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Des budgets nationaux sous tutelle européenne? - Coulisses de Br

Pour «s’attaquer aux racines du problème», c’est-à-dire à l’indiscipline budgétaire et les politiques contradictoires, le président de la Commission a présenté une communication sur «le renforcement de la coordination des politiques économiques», premier pas vers la création d’un «gouvernement économique» dont le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro, réuni vendredi à Bruxelles, a souhaité la création. Le « gouvernement économique», c’est le serpent de mer européen par excellence. Dès la préparation du traité de Maastricht, la France - et Jacques Delors, alors président de la Commission - estime qu’une monnaie et une banque centrale indépendante ne peuvent exister sans un contrepoids politique. L’effondrement de la Grèce a fini par convaincre Berlin qu’il faut aller plus loin dans l’intégration politique. Photos: Thierry Monasse (non reproductibles sauf autorisation) N.B.: ce papier est paru ce matin dans Libération papier.

Dette publique, dette publique... Et la dette privée alors ? | E Depuis des années et particulièrement ces derniers mois, on nous répète que la dette publique est le pire mal qui puisse affecter l'économie. La dette publique est toujours « trop élevée », elle pèse sur les « générations futures ». Mais, bizarrement, on ne parle jamais de la dette privée (contractée par les ménages et les entreprises). Pourquoi serait-elle plus « supportable » pour l'économie ? Le graphique suivant [source des données : banque de France] montre l'évolution de la dette privée et de la dette publique (en % du PIB) entre mars 1999 et septembre 2009 pour la zone euro. Dans tous les pays de la zone euro (dont la France), la dette privée est plus importante que la dette publique. Le cas de l'Espagne est particulièrement éloquent : L'endettement privé a littéralement explosé depuis 10 ans, passant de 90% du PIB en 1999 à 200% du PIB fin 2009. Dans le même temps, malgré les conséquences de la crise financière, la dette publique passait de 70% du PIB à 60%.

Conjoncture : La rigueur menace la reprise de la zon Le PIB de la zone euro n'a progressé que de 0,2 % au premier trimestre 2010. La croissance apparaît encore trop fragile pour supporter la sévère cure d'austérité qui s'annonce. L'austérité s'annonce périlleuse pour la fragile reprise européenne. La zone euro a enregistré une hausse de 0,2 % seulement de son PIB au premier trimestre, après une stagnation au trimestre précédent, selon les chiffres publiés hier par Eurostat. Une croissance trop poussive pour permettre de résorber les énormes déficits publics du Vieux Continent, et qui risque de chanceler avec les plans de rigueur en gestation dans plusieurs pays. «Les dirigeants européens ont sauvé la zone euro ce week-end, mais ils ont annoncé des mesures draconiennes qui vont tailler agressivement dans les budgets. Cliquez sur l'infographie pour l'agrandir. Au premier trimestre, tous les pays sont sortis de la récession, sauf la Grèce, qui a affiché une contraction de 0,8 % de son PIB. «Deux ou trois années extrêmement difficiles»

Conjoncture : La Commission européenne veut contrôle Bruxelles propose que les Etats lui soumettent leurs lois de finance avant de les faire voter par leurs parlements. Une proposition qui fait grincer des dents. La Commission européenne a fait ce mercredi matin une proposition choc. Alors que les Etats européens sont tombés d'accord ce week-end pour renforcer la surveillance budgétaire au sein de l'Union européenne, Bruxelles souhaite que les budgets nationaux lui soient soumis. Avant de passer devant les parlements nationaux. La Commission voudrait ainsi garantir le respect des critères du Pacte de stabilité et de croissance qui fixe la limite maximale de déficit à 3%. L'idée de la Commission n'enchante pas tout le monde. La Commission les prend donc au mot. Dernière idée présentée ce mercredi, la Commission estime qu'il faudrait rendre permanent le mécanisme de «gestion de crise» adopté en version temporaire ce dimanche par les Etats membres. Lire aussi : » Rome et Paris doivent réduire leur déficit

L'Europe doit elle valider le budget des Etats ? Bon billet du Privilégié, à propos de cette idée d'un contrôle préalable par la Commission Européenne des budgets des Etats Européens. Pour lui, la démocratie à l'intérieur de l'Europe prend encore une baffe. Mais y a t'il vraiment eu démocratie, quand on voit ce que l'on fait des volontés populaires lorsqu'elles dérangent les pouvoirs en place ? Je suis extrêmement gêné que des gouvernements puissent voter des budgets non équilibrés, et qu'ils savent complétement faux. C'est le cas en France depuis bien longtemps, et les gouvernements de droite et de gauche n'ont eu aucun état d'âme pour s'adonner à ce genre de jeux dangereux.Quelque part, si une collectivité locale venait à voter un budget déséquilibré, mensonger, intenable, elle se verrait mise sous tutelle préfectorale. Donc de l'Etat, ce truc tout en haut qui a le droit de voter des budgets à la con, et qui voit sa dette gambader gaiement. Je vois que Stef a aussi écrit sur ce sujet.

