Histoire des Chemins de fer en Suisse - Premier train en 1847 Locomotive "Rhein" à Zürich en 1867. Source : Wikimedia Commons Le 10 août 1847, la première liaison ferroviaire suisse relie Zürich à Baden. Elle totalise 25 kilomètres. La Suisse est très en retard sur ses voisins européens qui totalisent déjà plusieurs milliers de kilomètres de voies ferrées. 6'000 en Allemagne et déjà 10'000 en Angleterre ! Mais les travaux s'annoncent colossaux et très coûteux. La Confédération décide de confier la gestion de la totalité des chemins de fer suisses à des compagnies privées. La gare française à Bâle en 1845. Le conseiller national Alfred Escher personnifie alors le combat pour la privatisation du rail suisse. Aussitôt, les chantiers commencent. Réplique de la locomotive « Limmat ». Le train « Spanischbrötli » En 1847, le premier train de l'histoire suisse Zürich-Baden porte le curieux nom de « Spanischbrötli ». 28 Mai 1857 Mais ce 28 mai 1857, un incendie piège 52 ouvriers dans le tube. De nombreuses compagnies ferroviaires suisses font faillite.
Décentralisation : comment le gouvernement renforce les régions Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Bertrand Bissuel Le gouvernement vient d'envoyer au Conseil d'Etat son projet de loi « clarifiant l'organisation territoriale de la République ». Ce texte, dont Le Monde a pris connaissance, vise à rendre « compréhensible » l'architecture institutionnelle aux niveaux local et régional. Après la promulgation, en janvier, de la loi de modernisation de l'action publique territoriale – qui a notamment créé les métropoles –, ce projet de loi est présenté comme un nouvel « acte fondateur » de la décentralisation. Il s'inscrit dans la perspective, évoquée le 8 avril par Manuel Valls lors de sa déclaration de politique générale, de diviser par deux le nombre de régions tout en augmentant leurs prérogatives. Le texte fait de la région la collectivité territoriale « responsable (…) des orientations en matière de développement économique ». Enfin, conformément aux intentions exprimées par M. Plusieurs articles du texte portent sur les intercommunalités.
Combien y a-t-il eu de révolutions industrielles ? L'histoire retient trois révolutions industrielles : la première apparaît à la fin du XVIIIe siècle au Royaume-Uni, la deuxième à la fin du XIXe siècle aux États-Unis et en Allemagne, et la troisième à la fin du XXe siècle aux États-Unis et au Japon. À la fin du XVIIIe siècle au Royaume-Uni, l'extraction massive du charbon permet l'invention de la machine à vapeur et fait émerger de nouvelles industries, notamment textiles. Dès 1800, de nombreux brevets mènent à la commercialisation de machines à coudre mécanisées au Royaume-Uni puis en France. Par ailleurs, le travail de la fonte progresse, des métaux nouveaux apparaissent, l'industrie métallurgique puis sidérurgique favorise la construction de ponts puis, au milieu du XIXe siècle, le développement du chemin de fer. La deuxième révolution industrielle apparaît entre 1890 et 1910 en Allemagne et sur la côte est des États-Unis. La troisième révolution industrielle apparaît entre 1970 et 2000 sur la côte ouest des États-Unis et au Japon.
« L'arrivée des films américains bouleverse les normes de l'époque » L'historien du cinéma Laurent Véray explique comment les Français, habitués aux films patriotiques, vont être marqués par les films de guerre américains dès 1916. Un cinéma de propagande se développe dans les années qui précèdent la Grande Guerre. L’idée est de renforcer le sentiment patriotique. Quel regard les Français portent-ils sur ces productions ? Laurent Véray : Il est très difficile de mesurer la réception des films sur des périodes anciennes parce que les sources sont assez limitées. Diaporama : La cinémathèque du centenaire sur le site de la Mission du centenaire Quels sont les films les plus populaires de cette époque ? Certains films reviennent plus que d'autres dans les catalogues de Pathé et Gaumont, comme la représentation de la dernière cartouche à Bazeilles. Cette vision héroïque est prédominante, mais ce n'est pas la seule... De nombreux films d’anticipation sont réalisés avant la guerre. Pendant la guerre, la production augmente jusqu’en 1916.
4H - "Le travail des enfants lors de la Révolution industrielle et aujourd'hui" (Tâche Complexe) - Site académique HG Emc Dans le cadre du programme d’Histoire de quatrième, thème 2, première séquence, nous menons et avons élaboré avec ma collègue documentaliste (Charlène BRUSC) un travail sur « Les enfants travailleurs au XIX° siècle et au XXI° siècle ». Les élèves sont mobilisés afin de découvrir cette réalité de l’époque qui reste malheureusement une donnée très actuelle. Ils vont découvrir que l’école d’hier comme d’aujourd’hui est un moyen d’extraire ces enfants du monde des mines, des chantiers… La mission de nos élèves est de mener une enquête journalistique (en lien avec la Semaine de la presse et des médias dans l’école®). Leur rôle de journalistes est mené grâce à un corpus documentaire très simple : Lorsque ces supports sont distribués et afin que les élèves rédigent leur article de presse, nous leur distribuons une trame (Article Presse Vierge pour les élèves) afin qu’ils construisent leur article autour de trois thématiques : Les consignes pour mon travail de journaliste sont simples :
« La presse accepte la censure parce que la France participe à l'effort de guerre » Pour l'historien des médias, Christian Delporte, le bourrage de crâne pendant la Grande Guerre ne relève pas d'une volonté de la presse d'instaurer une propagande délibérée, mais plutôt d'une succession de dérapages de la profession. Au début de la Grande Guerre, le gouvernement renoue avec la censure. Comment expliquer que la presse française, première du monde par son lectorat et entièrement libre depuis la loi du 29 juillet 1881, accepte cette mesure préventive ? Christian Delporte : Les patrons de presse acceptent la censure parce que la France entière participe à l'effort de guerre. Cet effort nécessite des sacrifices. Diaporama : La Grande Guerre vue par la presse française de l'époque sur le site de la Mission du centenaire Cette méfiance de l'armée envers la presse, traditionnelle depuis Napoléon et renforcée par l'affaire Dreyfus, est totale. Il n'y a pas vraiment de discussion. A partir de quand la pratique de la propagande devient-elle systématique et générale ?
Les différentes phases du travail des femmes dans l'industrie 1De tout temps, les femmes ont participé activement aux différents travaux nécessaires à leur vie et à celle de leur entourage, même si les hommes ont largement dominé la société européenne en terme de pouvoir, de métiers et de tâches. La fonction de la femme restait la maternité et les activités ménagères au sein du mariage, l’éducation des enfants se trouvant au centre de leur activité qui à cette époque comportait une pénibilité certaine [1][1]Les corvées étaient nombreuses (eau, bois, lessive, jardinage,…[1]Les corvées étaient nombreuses (eau, bois, lessive, jardinage,…. De plus la religion et les coutumes ne l’encourageaient pas à poursuivre une vie professionnelle. Le modèle de société patriarcale les cantonna trop souvent dans des travaux agricoles et domestiques au sein de la famille ou en placement à l’extérieur en tant qu’employées de maison ou chargées de corvées. 2Les conditions de travail se sont modifiées profondément depuis plus de deux siècles. 3XXème SIECLE
Le déni persistant de l'antisémitisme d'Heidegger Le Monde.fr | | Par Michèle Cohen-Halimi (maître de conférences à l'université de Paris Ouest) et Francis Cohen (professeur de philosophie à Paris ) La publication des Cahiers noirs, selon Jean-Luc Nancy (Le Monde, 26 septembre), n'invalide pas l'œuvre d'Heidegger, mais elle suscite une forte gesticulation à laquelle il serait temps de substituer un travail. Quelle gesticulation ? Quel travail ? Il ne sert à rien de gesticuler puisque, asserte Jean-Luc Nancy, « nous n'apprenons rien dans les Cahiers noirs » sur l'antisémitisme d'Heidegger. Nous savions déjà qu'Heidegger était antisémite alors même qu'aucun texte, selon Jean-Luc Nancy, n'attestait cet antisémitisme, et maintenant que nous pouvons lire dans les derniers tomes de l' « Œuvre complète » d'Heidegger (Gesamtausgabe bd. 95 et 96), c'est-à-dire dans les Cahiers noirs, l'expression la plus brutale de cet antisémitisme, il n'y a plus rien à lire. De quoi s'agit-il au juste dans l'usage de ce signifiant « juif » ?
L'homme et son environnement dans la révolution industrielle Au début du XIXe siècle, en pleine révolution industrielle, émerge l'idée que c'est à travers la croissance économique et donc la maîtrise de la nature que sera résolue la question sociale et qu'on réussira à clore l'ère révolutionnaire. Enfoui sous la terre depuis des millénaires, le charbon, véritable cadeau de la nature, devient le premier combustible de cette révolution. Partout en Europe des usines poussent comme des champignons. Comment ce conflit a-t-il été résorbé ? Réalisateur : Dimitri Grimblat Producteur : Paprika films, Wild Touch Prod, Planète Production : 2015 Mémoires de mines - Révolution industrielle et mécanisation Sous couvert d'un hymne au progrès, cet extrait diffusé en 1953 est une apologie de la "productivité". La productivité occupe une place très importante dans le Plan Marshall dans le cadre duquel ce film est diffusé. Le Plan Marshall comporte le financement des "missions de productivité" grâce auxquelles les différentes branches industrielles françaises et européennes ont pu observer sur place l'organisation et les méthodes de l'industrie américaine au début des années cinquante. Pour les États-Unis, il s'agissait d'exporter leurs compétences et leur modèle afin de conforter leur domination. Le commentaire du document annonce que la productivité est née en 1850. De Colin Clark au niveau théorique, on passe à l'administration américaine du Plan Marshall en Europe (Economic Cooperation Administration) qui fait la promotion de la "productivité". Philippe Mioche