Zoom
Trash
Related:
Fonds Google pour la presse: essayons d'y voir plus clair Après les 5 millions d’euros promis à la presse belge francophone en décembre 2012 par un «accord de partenariat», ce sont, en février 2013, 60 millions d'euros qui alimenteront en France un fonds numérique. Selon le communiqué de presse de Google, il s’agit de la «décision» –et non d’un «accord»– de Google de favoriser la lecture de la presse sur support numérique. Cette décision s’accompagne d’une volonté, non pas d’indemniser, mais d’aider la presse française à optimiser ses recettes publicitaires numériques, grâce à un «partenariat» engagé depuis 2011. publicité Dans cette annonce qui pourrait présager des risques d’entente verticale, Google se place du côté des consommateurs et de la culture d’un écosystème: «Réaliser des avancées qui profitent aux consommateurs, au secteur de la presse et à Internet dans son ensemble.» Le communiqué de presse de l’Elysée évoque quant à lui les différends, une médiation, et un accord –par ailleurs qualifié d’historique. 1. 2. 3. 4. Régis Confavreux
Où vont les aides à la presse? Quel est le fait majeur de la modernisation de la presse et du journalisme depuis dix ans? Le basculement des rédactions du papier vers le Net? Pas si l'on en croit la répartition des aides du fonds de modernisation de la presse depuis sa création en 1999: les sommes attribuables aux sites Web n'ont jamais dépassé 4,65% du total et restent à moins de 1% depuis 2005. A cette aune, le papier est très loin d'être mort puisque les subventions à la modernisation de la fabrication des journaux sont passées de 40% de l'aide publique en 2001 à plus de 80% en 2006. Ainsi Ouest-France a fait subventionner son passage à la couleur (7 tours quadrichromie) pour 3,7 millions en 2003 puis pour 2,2 millions en 2005. La presse parisienne s'est vu attribuer 5,3 millions en 2005 pour une «modernisation de centre d'impression», puis deux fois 3 millions en 2007 pour des installations d'imprimerie ou de rotatives, puis de nouveau 3 millions pour une nouvelle «modernisation». Avec quelle efficacité?
Presstalis : je suis kiosquier, la grève me fait perdre 70% de mon chiffre d’affaires Le Monde et Le Parisien dans un kiosque à journaux, juillet 2010 (HALEY/SIPA) C’est la première fois que j’assiste à un mouvement de grève d’une telle ampleur. Pourtant, ça fait 12 ans que je tiens un kiosque. Dernièrement, j’ai compté jusqu’à 29 jours où j’ai été en incapacité de proposer tous les journaux à mes clients. Au-delà des pertes inévitables qui découlent d’une journée sans quotidiens payants, cette grève me gêne pour plusieurs raisons. 70% de pertes : un manque à gagner difficile à rattraper La grève de Presstalis, elle a des conséquences redoutables sur mon commerce. On est donc doublement puni : non seulement on a très peu de journaux, mais en plus, les rares qu’on a ne se vendent pas. On n’imagine pas l’effet que ça fait de dire au client : "Désolé, pas de "Parisien" aujourd’hui". Dans de telles situations, le moins qu’on pourrait espérer est une indemnité conséquente, sachant que notre chiffre d’affaires baisse de 70% en moyenne sur un jour de grève.
Subventions : la presse passe au contrôle Les états généraux de la presse écrite, en 2009, avaient été une gigantesque foire aux subventions (200 millions d'euros supplémentaires par an). Beaucoup y étaient allés quémander les aides publiques directes. Dans la plus grande discrétion bien sûr : tout cela relève du secret des affaires. Et puis il ne fallait accabler plus encore un secteur déjà soupçonné par le public d'être sous la coupe des politiques.Trois ans plus tard, la réforme des aides à la presse a enfin abouti, débouchant sur une forme de transparence : 50 % du montant total des aides directes bénéficient à 2 % des titres aidés, soit neuf titres. Le plus aidé en 2010: Le Parisien (16,8 millions pour Aujourd'hui en France et 3 millions pour Le Parisien) juste devant Le Monde avec plus de 17 millions d'euros de subventions directes. Suivent Libération (14 millions), Le Figaro (13,2 millions), Ouest-France (11,8 millions), etc. L'aide exceptionnelle reconduite Immixtion possible Transparence maîtrisée Lire aussi:
