Telex combat la censure Telex combat la censure Les solutions de filtrage par DPI sont déjà là, et nous sommes à 2 doigts à ce qu'elles soient utilisées en France pour traquer les vilains téléchargeurs (et les autres). Mais le salut viendra peut être du DPI lui même grâce aux travaux d'un scientifique de l'Université du Michigan. Ce dernier a mis au point, avec le blog "Freedom to Tinker", un système baptisé Telex, qui fonctionne de la manière suivante : En gros, l'internaute installe le client Telex sur son ordinateur, et lorsque ce dernier veut visiter un site qui est blacklisté par un gouvernement ou une entreprise, ce client établi une connexion HTTPS chiffrée avec un serveur non bloqué à l'extérieur du réseau censeur (à l'étranger ou hors de la société donc) qui a l'apparence d'un site normal mais qui n'est qu'une diversion, car le paquet ainsi envoyé est marqué comme un paquet Telex grâce à l'insertion d'un tag cryptographique dans les entêtes du paquet. Pour plus d'infos, rendez-vous ici [source]
Tous les français sont-ils espionnés par le gouvernement ? Par Korben Vous vous souvenez de mon article d'hier dans lequel j'expliquais que le gouvernement français vendait du DPI (Deep Packet Inspection) à des dictatures ? Et bien un nouvel article très fouillé de l'ami Jean Marc Manach annonce la couleur et ça ne va pas vous plaire ! La France a acheté exactement le même matos à Amesys . Pour vous faire le résumé, voici les points essentiels à retenir : 2007 : Amesys et la Direction du Renseignement Militaire (DRM) concluent un contrat de 100 000 € pour du matos permettant d'intercepter des communications satellites DVB (DVB, c'est la norme de diffusion utilisée pour transmettre des données par satellite.) 2008 : Elexo, une autre filiale d'Amesys remporte un marché similaire proposé par la DRM de 897 000 € afin d'acheter du matériel de réception satellite. Tout ce matériel n'est pas inoffensif. La vraie question maintenant, c'est comment ces technologies de surveillance massive des populations sont employées sur le sol français ? À suivre...
Orange: Le premier FAI français à vous espionner officiellement Voilà, c'est fait. Je ne suis absolument pas surpris que ça vienne d'Orange qui a toujours été à la pointe pour marcher sur la gueule de ses clients. Si vous êtes client ADSL Orange, désormais Orange espionnera systématiquement tout votre trafic internet (protocoles utilisés, pages visitées, etc.) en utilisant bien sûr la technologie DPI (oui, la même technologie utilisée en Chine, en Syrie, en Lybie et dans toutes les dictatures pour espionner les dissidents). Pour gagner plus de fric, bien sûr, en monétisant votre vie privée. Ah non, pardon, je n'ai pas le droit de dire "espionner", puisque le client aura signé l'autorisation, car c'est enrobé dans un beau discours commercial qui fait que Mme.Michu - qui n'a jamais entendu parler de DPI - n'aura pas la moindre idée de ce qui lui arrive mais aura quand même donné son accord. Dans la vie non-numérique (vous savez, celle qui n'est pas sur internet), même les députés les plus conservateurs hurleraient au fascisme.
Universal invoque le DMCA pour demander le retrait d'une note négative d'une musique Le DPI sera le nouvel eldorado Le DPI sera le nouvel eldorado Un nouveau rapport publié par la société Market Research Media annonce la couleur pour l'avenir : Gris sombre... En effet, dans son rapport, on peut y lire que la technologie du DPI est en excellente position pour devenir l'outil principal de la cyber défence du gouvernement américain (et donc des autres puissances mondiales) dans les années à venir. Selon MRM, le taux de croissance annuel moyen du marché du DPI sera de 31% dès 2013, soit un marché de 466 millions de dollars et atteindra 1,8 milliard de dollars en 2018. Le DPI est selon les agences gouvernementales US, le seul moyen technologique existant permettant de "sécuriser" le trafic sur IP pour détecter les nouvelles cyber-menaces, tout en supportant d'importantes quantités de données Et le pire c'est qu'on ne peut rien y faire. Source Vous avez aimé cet article ?
Google va sous référencer les contenus souvent dénoncés par les ayants droit Durant les débats Hadopi en 2009, Franck Riester voulait que le contenu légal soit surréférencé. La mesure avait fait hurler Google. Dès la semaine prochaine, le moteur va modifier une nouvelle fois son algorithme de recherche. Objectif ? Rétrograder dans les résultats les contenus souvent dénoncés par les ayants droit. Avec son Transparency Report, Google propose aux internautes de consulter librement depuis deux ans les détails relatifs aux demandes dont il est saisi. Les contenus très souvent dénoncés seront déclassés Google vient d’annoncer que désormais un nouveau paramètre allait influencer le référencement des sites dans son moteur : « dès la semaine prochaine, nous allons commencer à prendre en compte un nouveau signal dans nos classements : le nombre de notifications de contenus illicites. Le moteur n’ouvre cependant pas totalement les vannes. « Seuls les ayants droit savent si un contenu est autorisé et seuls les tribunaux peuvent juger si un copyright a été violé.
