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Héra Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle correspond à Junon dans la mythologie romaine. Mythe[modifier | modifier le code] Fille de Rhéa et de Cronos (elle est l'aînée des enfants dans l'Iliade[1] et la troisième chez Hésiode[2]), elle est dès sa naissance avalée par son père[3]. Après la Titanomachie, Héra devient l'épouse de Zeus[4]. Drachme en argent avec Héra Lakinia. Les traditions post-hésiodiques attribuent à Zeus et Héra de nombreux autres enfants absents des catalogues « traditionnels ». Dans l'Iliade encore, Homère fait mention par la bouche de Dioné, d'un tir de flèche à trois pointes décochée par Héraclès blessant Héra au sein droit. Un jour, exaspérée des incartades de Zeus, Héra décide de demander l'aide de ses fils pour punir le dieu volage. Offensée par le jugement de Pâris, qui lui préfère Aphrodite, elle se montre la plus farouche ennemie des Troyens pendant la guerre de Troie et contribue au sac de la ville. Origine et fonctions[modifier | modifier le code]
Mictlantecuhtli — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie aztèque, Mictlantecuhtli est le dieu de la mort. Son nom signifie "seigneur du Mictlan", le domaine de la mort, le lieu le plus bas de l'inframonde. Selon un des mythes de la création du monde, c'est là que Tezcatlipoca et Quetzalcoatl l'ont enfermé en mettant en ordre les éléments. Terminologie[modifier | modifier le code] Mictlantecuhtli est aussi appelé « Tzontemoc »[1] (du nahuatl «tzontli» (cheveux) et de «temoc» (descendre)). Représentation[modifier | modifier le code] Sa représentation typique est un squelette couvert de taches jaunes et rouges représentant des restes de chair. Effigie en pierre de Mictlantecuhtli (cour de l'ancien couvent de San Andrés Apóstol de Míxquic, Mexico).Pierre de Tepotzlan gravée d'une représentation de Mictlantecuhtli (Palais de Cortés, Cuernavaca). Mictlantecuhtli, représenté à gauche avec la bouche grande ouverte pour avaler ceux qui ne sont pas morts en héros. Anonyme (trad.
Zeus Nom et épithètes Étymologie Le nom Zeus (nominatif : Ζεύς / Zeús ; vocatif : Ζεῦ / Zeû ; accusatif : Δία / Día ; génitif : Διός / Diós ; datif : Διί / Dií) repose sur le thème *dy-ēu-, issu de la racine indo-européenne *dei- qui signifie « briller ». Elle est également à l'origine du sanskrit द्याउः / dyāuḥ, signifiant « ciel lumineux », et du latin diēs, signifiant « jour »[3]. En grec ancien, on la retrouve dans les mots ἔνδιος / éndios et εὐδία / eudía qui désignent respectivement le midi (l'apogée de la journée) et le beau temps. Ce nom entre dans la composition de nombreux mots : le nom des Dioscures (Διόσκουροι / Dióskouroi, les « jeunes de Zeus »), la cité de Dioscourias, Dioscore, etc. Épithètes, épiclèses Zeus possède plusieurs épithètes en tant que dieu céleste tonnant : νεφεληγερέτα / nephelêgeréta, « assembleur de nuées »,κελαινεφής / kelainephếs, « à la nuée noire »,κεραυνός / keraunos, « foudre » et adj. Fonctions Dieu du Ciel Un dieu justicier et protecteur Dieux similaires Héra
Héphaïstos Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Héphaïstos ou Héphaestos (en grec ancien Ἥφαιστος / Hếphaistos) est le dieu du feu, de la forge, de la métallurgie et des volcans. Selon les sources, il est le fils d'Héra et de Zeus, ou d'Héra seule. Il est habituellement représenté sous les traits d'un forgeron boiteux, mais il est d'abord un inventeur divin et un créateur d'objets magiques. Mythe[modifier | modifier le code] Naissance et infirmité[modifier | modifier le code] Pour se venger de sa mère, Héphaïstos fabrique un trône d'or aux bras articulés, qui emprisonne quiconque s'y assoit, et l'envoie dans l'Olympe en guise de présent[9]. Une autre légende se rattache à l'infirmité du dieu : Héphaïstos prend le parti de sa mère lors d'une querelle entre Zeus et celle-ci ; il reproche à son père de l'avoir laissée suspendue dans les airs, une chaîne d'or au poignet et une enclume à chaque cheville[13]. Amours et descendance[modifier | modifier le code]
Pluton (mythologie) — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Pluton. Pluton est souvent représenté avec ses attributs et son compagnon Cerbère Mais, pour être obéi, il n'en est pas moins haï et redouté. Il est souvent représenté avec un casque en peau de chien offert par les cyclopes qui le rend invisible, et qu'il n'enlève jamais. Il est souvent représenté avec un sceptre, la corne d'abondance et la lance à deux dents. Le chien à trois têtes (Cerbère, gardien de l'entrée des Enfers) et quatre chevaux noirs dont les noms funestes sont Æthon, Alastor, Nyctéus et Orphnéus[3][réf. insuffisante] C'est le dieu des Enfers, mais aussi des richesses souterraines. Il y avait à Rome des prêtres victimaires uniquement consacrés à Pluton. En Sicile, les Syracusains lui sacrifiaient chaque année deux taureaux noirs près de la source du Cyané, où la tradition plaçait l'enlèvement de Proserpine. Il était redouté à cause de sa laideur et de la dureté de ses traits.
