background preloader

La fabrique du « masculin »

La fabrique du « masculin »
À intervalle régulier, quelques observateurs pressés des médias pronostiquent l’émergence d’une « nouvelle presse masculine », rompant avec l’imaginaire machiste qui préside de longue date aux choix éditoriaux des magazines prétendant s’adresser aux hommes, satisfaire leurs aspirations spécifiques et répondre aux questions qu’ils se posent. Qu’en est-il, si l’on prend la peine de consulter et de lire attentivement les titres qui composent cette presse ? Disons-le d’emblée : à y regarder de près, la prophétie paraît bien illusoire. Presse masculine, miroir inversé de la presse féminine ? Cette inertie dans le changement apparaît avec d’autant plus de clarté quand on compare la presse masculine à ce que l’on a pu écrire récemment à propos de la presse féminine, et notamment du magazine Elle [1]. La femme-objet Tous les magazines pour hommes ne sont pas identiques. Le corps masculin comme objet de culte médiatique « Bien parler à son patron », ou comment devenir entrepreneur de soi-même

« La théorie du genre  n’existe pas J’évoquais dans mon dernier article la proposition de résolution présentée en décembre à l’Assemblée Nationale par deux député·e·s UMP, visant à « établir précisément les vecteurs de promotion de la théorie du gender dans notre pays » afin d’« en évaluer les conséquences pour la collectivité nationale ». J’ai déjà expliqué en quoi cette proposition était infondée et traduisait une grave méconnaissance des études de genre (ou plutôt un contresens complet). Je voudrais maintenant faire quelques remarques au sujet des expressions « la théorie du gender », ou « la théorie du genre », désignant un objet qui n’existe pas. Cette affirmation peut surprendre, puisque ces deux expressions ont été très souvent employées depuis 2011, notamment dans des articles relayant la polémique autour des manuels de SVT. Cette expression est censée traduire gender theory, qui existe bel et bien en anglais. Un champ unifié? Une erreur de traduction L’anglais theory ne se traduit pas toujours par « théorie ».

Le Garage: invention d'un espace masculin In the U.S., garages did not really become a part of the “typical” American home (if we can say such a thing) until the start of the 20th century. Certainly garages existed; but they weren’t seen as a necessity. Two things you’d probably guess drove garage production initially: the increasing presence of cars owned by individual families and suburbanization. But, suburbanization was also accompanied by a renewed interest in a sort of “do-it-yourself” lifestyle, and garages played a role in this history. Industrialization and suburbanization brought about fantastic transformations in family life and gender relations. If you have a home built in the early 20th century that hasn’t been remodeled, it’s likely that you have a fairly closed-off, small kitchen and probably only one centrally-located bathroom. [M]illions have taken to heart Thoreau’s example, withdrawing to their basement and garage workshops to find there a temporary Walden. This country can’t be knocked out with one punch.

« 70 conseils pour trouver l’homme de notre vie… » : connasses vénales et crétins priapiques, le monde selon le magazine « Sensuelle » Pour le gros dossier de son 31ème numéro, « Sensuelle » a apparemment réglé la DeLorean sur une lointaine époque, que nous pourrions situer (à la louche) entre la préhistoire et le XIXème siècle. En effet, dans l’article intitulé « 70 conseils pour trouver l’homme de notre vie », la rédactrice en chef elle-même se colle à la lourde tâche de nous remettre dans le droit chemin, nous autres créatures dégénérées, qui avons renié l’ordre Naturel des choses. Qu’est-ce que l’ordre naturel des choses, se demanderont les plus perverties d’entre nous ? C’est simple, L’ONDC peut se résumer à cette limpide affirmation : Tu es une femme, tu as donc besoin d’être protégée et dominée. Ceci posé, Mélanie Courtois va nous aider à trouver l’homme de notre vie en faisant appel à des spécialistes spécialisés en spécialisation de trouvage-de-bite-vazy-pilonne-moi-pour-la-vie-y-a-que-ça-de-vrai-sans-toi-je-ne-suis-rien. 1 – Vous n’avez pas le droit de vous fier à vos goûts personnels. A lire aussi :

