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Le papier contre l’électronique (4/4) : Qu’est-ce que lire ? « I

Le papier contre l’électronique (4/4) : Qu’est-ce que lire ? « I
Dans cette bataille d’arguments sur les vertus de la lecture selon les supports, un excellent papier du New York Times essaye dépassionner le débat en se référant aux derniers travaux des chercheurs sur le sujet. Pour son auteur, Motoko Rich, tout l’enjeu consiste au fond à redéfinir ce que signifie lire à l’ère du numérique. Quels sont les effets de la lecture en ligne sur nos capacités de lecture ? A l’heure où les résultats aux tests de lectures des plus jeunes dégringolent, beaucoup enfants passent désormais plus de temps à lire en ligne qu’à lire sur papier. Les spécialistes de l’alphabétisation commencent à peine à explorer les effets de la lecture en ligne sur nos capacités de lecture. La lecture fragmentée et éclatée que nous proposent les supports culturels modernes (bulles de bd, éléments textuels dans les jeux vidéos, micro-messages ou SMS…) semble également, malgré ce qu’on pourrait en penser, participer de la lecture. La fin de la lecture ? Hubert Guillaud Related:  Débats, analyses et réflexions

Twilight of the Books In 1937, twenty-nine per cent of American adults told the pollster George Gallup that they were reading a book. In 1955, only seventeen per cent said they were. Pollsters began asking the question with more latitude. In 1978, a survey found that fifty-five per cent of respondents had read a book in the previous six months. You wouldn’t think so, however, if you consulted the Census Bureau and the National Endowment for the Arts, who, since 1982, have asked thousands of Americans questions about reading that are not only detailed but consistent. This decline is not news to those who depend on print for a living. More alarming are indications that Americans are losing not just the will to read but even the ability. The erosion isn’t unique to America. The most striking results were generational.

Les méthodes de lecture La france moche - Zac Zup et Cie - http-wizzz.telerama.frlafrancemochephotos7585384654.jpg Depuis près d’un demi-siècle se développe et se répète en France ce qu’il est convenu d’appeler la « querelle » des méthodes de lecture employées à l’école primaire, opposant principalement les défenseurs des méthodes « globales » et « mixtes » aux tenants des méthodes « syllabiques » ou « alphabétiques ». L'un des derniers débats publics en date se déroula lorsque le ministre de l’Education Nationale Gilles de Robien parut vouloir imposer en 2003 un retour pur et simple à la stricte méthode syllabique, restauration finalement avortée… Peu concernés directement, en tant que professeurs de philosophie, par la question de l’apprentissage de la lecture en primaire, nous ne pouvions que constater, en bout de chaine, la mauvaise maîtrise de la langue, tant lue qu’écrite, chez nos élèves, mais sans pouvoir rattacher celle-ci à des causes si lointaines. La méthode alphabétique, pourquoi ? J.

Le papier contre l’électronique (3/4) : Vers de nouvelles manières de lire Comme le résume bien le philosophe Larry Sanger – en réponse à l’inquiétude de Nicolas Carr se plaignant d’être devenu incapable de lire des documents longs à force de parcourir des formes courtes sur le web -, si nous ne sommes plus capables de lire des livres, ce n’est pas à cause d’un déterminisme technologique, mais uniquement à cause d’un manque de volonté personnelle. La question est alors de savoir : le média a-t-il un impact sur notre capacité de concentration ? Quel est l’impact du média sur notre capacité de concentration ? Pour l’écrivain Jeremy Hatch, qui pour seul bagage avance avoir lu les Confessions de Thomas De Quincey ou les mémoires de Tolstoy sur son PDA : « Notre capacité à nous concentrer sur un long texte ne dépend pas du média qui le délivre, mais de notre discipline personnelle et de l’objectif que nous avons quand nous lisons. « L’expérience de Jeremy est plutôt proche de la mienne », poursuit Kevin Kelly : C’est le réseau qui nous distrait ! Hubert Guillaud

Revue Pratiques - 2006 n° 129-130 « Textes - Contextes » n° 131-132 « La littératie. Autour de Jack Goody » © CRESEF - Tous droits réservés A Jean-François Halté Présentation, pp. 5-16. (Lire l'article...) I. Entretiens d'ouverture Introduction au(x) co(n)texte(s) Entretien avec Georges Kleiber, pp. 17-19. n° 131-132 « La littératie. Le papier contre l’électronique (1/4) : Nouveau support, nouvell Lit-on de la même manière sur un support de papier et sur un support électronique ? Le débat commence à être ancien : on pourrait le faire remonter aux critiques de Socrate à l’encontre de l’écriture à une époque où la transmission du savoir se faisait uniquement de manière orale. Elle se pose également en terme de conflit depuis la naissance de l’hypertexte, comme l’évoquait Christian Vandendorpe dans Du Papyrus à l’hypertexte. Un peu comme si deux mondes s’affrontaient : les anciens et les modernes. Pas sûr que ce dossier parvienne à réconcilier les tenants de chacune des positions, qui, malgré de nombreuses nuances, semblent profondément séparer les raisonnements. « Est-ce que Google nous rend stupide ? « A chaque fois qu’apparaît un nouveau média, une nouvelle façon de distribuer le savoir et l’information, il se trouve quelqu’un pour crier à l’abêtissement des masses », attaque Luc Debraine dans Le Temps. Nos références culturelles changent Image : Le futur du livre, par Kyle Bean.

