Médiacritique(s) n°4 (juillet-septembre 2012) : « Amour, sport et beauté »… Le n°4 du magazine trimestriel d’Acrimed, sur 32 pages, sortira de l’imprimerie le vendredi 6 juillet 2012. À compter de cette date, les nouvelles commandes et les nouveaux abonnements concerneront ce numéro. Il sera envoyé aux abonné(e)s, de fraîche ou de longue date, le mardi 10 juillet 2012. Soyez patients avec La Poste… « Réalisme » médiatique, Grèce, Daniel, Cohen, etc. Le n°4 du magazine trimestriel d’Acrimed, sur 32 pages, sort de l’imprimerie le vendredi 6 juillet 2012. Vous pouvez avoir ci-dessous un aperçu de tout ce qu’il promet… Comme les précédents, ce numéro ne sera pas diffusé dans les kiosques et ne sera disponible que dans quelques librairies. À la « Une » : Au sommaire Rappel : commande au numéro ou abonnement par paiement (hautement) sécurisé ici même ou par chèque (à la fin de l’article au même endroit).
Médiacritique(s) n°2 (janvier 2012) : « Sexisme médiatique »… Le n° 2 du Magazine trimestriel d’Acrimed paraît le 5 janvier 2012. Vous pouvez avoir ci-dessous un aperçu de tout ce qu’il promet… Comme le précédent, ce numéro ne sera pas diffusé dans les kiosques et ne sera disponible que dans quelques librairies. Par la poste et par nos soins, il ne vous coûtera que 5 euros frais de port inclus. Si vous êtes abonné ou si vous le commandez à temps, vous le recevrez dès sa parution (délais de la poste non compris…) grâce à un envoi groupé et moins onéreux pour nous : vous contribuerez ainsi à l’accroissement de nos improbables bénéfices. Commandes et abonnements : c’est ici. À la « Une » : Et au sommaire : Rappel : commande au numéro ou abonnement par paiement (hautement) sécurisé ici même ou par chèque (à la fin de l’article au même endroit). Acrimed
Femen, féminisme d'un nouveau style ? Les Femens s'installent à Paris et tous les journaux en parlent. On se demande pourquoi ! J'ai déja donné mon avis à leur sujet mais je dois dire que de dubitative je suis devenue perplexe. A priori je ne suis guère favorable à l'idée d'utiliser son corps comme moyen de pression politique. Reconnaissons tout d'abord qu'elles sont drôlement efficaces. Dans un monde où pour obtenir l'attention des médias il faut à tout prix se faire remarquer et pour cela ne pas hésiter à provoquer ou choquer, leur mise en scène est une réussite. Les journlaistes se précipitent, on l'a vu hier, pour prendre une photo. Le théâtre qui leur a proposé ses locaux ne s'y est pas trompé. En leurs atours, elles sont plutôt sympathiques et contribuent à déconstruire l'image caricaturale des féministes poilues et aigries (voir mon Pinterest sur le sujet) A moins que ce ne soit l'inverse et qu'elles ringardisent tous les autres mouvements féministes ? Mais que veulent-elles ? C'est tout de suite moins clair.
Mon livre « À travail égal, salaire égal » : voici un beau principe entériné par la loi française… Alors comment expliquer qu'à poste équivalent, une femme gagne aujourd'hui 15 % de moins qu'un homme ? Pourquoi, malgré les lois sur la parité, malgré l'évolution des mentalités et de la société, les femmes sont-elles encore si peu à occuper des postes de direction ? Il semble que nous soyons conditionnés, hommes comme femmes, à maintenir par nos comportements les inégalités entre les deux sexes. Professionnellement, les femmes se heurtent ainsi au fameux « plafond de verre », cet obstacle invisible qui les empêche d'accéder aux postes les plus prestigieux ou de prétendre à une rémunération identique à celle de leurs collègues masculins. Avec verve et perspicacité, et tout en s'appuyant sur de nombreuses études et expérimentations extrêmement édifiantes, Brigitte Laloupe décrypte ici les mécanismes psychosociaux qui sont à l'oeuvre. critiques dans la presse - Social CE - Cadres et avenir - Management
Le cerveau a-t-il un sexe ? Vous êtes un homme, un vrai. Une bonbonne de testostérone avec du poil au menton. Vous savez faire un créneau du premier coup, vous lisez les cartes routières les yeux fermés, vous êtes rationnel. Un problème survient ? Une pipelette multifonction et un taiseux monotâche. Mais ces comportements, d’où viennent-ils ? Les études sur cette question abondent. « Les auteurs des livres qui véhiculent ces clichés ne font pas forcément volontairement de la désinformation, dit la neurobiologiste. Malgré tout, les hommes et les femmes ont bien un cerveau différent. Mais alors, comment expliquer que les chasseurs de gènes, ceux de l’amour romantique (!) Alors, hommes, femmes, tous pareils ? (1) Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien et les femmes ne savent pas lire les cartes routières ?