Deep Secrets: Boys’ Friendships and the Crisis of Connection Deep Secrets: Boys’ Friendships and the Crisis of Connection by developmental psychologist Niobe Way is a must-read for anyone concerned with the so-called “boy crisis,” anyone who is raising a boy in the U.S., and anyone who doubts that feminism can—and should—improve the lives of boys and men. In this richly-researched book, based on in-depth, one-on-one interviews with teenage boys in the U.S. as they progress through high school, Way debunks the cultural myth that boys don’t have, need, or desire close friendships. By attempting to truly listen—through the distracting noise of our own assumptions and expectations—to what boys themselves are actually saying, she paints a reality that is both more heartbreaking and more hopeful than the myth. One of the most refreshing aspects of this book is that it centers the voices and experiences of boys who are often marginalized in such studies. As Deep Secrets so powerful illustrates, these myths can be self-fulfilling. Word.

Pourquoi ne parlerions nous pas de violence et de masculinité ? "Considérez votre carte d'identité masculine comme renouvelée" Affiche publicitaire pour le fusil automatique utilisé par Adam Lanza dans la tuerie de Sandy Hook, Newtown, Connecticut, décembre 2012. « La culture des armes aux États-Unis est on ne peut plus étroitement liée à la masculinité, mais cela demeure non dit » « Qu’est-ce qu’un sociopathe ? C’est une personne qui manque d’empathie »« La sociopathie est la manifestation extrême de la façon dont notre société socialise les garçons". Jackson Katz Sociologue Citations extraites de "Et les hommes, eux ? Vous avez vu et entendu, rapportés jusqu'à la nausée, dans vos medias habituels les reportages sur la tuerie de l'école maternelle Sandy Hook de Newtown, Connecticut, ce mois de décembre. Les armes ne sont pas aussi répandues en France qu'aux USA, et pour l'instant, il ne peut pas y avoir de tueries de masse d'une telle ampleur.

Masculinités et sciences occultes Ce dossier éducatif à base de cheveux sales et d'entités interdimensionelles se veut un humble complément aux articles de Sexpress consacrés aux films d'exorcisme. Elle vomit des pois chiches, parle l’araméen en verlan, fait valser le mobilier, se tord le cou comme une chouette, dort à un mètre vingt au-dessus des couvertures, fait dangereusement baisser la clim, a les stigmates qui suppurent du souffre, bref: elle transpire la mauvaise hygiène de quelqu’un qui aurait une entité démoniaque babylonienne à l’intérieur du corps. Elle : La possession au cinéma est une affaire de femmes – précisémment: de filles. Difficile de se souvenir d’un personnage de garçon hanté par Belzebuth, quand les Carrie, Regan et autre dérivées abominables prolifèrent dans les fictions. Chemise de nuit, cheveux gras, contorsions et télékinésie à gogo : il s’agit toujours de la même silhouette féminine qui hante nos écrans depuis des décennies. C’est à la fin des années 70 que Carol J. La suite:

On ne négocie pas avec le sexe Il existe des sociétés dans lesquelles la femme est considérée comme une personne qui peut offrir du sexe et l’homme comme une personne qui cherche à en obtenir. Dans ces sociétés, où la répartition des rôles repose sur cette logique de l’offre et de la demande, le sexe devient l’enjeu d’une lutte. Que dis-je, d'un marchandage trivial. A l’Université de Yale, par un soir des années 2010, une brochette de jeunes diplômés fêtent la fin de leurs études. La journaliste qui assiste à leur réunion décrit «des jeunes gens en costume-cravate qui draguent des filles en talons aiguilles, en comparant offres d’embauche et prouesses sexuelles. Une femme qui se vante d’être courtisée par Goldman Sachs et par HSBC déclare : "Maintenant, t’as plus qu’à me lécher !". Pour la journaliste, de toute évidence, ces femmes appliquent strictement la leçon qu’on leur a enseigné : si tu veux t’imposer dans le milieu professionnel, ma fille, sers-toi de toutes les armes. La journaliste s’appelle Hanna Rosin.