Chaos (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Chaos. Dès le début de son récit, Hésiode énumère des divinités correspondant à chaque élément que l’homme rencontre. Il commence par les éléments primordiaux : la Terre, le Ciel étoilé, les hautes Montagnes, la Mer. Si Hésiode ne s'entend pas sur la nature de Chaos, Ovide en fait dans ses Métamorphoses une « masse informe et confuse qui n'étaient encore rien que poids inerte, amas en un même tout de germes disparates des éléments des choses, sans lien entre eux. » Le Chaos se caractérise dès lors par deux éléments principaux : le gouffre sans fond où l'on fait une chute sans fin : la Terre apparaît ensuite, offrant une assise stable, qui s'oppose radicalement au Chaos ;le milieu sans orientation possible où l'on chute dans tous les sens. Reynal Sorel, Chaos et éternité.
Artémis Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le nom d'Artémis[modifier | modifier le code] Divinité des frontières[modifier | modifier le code] Née sur l'île d'Ortygie (« l'île aux cailles »), appelée plus tardivement Délos, Artémis fait du pays des Hyperboréens sa résidence principale[6] où elle règne en maîtresse de la nature sauvage et des animaux. « Que toutes les montagnes soient les miennes », déclare-t-elle dans l'hymne de Callimaque de Cyrène. Selon une légende, Artémis est née un peu avant Apollon et elle aurait aidé Léto, sa mère, à accoucher, remplaçant ainsi Ilithyie, déesse de l'accouchement[10]. Chasseresse à l'arc d'or[modifier | modifier le code] Surnommée « la Bruyante » (Κελαδεινή / Keladeinế), elle mène sa meute et la pousse de la voix. Didrachme d'Ionie représentant la déesse Artémis. La déesse sagittaire est enfin appelée par Homère Artémis khrysêlakatos, « à l’arc d’or », et par Hésiode iokhéairê, « l'archère »[12]. Déesse vierge[modifier | modifier le code]
Seth — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Seth est une divinité de la mythologie égyptienne. On l'appelle aussi le « dieu rouge », le dieu « grand de force » (ˁȝ phty), maître du tonnerre, de la foudre et du désordre, dieu du désert et de l'aridité, des pays étrangers. Il est associé aux étrangers. Après l'unification du pays, Seth est plus particulièrement associé au mythe de la vengeance d'Horus et au meurtre d'Osiris, afin de prendre le pouvoir sur toute l'Égypte. Généalogie[modifier | modifier le code] Seth est un des principaux personnages de la mythologie égyptienne, et fait partie de la Grande Ennéade héliopolitaine. Attributs[modifier | modifier le code] Seth est originellement un dieu du désert, et reçoit la terre stérile, tandis que son frère Osiris bénéficiait des sols fertiles. Animal[modifier | modifier le code] Sa figure animale n'a pas été formellement identifiée, et l'on considère généralement qu'il s'agit d'un animal imaginaire. Mythes[modifier | modifier le code]
Poséidon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Origine Avant que l'anthropomorphisme ne fasse de lui être un dieu de la mer, Poséidon semble avoir été un dieu chthonien lié au monde souterrain, porteur de mort et responsable des tremblements de terre, proche de la figure du dieu Hadès. Son épithète d'« ébranleur du sol », attesté en Arcadie où son culte est le plus ancien, en fait un dieu ambivalent, responsable de catastrophes naturelles mais aussi du retour des eaux fécondantes du printemps[1]. Il est le dieu grec le plus fortement lié au cheval à travers ses mythes comme ses représentations. Mythe Patronage de ville difficile Autour de Troie Poussé par l'orgueil de Zeus, instigué par Héra, Poséidon et Apollon (ou Athéna[26]) se rebellent contre le roi des dieux et réussissent à l'enchaîner. Poséidon revigore les Grecs désespérés alors que les Troyens atteignent leur camp et ont le dessus en repoussant sans défaut les assauts hellènes successifs. Vengeance contre Minos Protecteur divin