L'Europe veut contrôler les budgets nationaux J'ai lu ce billet de Mathieu ce matin, qui m'a permis de prendre connaissance d'une proposition de la commission Européenne qui pourrait bien révolutionner le fonctionnement même de ses pays membres. Après la mise place d'une gouvernance économique de la dette, une Europe Fédérale pourrait voir le jour. Je m'explique, Mathieu rebondit sur cette idée de la commission Européenne de contrôler les budgets nationaux. Cette idée fait bondir les Eurosceptiques (Mathieu n'en est pas un), cela consisterait suite à la crise budgétaire que traverse les pays membres de la Zone Euro à imposer que les projets des budgets nationaux soient soumis chaque année à la commission, et ce avant même d'être soumis aux Parlements de chaque État. La souveraineté en prend un coup : cette proposition est-elle légitime ? Moi je dis, si il faut ça pour éviter de trouver 750 milliards tous les deux ans, allons y ! Vous allez me dire qu'il y a le pacte de stabilité pour cela ? Aboutira t-il ?

Encore une fois, dans l'Union Européenne, la démocratie prend un Même si cela ne passionne pas grand-monde, cher lecteur, je suis fédéraliste. Je considère que l'Union Européenne n'a un avenir que si elle peut se développer démocratiquement dans un cadre fédéral. Aujourd'hui, j'apprends que la Commission Européenne voudrait contrôler les budgets des États avant qu'ils soient soumis aux Parlements nationaux dans la zone euro (qui vient encore de s'agrandir...). Cela aurait pour but de vérifier la sincérité des budgets. Or, mais faut-il encore le rappeler, la Commission européenne n'est pas une institution élue, ni d'ailleurs la BCE. Que va-t-il se passer ? Pour que ce contrôle ait une légitimité, il faudrait qu'une organisation élue par le peuple et étant souveraine l'exerce, car elle seule pourrait légitimement appuyer sur un gouvernement élu et une assemblée souveraine. PS : les autres billets des Privilégiés sur l'UE dans cette perle.

Crises et grincements de dents Les bourses se sont calmées. L’euro ne remonte pas. L’or, lui, continue de grimper. Le gros organe central mou, paisible ruminant qui broute tous les jours un peu plus sur les prérogatives des états dont il est issu, s’est donc étrangement réveillé de la léthargie dans laquelle il semblait figé depuis plusieurs mois. Et quelle proposition ! En substance, il s’agit ni plus ni moins que d’aller vérifier les budgets nationaux des états membres (de la zone euro et de l’ensemble de l’Union) avant qu’ils ne soient validés finalement par les parlements nationaux. L’idée, derrière cette proposition pour le moins iconoclaste, est de s’assurer que les états membres ne profitent pas de la stabilité de l’Union pour produire des déficits et de la dette en montants colossaux, mettant ainsi en danger tous les autres membres par leur incurie. Devant une telle proposition, on ne peut être que surpris. Pour information, M. Le haut du tableau a quelque peu changé.

L’empire (européen) contre-attaque « L’euro est le moyen pour contraindre les Etats-nations à construire l’Europe sur un modèle fédéral » : voilà ce que certains esprits éclairés avaient compris en 1992 lors du référendum sur le traité de Maastricht. Les propositions d’hier de la commission de Bruxelles l’illustrent malheureusement à nouveau. Europe : la croissance en panne… avant la rigueur Pourtant, plus que l’organisation des pouvoirs, c’est plutôt de la croissance que José Manuel Barroso devrait se soucier. Les résultats du premier trimestre 2010 viennent de tomber et ils sont très mauvais. Autant les Etats-Unis sortent vigoureusement de la crise, avec 3% de croissance, autant l’Europe aura du mal à faire plus de 1%... Le chiffre Français est encore plus décevant, avec seulement 0.1% et la révision à la baisse des chiffres de 2008 (-0.2 contre 0.1%) et 2009 (-2.5 contre -2.2%). La croissance fantôme Dans les années 2000, le PIB de la zone euro a cru de seulement 1.4% par an contre 1.9% aux Etats-Unis.

Je ne suis pas croyante mais Dieu m'en préserve !!! (oui, je suis souverainiste dans le fond, je l'avoue...) je refuse que Bruxelles dicte à la France (et aux autres pays européens) ce qu'il est othodoxe ou pas de faire en matière budgétaire (j'ai comme une très bonne idée de ce qui ne sera pas orthodoxe en l'occurence : tout projet social, tout budget ne s'inscrivant pas dans la destruction des acquis duCNR...) by laetsgo May 13

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