Les sous vêtements masculins, vidéo Les sous vêtements masculins, vidéo Sciences et techniques Sciences humaines - Archives vidéos Sciences et techniques Sciences humaines Sexe, genre, orientation sexuelle Depuis quelques temps, le site n’est plus mis à jour, ou alors très très irrégulièrement et de manière parfaitement arbitraire par manque de temps et de personnes : en attendant de trouver une solution (si vous voulez y participer, envoyez-nous un mail ou bien inscrivez-vous sur le site et postez des trucs), on vous conseille plutôt de consulter Demosphere Strasbourg en ce qui concerne les rendez-vous (...) A Toulouse, depuis plus de trois ans nous, familles avec enfants, étudiant.es précaires, travailleur.euses.s pauvres, galériens.nnes privé.e.s de papiers, réquisitionnons des bâtiments vides privés et publics pour nous loger, nous organiser et vivre selon nos propres moyens et nos propres besoins. Dans cette même logique, depuis plus de trois ans, insoumissibles aux logiques de l’Etat, du capital, et des politiques bourgeoises nous refusons de laisser organiser les conditions de notre misère (...) Appel pour une marche nocturne des femmes, meufs, gouines, trans et toutes les autres !

Devenir homme (2/4) : « Masculinités homosexuelles » Un documentaire de Michel-Ange Vinti et Christine Robert La masculinité s’envisage souvent du point de vue hétérosexuel, or, les manières de construire l’identité masculine sont multiples. Pour Sur Les Docks, Michel-Ange Vinti, Christine Robert et Yann Fressy sont allés à la rencontre de garçons qui racontent comment la masculinité se construit et se repense dans le contexte homosexuel. Ils ont rencontré une dizaine de garçons au profil différent pour rendre compte de leurs expériences de vie, leurs histoires personnelles, leurs démarches, leurs choix, leurs aspirations et leurs rêves. A travers ces témoignages se posent les questions suivantes : qu’est-ce que la masculinité ? Leurs mots et leurs voix croisés nous disent qu’il n'y a pas une seule façon d'être un homme et, encore moins, d’être masculin. Avec : Manuel, Mehdi, Kévin, Olivier, Jérôme, Oreste, Gary, Hugues, Christophe et Edouard. Production : Michel-Ange Vinti Réalisation : Christine Robert Prise de son : Yann Fressy

Dialogue fictf sur la pilule masculine Par un bel après midi d’été de l’année 2015, après une partie de belote endiablée, Messieurs Raisins et Pruneaux discutent de la pilule contraceptive pour hommes. Mr Raisins : Tu as entendu ça aux infos ? Ils disent que des chercheurs sont en train d’inventer une pilule pour mec. Elle va être commercialisée d’ici peu. Mr Pruneaux : Oui, j’ai entendu. C’est fou ce dont la science est capable. Mr Raisins : M’en parle pas. Mr Pruneaux : Et ? Mr Raisins : Beh attends, t’es dingue ou quoi, ils disent qu’il y a des chances que ca réduise la libido, je veux pas de ça moi ! Mr Pruneaux : Si je me trompe pas, la pilule fait déjà cet effet là aux femmes, non ? Mr Raisins : Ouais ptet mais bon, c’es pas pareil mec… Mr Pruneaux : Ah bon, on peut savoir pourquoi ? Mr Raisins :Beh… euh…non, c’est pas ça, ça m’emmerderait, c’est tout. Mr Pruneaux : Elle aussi ça doit l’emmerder. Mr Raisins :Non mais, en plus, ils disent que ça te réduit les couilles ! Mr Pruneaux : Pourquoi ? Like this: J'aime chargement…

Related: