Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la première guerre mondiale - Les grandes phases de la 1ère guerre mondiale par Jean-Pierre Husson La guerre de 1914-1918 n'a pas été comme beaucoup l'avaient cru en août 1914 une guerre limitée, courte, classique, mais une guerre généralisée, longue, nouvelle, totale, qui a nécessité la mobilisation de toutes les énergies dans les deux camps, et qui est restée pour ceux qui l'ont faite, la Grande Guerre. On s'est battu avec acharnement sur terre, sur mer, mais aussi et pour la première fois dans les airs. La guerre terrestre qui a cependant conservé le rôle primordial, s'est déroulée sur 3 puis 4 fronts : - le front français de la mer du Nord à la frontière suisse sur 800 kilomètres ; - le front russe à l'Est, en Prusse orientale et en Pologne ; - le front des Balkans au Sud de l'Europe centrale auquel on peut rattacher les événements du Moyen-orient ; - et à partir de 1915, le front italien au Nord de l'Italie. Première phase : La guerre de mouvement d'août à décembre 1914 Deuxième phase : L'enlisement du conflit 1915 - 1916 - 1917 1915 : Extension du conflit et guerre de position
Photographier la Grande Guerre Au moment où éclate la Première Guerre mondiale, la photographie est encore considérée comme le meilleur moyen de s'approcher de la réalité. On parle d'objectivité irréfutable et, à ce titre, on estime que l'image instantanée est parfaitement adaptée pour rendre compte du nouveau conflit moderne. Ainsi, pendant toute sa durée, un nombre incalculable de clichés sont pris, à l'aide d'appareils de formats divers, par des photographes professionnels ou de simples amateurs, en l'occurrence des soldats partis avec leur propre matériel. Toutefois, parmi les différents sujets traités, les photographies représentant des scènes de bataille sont extrêmement rares et souvent incomplètes ou imparfaites. La charge d’une section de Zouaves sur le plateau de Touvent. La première vague a été publiée le 19 juin 1915, dans la revue l’Illustration. Le second cliché a été publié le 15 mai 1915 dans l'Illustration. Quant au second, plusieurs remarques s'imposent. Auteur : Laurent VÉRAY
Cours Histoire 1ère : L'expérience combattante : La Première Guerre mondiale (3) III. Comment la guerre totale s’exerce-t-elle aussi sur les civils ? A. En quoi les civils sont-ils victimes de la guerre ? 1. Texte 1 page 92 : Les civils victimes de la pénurie Qui impose le rationnement au Nord de la France ? _ Les territoires occupés par les Allemands connaissent rationnement et privations entraînant cherté des produits et famine. Quelles pourraient être les autres violences et souffrances imposées aux civils ? _ La Belgique et le nord de la France sont des territoires occupés avec brutalité par les Allemands. * Exécutions et destructions : Dès août-septembre 1914 lors de l’invasion de la Belgique 6000 civils sont tués. Des endroits prestigieux sont détruits comme la bibliothèque de Louvain qui est incendiée. * Réquisitions : les produits alimentaires, mais aussi tous les biens sont pillés : les cloches et les statues sont fondues pour en récupérer le métal, les matelas pour en prendre la laine et en faire des uniformes… Une taxe est instaurée sur les chiens. 2. B. 1. 2.
La Grande Guerre en photographies Ce site vous propose une découverte interactive en ligne originale de photographies de la Première Guerre Mondiale. Il se compose de deux modules : Le Miroir (publication hebdomadaire patriotique), Revue photographique des numéros numérisés du journal (août 1914 – décembre 1919) et Les yeux de la guerre, vues stéréoscopiques accessibles en 3D. Pour Le Miroir, une grande partie des numéros ont été intégralement numérisés. On peut accéder au contenu par numéro et de manière chronologique. Le second module présente un ensemble d' images stéréoscopiques organisées en différentes thématiques (renseigner, vivre dans les tranchées...). Ce projet est le fruit de la collaboration de plusieurs acteurs : Nicéphore Cité, On-Situ et le musée Nicéphore Niépce avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication français. Illustration : Shutterstock, Joe Gough, Mémorial de guerre Niveau : Secondaire
Pertes humaines de la Première Guerre mondiale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les pertes humaines de la Première Guerre mondiale s'élèvent à environ 18,6 millions de morts. Ce nombre inclut 9,7 millions de morts pour les militaires et 8,9 millions pour les civils. Les Alliés de la Première Guerre mondiale comme les Empires centraux perdent plus de 9 millions de vies. Classification des statistiques[modifier | modifier le code] Le nombre des pertes estimées pour la Première Guerre mondiale varie énormément. Pertes par pays[modifier | modifier le code] Pertes militaires alliées par pays. Sources du tableau[modifier | modifier le code] Les principales sources utilisées pour les pertes civiles et militaires sont les suivantes : (en) Le rapport 2006-2007 de la Commonwealth War Graves Commission[26] est la source pour les pertes militaires du Royaume-Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l'Afrique du Sud et le Raj britannique. Pertes humaines selon les frontières modernes[modifier | modifier le code] Madagascar: 2 500
L'évolution de la condition féminine pendant la 1ère guerre mondiale L'évolution de la condition féminine pendant la 1ère guerre mondiale Au cours de la 1ère guerre mondiale, les femmes furent mobilisées pour l'économie de guerre et pour relancer le moral des troupes au front. Cependant, c'est seulement quand l'opinion publique se rend compte que la guerre est totale que l'on fait appel au travail féminin. Leur mobilisation fut essentielle et toucha toutes les catégories sociales, des agricultrices aux citadines, en passant par les infirmières et les marraines de guerre. Nous nous demanderons en quoi cette période a constituer un tournant dans la vie des femmes. Les femmes participent activement à l'effort de guerre 1- La mobilisation paysanne : une priorité en 1914 La mobilisation des paysannes se fit grâce à l'appel de Viviani le 7 août 1914 : « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. 2 -La mobilisation dans l'industrie : une nécessité pour vaincre Femmes dans une usine d'armement 4- Changements de comportements Sommaire
Les cartes postales satiriques pendant la Première guerre mondiale Les cartes postales satiriques pendant la Première guerre mondiale - Etude comparée des représentations de l’ennemi en France et en Allemagne. Par Pierre BROULAND, Maître de conférence, Faculté des relations internationales, Université d’Economie de Prague. Voir l'ouvrage de Pierre Brouland et Guillaume Doizy, La Grande Guerre des cartes postales, Hugo images, 300 p., 19,95 euros. 300 illustrations + 10 cartes détachables. Site dédié aux cartes postales de la Grande Guerre : Apparue en 1869 en Autriche, la carte postale connut un essor rapide. Le déclenchement de la guerre, loin de ralentir la production, provoqua au contraire une demande accrue. Souvent le marchand en plein vent de cartes de géographie se double d'un vendeur de cartes postales, dessins et photographies. Les photographies représentant les souverains entourés de leur famille ont également du succès, la famille royale de Belgique est toujours la plus demandée. -Hoch! Conclusion
Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la première guerre mondiale - Les femmes et la 1ère guerre mondiale par Jocelyne et Jean-Pierre Husson Pendant la 1ère guerre mondiale la contribution des femmes à l'effort de guerre a revêtu des formes multiples : - courage des femmes d'agriculteurs qui, dans une France encore à dominante rurale et agricole, ont dû assumer à partir de l'été 1914 les durs travaux des champs ; - dévouement des infirmières qui ont soigné les soldats blessés dans les hôpitaux de guerre et les maisons de convalescence ; - compassion des « marraines de guerre » qui écrivaient et envoyaient des colis aux soldats du front, rendaient visite aux blessés dans les hopitaux ; - courage aussi des femmes des villes qui ont dû pallier le manque de main d'oeuvre dans de nombreux secteurs d'activités, distribuant le courrier, conduisant les tramways, travaillant plus de 10 heures par jour dans les usines d'armement. 1/ L'appel aux Françaises de Viviani « Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. 14-18. 2/ Les « munitionnettes » Elles ne sont pas toutes à Biarritz ou à Deauville. in J.
La mobilisation des femmes dans l'économie et au service de l'effort de guerre Guerre totale, la Première Guerre mondiale a fortement impliqué les populations civiles, mobilisées au service de l'effort de guerre. A l'arrière, les femmes furent une figure essentielle de "l'autre front" : la mobilisation et l'absence de millions d'hommes ont fait découvrir aux femmes des responsabilités nouvelles (chefs de famille) ainsi que des métiers nouveaux (conductrices de tramways, munitionnettes, agricultrices, ambulancières près du front, auxiliaires de l'armée). Cette mobilisation des femmes à la faveur de la Première Guerre mondiale a donné le sentiment de leur entrée massive sur le marché du travail à cette occasion. En réalité, le taux d'activité féminin était déjà important au début du siècle (en 1906 le travail féminin représentait 37 % de la population active) et les femmes jouèrent un rôle essentiel lors des première et seconde révolutions industrielles. Cette expérience de la guerre a-t-elle permis une certaine émancipation des femmes?
La violence de guerre dans l’art La violence de guerre dans la bande dessinée : Tardi L’auteur de la bande dessinée est Tardi, le père d’Adèle Blanc-Sec et de Nestor Burma. Il est présenté comme l’une des figures essentielles de la bande dessinée française. Il a une influence majeure pour bon nombre de dessinateurs. Il est né à Valence en 1946. Il est parti étudier à Lyon avant d’aller à Paris. Page de couverture : On voit qu’il y a deux cadavres de soldats, un français et un allemand. Page 1 : Le récit commence en octobre 1917. Page 2 : Les calibres représentés sont de plus en plus gros dans chaque vignette et la puissance augmente. Page 3 : Les soldats représentés sur cette planche sont tous morts. Conclusion : Selon Tardi, la guerre est une chose très mauvaise pour les hommes.