Divinités olympiennes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les divinités olympiennes sont les divinités grecques qui, selon la mythologie, résident sur le mont Olympe. Traditionnellement, le canon olympien est limité à douze, six dieux et six déesses. La liste de ces divinités a cependant varié selon les époques, et en compte en tout quatorze différentes. Zeus, Héra, Poséidon, Arès, Hermès, Héphaïstos, Athéna, Apollon, Aphrodite, Dionysos, Artémis et Hadès, sont toujours comptés parmi les douze. Ils sont complétés par Hestia, Déméter dont la présence est variable. Homère, entre autres au chant I de l’Iliade, fait allusion à un langage des dieux différent de celui des mortels, quand il explique que l'Hécatonchire Briarée s'appelle Égéon dans la langue des dieux[1]. Portail de la mythologie grecque
Nergal — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nergal est le dieu mésopotamien des Enfers. En sumérien, son nom signifie « Maître de la Grande Ville », c'est-à-dire des Enfers. Il semble cependant qu'il s'agisse d'une divinité akkadienne, car à l'époque sumérienne, la déesse des Enfers est Ereshkigal. Ce n'est que tard dans la seconde moitié du IIIè millénaire que Nergal lui est associé, devenant son époux, comme décrit dans le mythe de Nergal et Ereshkigal. Ils ont eu pour fils Ninazu. En tant que divinité infernale, Nergal a un aspect destructeur, et il est parfois considéré comme l'instigateur d'épidémies. Son temple principal est situé à Kutha, comme pour les autres divinités infernales de Basse-Mésopotamie. (de) Josef Böllenrücher, Gebete und Hymnen au Nergal, A.
Anima et animus. Une petite incursion dans le monde de l’invisible, celui qui effraye certains, qui exalte la curiosité des autres, mais qui jamais ne nous abandonne. Quoique nous fassions il s’impose à nous. Dans l’ombre de notre conscience il règne sans partage. A mi-chemin entre le volcan rouge qui crache le feu au rythme pendulaire de ses entrailles, et le volcan gris qui sommeille dangereusement dans un temps universel oublié des hommes, notre inconscient s’enracine et légifère au cœur de notre vie. Là, bien lové, il développe un stratagème subtil, une alchimie d’éternité, l’édification de l’idéal féminin chez l’homme, appelé Anima par C.G. Les images de l’âme, voici bien des contrastes constatés, une opposition des plus marquée de notre psychisme. La volonté et le raisonnement ne font rien à l’affaire, quand on est pris on est pris. Depuis la nuit des temps, les effets de la passion amoureuse sont connus mais ses véritables causes nous échappent souvent. jack mandon
Déméter Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Déméter (en grec ancien Δημήτηρ / Dêmếtêr qui dérive de Γῆ Μήτηρ / Gễ Mếtêr, « la Terre-Mère » ou de Δημομήτηρ / Dêmomếtêr, « la Mère de la Terre », de δῆμος / dễmos, « la terre, le pays ») est la déesse de l'agriculture et des moissons. Mythe[modifier | modifier le code] Quand Hadès, souverain des morts, enleva Perséphone pour en faire son épouse, sa mère, Déméter, partit à sa recherche et négligea les récoltes de la Terre. Déméter enseigna aux humains le travail des semis et du labour. Culte[modifier | modifier le code] Dans Les Travaux et les Jours, Hésiode revient fréquemment sur Déméter, et il y donne de nombreux détails sur les rites religieux entourant la fertilité et le travail de la terre. Déméter était honorée dans les mystères d'Éleusis, un culte célébrant le retour à la vie et le cycle des moissons. Épiclèses, attributs et sanctuaire[modifier | modifier le code] Sources[modifier | modifier le code]
Moloch — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Croquis de la statue du Moloch. Moloch est dans la tradition biblique le nom du dieu auquel les Ammonites, une ethnie cananéenne, sacrifiaient leurs premiers-nés en les jetant dans un brasier. D'après des découvertes récentes à Carthage, le mot désignerait le sacrifice lui-même, molk, et non une divinité, qui aurait été inventée pour traduire l'expression. Un problème de traduction[modifier | modifier le code] L’existence d’un dieu spécifique nommé Moloch a été remise en cause par des découvertes archéologiques, qui jettent un autre sens sur la lecture de l'hébreu ancien. Les textes hébreux ne sont pas vocalisés, et le mot מלך, réduit aux consonnes mlk, peut désigner aussi bien un roi. Cependant en 1921, l’archéologue Otto Eissfeldt a découvert sur le site de Carthage une nécropole contenant des restes d’animaux et de jeunes enfants, utilisée du VIIIe siècle av. Le dieu[modifier | modifier le code] Le démon[modifier | modifier le code]