The Feminine Mystique Betty Friedan Study Guide, Lesson Plan & more In The Feminine Mystique, Betty Friedan addresses what she terms “the problem that has no name,” questioning the aims of post-World War II American society and, especially, the roles of women. Born in Peoria, Illinois, and a graduate of Smith College, Friedan worked as a writer and researcher for women’s magazines before writing her groundbreaking book. During her research work, she discovered and interviewed a generation of women who identified themselves with the phrase “occupation: housewife.” Many of these “housewives” were college-educated women and were the daughters of college-educated women who became cultural pioneers in the 1920’s and 1930’s, working as teachers, nurses, doctors, lawyers, engineers, and other professionals. With the triumph of woman’s suffrage still fresh in the national conscience, pre-World War II women, despite an economic depression and a war raging in Europe and Asia, saw a limitless future for both their sons and their daughters.
Autour de "Beauté fatale". Entretien avec Mona Chollet Le quatrième livre de Mona Chollet, « Beauté fatale - Les nouveaux visages d'une aliénation féminine », s’attaque au complexe « mode – beauté ». Cet ouvrage a le mérite premier de rendre visible une aliénation des plus coriaces, tant elle est présente partout et nulle part en même temps. Qu’y a-t-il de mal à vouloir être belle ? À partir de cette interrogation faussement naïve, l’auteure cherche à distinguer le désir de beauté de sa récupération par une logique sexiste et par la société de consommation. Contretemps : Votre livre, nous invite à questionner le rapport individuel et collectif que notre société construit sur la beauté et sur la mode. Mona Chollet : D’abord parce que le sujet a été très peu traité. Depuis, j’ai vu peu de choses, à part des articles sporadiques et un peu superficiels sur "tous ces mannequins trop maigres". Il s’agit en réalité d’un ensemble de normes tellement rigides qu'une femme a finalement très peu de chances de le vivre de manière simple et agréable !
Genre : état des lieux La Vie des idées : « Gender studies », « théorie du genre », « théorie du gender », « théorie du genre sexuel » : les associations catholiques et les députés accablent ces théories de tous les maux, sans jamais les définir. Peut-on définir les gender studies, ou études de genre ? Laure Bereni : L’expression « études sur le genre » (on parle aussi, indifféremment, d’« études genre » ou d’« études de genre ») s’est diffusée au cours des dernières années en France pour désigner un champ de recherche qui s’est autonomisé dans le monde académique depuis une quarantaine d’années, et qui prend pour objet les rapports sociaux entre les sexes. La première réaction que m’inspirent les discours des contempteurs du genre, c’est qu’il est faux de laisser penser qu’il existerait une théorie du genre. Ce label utilisé par les adversaires des recherches sur le genre laisse entendre qu’il existerait un corpus idéologique homogène et doté d’une stratégie politique déterminée.
Mariage gay, vous avez le droit d’être d’accord Il est des sujets où le débat n’a pas sa place. Des réformes dont l’intérêt est présenté comme si incontestable que toute discussion s’avère inutile. Tout argument contraire impossible car soupçonné au choix de malveillance ou d’aveuglement. Certains l’auront reconnu grâce à ce court portrait, j’entends évoquer ici le mariage dit "pour tous" que je préfère appeler mariage homosexuel parce que je voue un goût suranné aux expressions cliniques plutôt que féériques. BFM TV recevait hier soir Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits de la femme et porte-parole du gouvernement. Pour débattre avec la ministre du mariage homosexuel, BFM avait invité l’Abbé de la Morandais. Face au slogan du Progrès accolé à celui de l’Egalité, toute objection apparait donc nulle et non avenue. Like this: J'aime chargement…
Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol | Sexisme et Sciences humaines - Féminisme Partie 2 : le cas de la culture occidentale Je vais commencer une petite série sur les cultures enclines au viol. Je débuterai par le résumé des études d’anthropologie, notamment celles qu’a menées Peggy Reeves Sanday, et qui l’ont conduit à penser qu’il existait des cultures sans viol et des cultures enclines au viol . Femmes Minangkabau L’anthropologue Peggy Reeves Sanday a étudié plusieurs sociétés préindustrielles afin d’établir leur vision du viol, mais aussi de la sexualité et des rapports entre les hommes et les femmes. En 1982, elle a ainsi publié une première étude interculturelle où elle comparait 156 sociétés du monde entier 1 . Culture sans viol : le viol est rare, voire absent (47% des sociétés étudiées) Culture où le viol est présent, mais où il manque de données sur sa fréquence (35% des sociétés étudiées). Dans une étude de 1993 2 portant sur 35 sociétés préindustrielles, Patricia Rozée a trouvé des chiffres bien différents. Les cultures enclines au viol Femmes Gusii 1. 2. i
ZONES La série brosse en particulier un tableau saisissant de la condition des femmes. Betty Draper, la mère au foyer, élevée dans le souci exclusif de son apparence et de sa beauté, qui a tout pour être heureuse selon les critères de son milieu, mais qui crève de solitude et d’ennui ; Peggy Olson, la jeune rédactrice volontaire – seule femme à occuper ce poste –, aux prises avec le dragon ultra-catholique qui lui sert de mère, furieuse à la fois de subir les mains baladeuses de ses collègues et d’être jugée trop menaçante pour correspondre à leur idéal amoureux ; Joan Holloway, la plantureuse secrétaire rousse, qui tente de faire une force de son statut d’objet sexuel, sans que cela la mette à l’abri de la frustration et de la déception : toutes, si différentes soient-elles, se débattent dans les limites que leur assigne la société américaine de cette époque. Et, pourtant, on peut se demander si ce n’est pas cela, précisément, qui est en train de changer dans les mentalités.