Lecture : La révolution Cnesco Comment en finir avec la dégradation des performances en lecture des jeunes français ? Comment enseigner la lecture à l'heure du numérique ? Comment prendre en compte la diversité des élèves ? C'est finalement pas moins de 47 recommandations qui sont publiées par le jury de la conférence de consensus réunie par le Cnesco et l'Ifé. La conférence est -elle trop ambitieuse ? Après deux journées de travail, les 16 et 17 mars, particulièrement riches, le jury de la conférence de consensus du Cnesco et de l'Ifé, présidé par Jean-Emile Gombert, professeur en psychologie cognitive, rend le 8 avril pas moins de 47 recommandations. Le niveau en lecture baisse rapidement... Mais le défi est à la hauteur de la situation. Or la situation se détériore. Particulièrement pour la compréhension La conférence de consensus de 2003 avait porté principalement sur le déchiffrage : la compréhension du principe alphabétique et de la conscience phonologique. Un moteur : développer le plaisir de lire

Le papier contre l’électronique (2/4) : Lequel nous rend plus intelligent Suite de notre dossier sur ce qui oppose le papier à l’électronique. Après avoir constaté combien la question déclenchait de débats passionnés entre ceux qui viennent de la culture du livre et ceux qui vivent avec la culture du web, il est temps de nous mettre à comprendre l’impact des différences de support. Et notamment de nous demander vraiment si l’un des deux supports est capable de nous rendre plus intelligents. Le calme est bon pour l’esprit La psychologue et neurologue Maryanne Wolf est la directrice du Centre de recherche pour la lecture et le langage de la Tufts University. Caleb Crain, dans le long dossier consacré au « Crépuscule des livres » qu’il livre au NewYorker signale une très intéressante étude pour mesurer la différence entre une lecture attentive et silencieuse et une lecture troublée par un commentaire audio. Reste que ces exemples ne permettent pas de différencier l’impact du support sur la lecture. L’idiotie de nos sociétés n’est pas la faute de la technologie

Le nouvel alphabétisme et la révolution rhétorique | InternetActu.net Par Hubert Guillaud le 09/09/09 | 6 commentaires | 4,817 lectures | Impression Pour la professeure Andrea Lunsford, de l’université de Stanford, rapporte Clive Thompson de Wired, nous sommes au coeur d’une révolution de l’alphabétisation liée au numérique. Cette nouvelle capacité à trouver, critiquer et utiliser l’information (on parle de littératie) dans la société de l’information est aussi importante que savoir lire et écrire l’était dans la société industrielle. Andrea Lunsford professeur d’écriture et de rhétorique à l’université de Stanford a organisé un imposant projet de recherche intitulé étude de l’écriture qui a consisté à étudier la prose d’étudiants. Entre 2001 et 2006 elle a collecté des milliers de formes d’écritures de 189 étudiants volontaires : rédactions et devoirs formels, journaux intimes, e-mails, billets de blogs ou sessions de tchat. Selon elle, les technologies ne tuent pas notre habileté à écrire, mais la ravivent. Via Martin Lessard.

Phèdre (Platon) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Phèdre. Phèdre est un dialogue écrit par Platon. Le Phèdre appartient au genre littéraire du dialogue socratique. Platon prétend que l’âme forme un tout avec le corps, Aristote combattra cette théorie dans De Anima[1] Le Phèdre est construit autour de deux personnages : Socrate et Phèdre. Même si la totalité de l'œuvre platonicienne nous est incroyablement parvenue, il est impossible de dater l'ensemble des textes. Le problème central de la deuxième période est le fondement de notre connaissance, alors que celui de la troisième période est la « participation » des idées au monde sensible. Après avoir passé la matinée à écouter les beaux discours du rhéteur Lysias, Phèdre rend visite à Socrate pour lui faire part de son admiration pour ce dernier. Socrate découvre finalement le discours de Lysias, Phèdre lui en faisant la lecture. Folie divinatoire,Folie initiatique,Folie poétiqueFolie amoureuse.

Lecture en débat Les trois problèmes ainsi identifiés ont donné lieu depuis au moins les années soixante, que nous prendrons comme point de départ, à des batailles successives où l’on retrouve face à face les mêmes forces, et souvent les mêmes combattants. Nous nous contenterons ici d’évoquer quelques-uns de ces combats, ceux-ci ayant fait l’objet d’une analyse précédente (Fijalkow, 2000). Dans la période qui précède et suit mai 1968, l’enseignement de la lecture émerge comme problème dans le cadre de la réflexion menée par des mouvements pédagogiques sur l’échec scolaire, le GFEN particulièrement. La dénonciation des taux de redoublement, tout au long de l’école primaire et surtout au CP met en évidence les caractéristiques sociologiques des élèves en échec à l’école en général et dans l’apprentissage de la lecture en particulier. Un second terrain de bataille est celui de l’illettrisme (Chartier et Hébrard, 2000 ; Lahire, 1999). La dyslexie enfin constitue un troisième terrain d’affrontements.

La culture de l'information, du livre au numérique Brigitte Juanals, maître de conférences et chercheur en sciences de l’information à l’université de Lille III, développe dans cet ouvrage la notion de culture de l’information et ceci pour notre plus grand intérêt. En effet, à l’heure où les réseaux de l’information s’accroissent, où des outils de recherche sont mis en place de manière plus ou moins efficace, peut-on dire pour autant que l’on maîtrise l’information ? Ce point, la maîtrise de l’information, est essentiel à appréhender, car il concerne les utilisateurs de l’information que nous sommes et que sont nos usagers. L’accès à l’information Afin d’éclairer ce que représente la culture de l’information, l’auteur étudie plus particulièrement les encyclopédies et les moteurs de recherche en ligne, vus comme « une illustration des trois étapes de tout dispositif d’accès à l’information : rassembler des données, les organiser et les classer, définir des modes d’accès ». Du lecteur spectateur au lecteur acteur B.

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