappe à une très grosse amende La justice de l'Union européenne a infligé un camouflet à la Commission européenne en annulant mercredi 26 janvier une amende de 1,06 milliard d'euros prononcée en 2009 contre le fabricant américain de puces électroniques Intel pour abus de position dominante. Le tribunal de l'UE a estimé que "l'analyse réalisée par la Commission [européenne] était incomplète et, en tout état de cause, ne permettait pas d'établir à suffisance de droit que les rabais litigieux étaient capables ou susceptibles d’avoir des effets anticoncurrentiels". L'amende de 1,06 milliard d'euros, un montant record à l'époque, avait été annoncée le 13 mai 2009. Le fabricant de microprocesseurs était accusé d'avoir abusé de sa position dominante entre 2002 et 2007, en mettant en œuvre une stratégie destinée à exclure du marché son seul concurrent sérieux, AMD. Le tribunal basé à Luxembourg a expliqué dans un communiqué qu'il annulait "pour partie" la décision de la Commission, gardienne de la concurrence dans l'UE.
L'autorité américaine de la concurrence va pouvoir poursuivre Facebook en justice La FTC soutient que le groupe de Mark Zuckerberg a "illégalement racheté ou enterré les nouveaux innovateurs quand leur popularité devenait une menace existentielle". Article rédigé par Publié le 12/01/2022 06:40 Mis à jour le 12/01/2022 09:01 Temps de lecture : 1 min. L'autorité américaine de la concurrence (FTC) peut poursuivre Facebook en justice. Sa décision rejette la demande de Meta (le nouveau nom de la maison-mère du groupe depuis fin novembre) d'écarter pour de bon des poursuites "sans preuves valables", selon l'entreprise californienne. Dans sa plainte, la FTC soutient que le groupe de Mark Zuckerberg a "illégalement racheté ou enterré les nouveaux innovateurs quand leur popularité devenait une menace existentielle", en référence à l'application Instagram et à la messagerie WhatsApp. Partager : actualités analyses vidéos Prolongez votre lecture autour de ce sujet
L’UE valide une amende de 2,4 milliards d’euros contre Google pour pratiques anticoncurrentielles La justice européenne a confirmé, mercredi 10 novembre, l’amende de 2,4 milliards d’euros infligée par Bruxelles à Google en juin 2017 pour ses pratiques anticoncurrentielles sur le marché des comparateurs de prix. Le Tribunal de l’Union européenne (UE), sis à Luxembourg, a rejeté un recours de l’entreprise américaine, en constatant qu’elle avait bien « abusé de sa position dominante en favorisant son propre comparateur de produits par rapport aux comparateurs concurrents ». Google a toutefois la possibilité de contester cette décision devant la juridiction supérieure, la Cour de justice de l’UE. « Nous allons l’examiner de près », a fait savoir un porte-parole du groupe à l’Agence France-Presse, sans préjuger des prochaines étapes. « L’arrêt rendu aujourd’hui indique clairement que le comportement de Google était illégal et apporte la clarté juridique nécessaire », s’est quant à elle félicitée la Commission européenne. Accusé de favoriser Google Shopping Le Monde avec AFP
La Commission européenne autorise la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler L'Union européenne donne son feu vert à la création d'un nouvel ensemble nommé Stellantis, fruit de l'union entre les groupes automobiles PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel...) et FCA (Fiat, Chrysler...). Le nouveau duo veut s'armer face au double défi de l'industrie automobile que constituent le financement des véhicules propres et la baisse de la demande liée à la pandémie de coronavirus. « Nous sommes en mesure d'autoriser la concentration entre Fiat Chrysler et Peugeot SA car leurs engagements faciliteront l'entrée et l'expansion sur le marché des camionnettes utilitaires légères », a dit dans un communiqué Margrethe Vestager, la vice-présidente de la Commission européenne chargée de la concurrence. « Sur les autres marchés où les deux constructeurs automobiles exercent actuellement leurs activités, la concurrence restera soutenue après la concentration », a-t-elle ajouté. source Les deux groupes espèrent finaliser leur rapprochement d'ici la fin du premier trimestre 2021.