Internet en fusion En lançant une réflexion sur le "rapprochement" de l'Arcep et du CSA, le gouvernement ressuscite un serpent de mer qui risque de faire des dégâts. Retour sur un projet dont les motivations politiques, culturelles et fiscales sont susceptibles d'engendrer un monstre de la régulation sur Internet. C’est le gros dossier de la rentrée. Ou merdier, c’est selon les versions : le rapprochement envisagé du CSA et de l’Arcep. [Voir notre infographie sur "Les autorités du Net"] Olé, lé, télé connectée ! Officiellement, l’affaire est technique. “A l’heure où les contenus audiovisuels sont de plus en plus diffusés par l’Internet fixe et mobile”, poursuit le chef du gouvernement, il semble indispensable de “s’interroger sur l’efficacité des modes de régulation des communications électroniques et de l’audiovisuel”. Pour le moment, seuls le CSA et l’Arcep seraient directement concernés par la fusion -quoique, on y reviendra. “Une question à l’intérêt mineur” C’est une question à l’intérêt mineur.
Le Soudan censure sa révolte Depuis un mois, des émeutes ont lieu au Soudan pour réclamer la démission du gouvernement d'Omar el Béchir au pouvoir depuis 23 ans. Malgré la répression féroce et le manque de médiatisation des révoltes, le mouvement continue en utilisant le web et l'aide de réseaux de hackers pour pallier la censure massive des autorités soudanaises. Manifestation détudiants à l'université des sciences et technologies (Soudan), via Iamsudanes (youtube) Alors que la journaliste égyptienne Shaimaa Adel, emprisonnée depuis trois semaines pour avoir couvert les révoltes soudanaises vient d’être libérée, le mouvement de contestation engagé à Khartoum continue. Le 16 Juin dernier, des étudiantes de l’université de la capitale ont commencé à protester contre l’annonce de mesures d’austérité entraînant une énième élévation du prix de la nourriture et du transport. Depuis le début des révoltes, la maîtrise de l’information joue un rôle clé pour le pouvoir. Le web, matrice des révoltes
Colères d’Arabie : le logiciel espion Cruel paradoxe de ce printemps arabe : les défenseurs des droits de l'homme bahreïnis utilisent les réseaux sociaux occidentaux pour manifester ; leurs tortionnaires, des systèmes de surveillance occidentaux pour les espionner. Au printemps dernier, un Bahreïni exilé à Londres, une économiste britannique résidant à Bahreïn et le propriétaire d’une station service en Alabama, naturalisé Américain, recevaient un e-mail émanant apparemment d’une journaliste d’Al-Jazeera. Il y était question d’un rapport rédigé par Zainab Al-Khawaja, sur les tortures infligées à Nabeel Rajab, deux des défenseurs des droits de l’homme incarcérés (et probablement torturés) à Bahreïn, suivi de cette précision : “Merci de vérifier le rapport détaillé en pièces jointe, avec des images de torture FinSpy, à en croire cette proposition de contrat trouvée en mars 2011 dans l’un des bâtiments de la sécurité égyptienne après la chute du régime Moubharak, est vendu près de 300 000 euros.
Du filtrage du Net, de son illégalité, de son inefficacité et de ses dangers « TAZ 42 Internet est un allié formidable pour ceux qui se battent au nom de la Liberté, et sa courte — mais non moins riche — histoire l’a déjà maintes fois prouvé. Des dissidents chinois qui utilisent les réseaux anonymes de Freenet depuis des années pour communiquer et échanger en toute impunité au nez et à la barbe de la République populaire, aux plus récents révolutionnaires des pays du Maghreb qui se servirent, et se servent encore, de réseaux sociaux tels que Facebook ou Tweeter pour s’unir et organiser leurs actions au nom de la Démocratie, en passant par toutes ces organisations et associations qui luttent pour des causes diverses et variées, Internet est le média du XXIe siècle. Le média du peuple. Et ceci, le gouvernement français l’a bien compris. De tous temps les différents régimes en place dans le monde ont exercé un droit de véto et de censure sur les médias en activité. Et ceux-ci n’hésitent pas à fouler au pied la Constitution elle-même pour parvenir à leurs fins. En conclusion
L’application Angry Syrians refusée par Apple Le Bruxellois Frédéric Jacobs a développé le jeu Angry Syrians dans un but de sensibiliser le public à la situation chaotique qui règne actuellement en Syrie. Malheureusement pour lui, Apple lui a refusé l’entrée de son jeu sur l’App Store en évoquant que ce dernier enfreint les règles de la boutique en ligne virtuelle. Frédéric Jacobs © DR Le Bruxellois Frédéric Jacobs (20 ans) a eu l’idée de mettre au point une application dont le but est de sensibiliser le public à la situation chaotique qui règne actuellement en Syrie. Pour tenter de faire un maximum de bruits autour de son projet, il a développé Angry Syrians, un jeu qui reprend le concept d’Angry Birds mais sous une forme parodiée. En effet, le jeu propose ici de catapulter des bombes en direction du président syrien Bachar El-Assad, accusé par la communauté internationale de massacrer son peuple en toute impunité depuis plus d’un an. Capture d'écran du jeu Angry Syrians © DR Réagissez sur le forum.