Médias & Publicité : Presstalis, le conflit qui mine la presse Le Syndicat du livre SGLCE-CGT a bloqué la parution des quotidiens plus de trente fois depuis l'annonce d'un plan de restructuration de Presstalis en septembre, n'hésitant pas à user de l'intimidation physique et à détruire des journaux. Le gouvernement devrait nommer un médiateur. «Il va falloir que vous voyiez mon cadavre pour réagir!» s'exclame un kiosquier en pleurs. Du coup, c'est le monde de la presse qui est à bout. En octobre, les éditeurs de presse, l'État et Presstalis avaient trouvé un accord pour sauver le distributeur d'un dépôt de bilan. Des cadres étonnament nombreux, payés jusqu'à 7000 euros La clé du problème est simple. L'activité de Presstalis est celle d'un logisticien qui vient prendre les journaux à la sortie des imprimeries pour les répartir dans les 27.500 points de vente à travers la France. Outre les dépôts en province, Presstalis compte 450 employés à son siège et 350 personnes dans ses centres parisiens. Battes de base-ball, marteaux et rails de chemin de fer
livre : "Ils ont acheté la presse" [de gauche] Pourquoi les kiosques à journaux étaient (encore) vides mercredi Pas l’ombre d’un Figaro, d’un Libé, d’un Canard enchaîné ou d’un La Croix ce mercredi matin. Les lecteurs commencent à avoir l’habitude : des grèves bloquent la distribution des quotidiens. Cette fois, c’est pire : cette nuit, les quotidiens nationaux n’ont même pas été imprimés. Cela dépend de quel point de vue on se place. A l’origine, tout commence dans les locaux de la messagerie Presstalis (ex-NMPP) la plus grosse entreprise française chargée de la diffusion de la presse écrite. Une partie de ses employés, ouvriers du livre et membres du SGLCE CGT (Syndicat général du livre et de la communication écrite ), lance un appel à la grève mardi soir [PDF]. Or c’est une des conditions à laquelle s’est engagée la messagerie en octobre dernier, quand elle a signé un accord censé lui éviter la faillite. Du côté des employés de Presstalis – des syndiqués SGLCE CGT tout au moins – depuis cette signature, on déplore un manque d’ouverture de la direction et des éditeurs de presse.
Aides à la presse : qui touche le plus ? Pour la deuxième année consécutive, l'Etat a rendu publique la répartition des 400 millions d'euros d'aides versés à la presse écrite. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Maxime Vaudano Pour la deuxième année consécutive, l’Etat a rendu public le 29 avril le montant des aides directes accordées la presse pour l’année 2013. Le fichier fourni par le ministère de la culture et de la communication, qui porte uniquement sur les 200 titres de presse les plus aidés en 2013, permet pour la première fois d'analyser les évolutions d'une année sur l'autre de cette enveloppe. Entre 2012 et 2013, la liste des titres les plus aidés n'évolue guère. Autre indicateur scruté de près par les observateurs : l'aide rapportée au nombre de lecteurs. Les entrées et les sorties 20minutes.fr et Metronews, les deux quotidiens gratuits, étaient respectivement les 109e et 132e titres les mieux dotés en 2012. Peu de subventions pour les pure players du web La presse locale en tête Comment ont-elles évolué ?
Distribution de la presse : comment sortir de la crise ? - Idées C’est une crise dans la crise. Une zone supplémentaire de tension dans un secteur qui va déjà très mal. Depuis le mois d’octobre, le conflit chez Presstalis, principal acteur de la distribution de journaux en France, vient s’ajouter, voire aggraver, les difficultés que traverse la presse (la presse quotidienne nationale en particulier). Au départ, il y a un plan de restructuration mis sur la table pour tenter de sauver une entreprise qui vient d’échapper de peu à la faillite. Presstalis (ex-NMPP) perd de l’argent, beaucoup d’argent. Gérard Proust, Marc Norguez et Francis Morel J-C F © Radio France Pour le Syndicat du livre CGT, un tel plan est inacceptable. Depuis, un médiateur a été nommé par le gouvernement. « Distribution de la presse : comment sortir de la crise ?
Crise de la presse quotidienne française Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le diagnostic d’une « crise de la presse » française est désormais un lieu commun partagé tant par les universitaires que par les politiques[1]. Certains observateurs expriment même leur crainte que la presse quotidienne nationale française ne disparaisse. Le diagnostic d’une « crise de la presse »[modifier | modifier le code] La formule d’une « crise de la presse » est impropre car elle accroît l’image grossière selon laquelle la presse imprimée dans son ensemble subirait une crise. Source: DDM, La presse écrite en 2007: stagnation, Info-Médias n°14, août 2008 L’imputation de la crise à la double pression concurrentielle exogène de l’internet et de la presse gratuite est partiale, car elle accroît l’idée réductrice selon laquelle l’internet ne serait qu’un fournisseur de contenu alternatif, donc concurrentiel. Le constat[modifier | modifier le code] La crise de la presse quotidienne est causée par un cumul de facteurs endogènes et exogènes.