->Document à préparer en autonomie avant l'étude du... Grande distribution - Faux concurrents ou vrais alliés ? Grande distribution © Chlorophylle - stock.adobe.com Publié le 19 novembre 2020 Si les enseignes affichent leur rivalité devant les consommateurs, elles n’hésitent pas à s’associer en centrales d’achat pour s’approvisionner en commun. Quatre d’entre elles pèsent aujourd’hui 92 % du marché de la grande distribution. L’Autorité de la concurrence les surveille de près pour éviter des abus au détriment des consommateurs ou des fournisseurs. À grands renforts de « promotions exceptionnelles », de « bonnes affaires » ou de « prix les plus bas », les enseignes de la grande distribution semblent se livrer une guerre sans merci pour conquérir les clients de leurs concurrents. Trois rapprochements de ce type existent aujourd’hui. Deux autres structures de ce type existent actuellement. Véritable oligopole Ces rapprochements aboutissent à un véritable oligopole. Un marché très concentré Source : Autorité de la concurrence Pour excessifs qu’ils paraissent, ces regroupements sont pourtant légaux.
Les trois principaux fabricants de sandwiches pour la grande distribution sanctionnés pour "entente" Les trois principaux fabricants de sandwiches pour la grande distribution ont été sanctionnés pour "entente" par l'Autorité de la concurrence, deux d'entre eux, La Toque Angevine et Daunat, écopant respectivement de 15,5 et 9 millions d'euros d'amende. Dans un communiqué mercredi, l'Autorité indique que Daunat, La Toque Angevine et Roland Monterrat ont été sanctionnés "pour avoir élaboré et mis en œuvre, entre septembre 2010 et septembre 2016, un plan visant à se répartir les volumes et les clients et à s'accorder sur les prix". Pour répondre aux appels d'offres des enseignes des grandes surfaces et des stations-service désirant s'approvisionner en sandwiches industriels vendus sous marque de distributeur (MMD), les trois fabricants "avaient mis en place un système de concertation occulte leur permettant de fausser la concurrence", détaille l'autorité. Ils avaient "conclu un +pacte de non-agression+ à la fin de l'année 2010 pour mettre fin à ce qu'ils qualifiaient de +guerre des prix+.
-> POUR TERMINER ET AVOIR UN APERÇU DE L'ENSEMBLE DU... La guerre des prix fragilise les opérateurs téléphoniques Chahuté en bourse à la suite de résultats décevants au premier trimestre, le marché du mobile est en panne même pour le leader Orange qui a connu un replis de 2% en France depuis janvier. Il y a quasiment 20.000 recrutements de moins sur le mobile depuis le début de l'année. En cause, l'année 2018, marquée par une guerre des prix acharnée qui a attaqué les marges de tous les opérateurs. Les opérateurs courent donc après le prix le moins élevé. Free, victime de sa politique Cette guerre des prix devrait ralentir et être marquée par une pause. Même Free qui avait été le chantre des prix cassés a été victime de cette politique l'an dernier et a vu ses abonnés partir. Il y a un chiffre qui ne trompe pas : le fait de passer d'un opérateur à un autre en gardant son numéro a chuté de 26% en décembre, malgré Noël. Des forfaits plus chers à venir avec la 5G Dans les mois à venir, il y aura la 5G en ligne de mire pour tous ces opérateurs et pour les clients.
Antitrust: plusieurs Etats américains pourraient poursuivre Facebook dès la semaine prochaine Au moins 20 à 30 Etats pourraient être impliqués dans cette procédure judiciaire pour abus de position dominante susceptible d'être lancée dès la semaine prochaine, selon les informations de CNBC.