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Les acteurs de la mondialisation par Etienne Chouard

Les acteurs de la mondialisation par Etienne Chouard
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Espagne : « quand avez-vous voté pour la dernière fois avec espoir ? » Le mouvement Podemos. (Via la page Facebook de Podemos) Dans cet assemblage de maisons des collines espagnoles de Galice, non loin de la cité romaine de Lugo, le temps semble s’être arrêté il y a quarante ans. Les poules errent librement dans les rues, pendant que les paysans discutent à loisir de tracteurs au bord de la route. Pourtant, dans ce coin endormi de la province nord-ouest de l’Espagne, un nouveau modèle politique prend forme. Jago, un professeur de langues de 48 ans, est en train de monter dans le village un « cercle », une sorte d’assemblée de base informelle, démocratique et pluraliste, qui fonctionnera comme l’incarnation locale du nouveau parti politique Podemos. « Nous pouvons » en espagnol, Podemos espère attirer ceux qui désespèrent des approches politiques conventionnelles et contrer le ras-le-bol des mesures d’austérité en impliquant les citoyens pour modeler les réformes à partir de la base. Les Cercles : des espaces politiques inclusifs Tel est l’objectif de Jago.

Jeremy Rifkin : “Ce qui a permis le succès inouï du capitalisme va se retourner contre lui” Il y a vingt-cinq ans, c'était la star du ring, le « boss », vainqueur du communisme par K-O ! Aujourd'hui, le capitalisme est un champion usé par la crise, miné par les contradictions et politiquement à bout de souffle. Pour l'économiste américain Jeremy Rifkin, nous assistons, tout simplement, à son éclipse. Dans un livre passionnant – La Nouvelle Société du coût marginal zéro – en librairie le 24 septembre 2014, il raconte le basculement, inévitable, que nous avons déjà commencé à opérer vers un nouveau système de production et de consommation : les « communaux collaboratifs ». Cette troisième voie (au-delà du sempiternel binôme « capitalisme ou socialisme ») est une forme d'organisation sociale fondée sur l'intérêt de la communauté plutôt que sur la seule satisfaction des désirs individuels, et rendue possible par la troisième révolution industrielle, dans laquelle Internet nous a fait entrer. Qu'est ce qui provoque ce changement de paradigme ? C'est pourtant ce qu'il se passe ?

La prise de pouvoir des données et la mort de la politique, par Evgeny Morozov Publié dans The Observer, le 20 juillet 2014. Merci à Guy Weets pour la traduction. © The Guardian Les pionniers de la technologie aux États-Unis préconisent une nouvelle approche de la gouvernance basée sur les données – « La réglementation algorithmique ». Mais si la technologie apporte des réponses aux problèmes de société, quel impact pour les gouvernements ? Le 24 août 1965 Gloria Placente, une résidente de 34 ans du Queens, New York, roulait vers Orchard Beach dans le Bronx. Quinze mois plus tôt, Placente avait brûlé un feu rouge et négligé de répondre à la citation à comparaître, une infraction que CORRAL allait punir avec une forte dose techno-kafkaïenne. Par rapport à la vitesse impressionnante des outils de la police d’aujourd’hui – la reconnaissance automatique de plaques d’immatriculation, les caméras de vidéosurveillance, les pisteurs GPS, l’opération CORRAL semble un rien démodée vu les possibilités de contrôle en développement. Quelle est donc l’alternative progressiste?

Note sur la suppression générale des partis politiques Si un homme fait des calculs numériques très complexes en sachant qu'il sera fouetté toutes les fois qu'il obtiendra comme résultat un nombre pair, sa situation est très difficile.Quelque chose dans la partie charnelle de l'âme le poussera à donner un petit coup de pouce aux calculs pour obtenir toujours un nombre impair. En voulant réagir il risquera de trouver un nombre pair même là où il n'en faut pas. Prise dans cette oscillation, son attention n'est plus intacte. Si les calculs sont complexes au point d'exiger de sa part la plénitude de l'attention, il est inévitable qu'il se trompe très souvent. Il ne servira à rien qu'il soit très intelligent, très courageux, très soucieux de vérité. Que doit-il faire ? Il en est exactement ainsi des partis politiques. Quand il y a des partis dans un pays, il en résulte tôt ou tard un état de fait tel qu'il est impossible d'intervenir efficacement dans les affaires publiques sans entrer dans un parti et jouer le jeu.

Et si on enseignait vraiment le numérique ? Il faut relancer la Déclaration d'indépendance du cyberespace proclamée en... 1996 Le Monde | | Par Olivier Ertzscheid, maître de conférences à l'université de Nantes. Ils sont nés en 1996. Ils ont aujourd'hui 16 ans. 16 ans plus tard, pour ces natifs du numérique, il ne reste plus rien de cette déclaration d'indépendance. Apple, Facebook et Google décident seuls et en fonction de leurs seuls critères ce qui est publiable et ce qui ne l'est pas, invoquant le plus souvent le motif de "nudité" ou de "pornographie", et l'appliquant, par exemple, à la fermeture du compte d'un internbaute ayant osé choisir "l'origine du monde" de Courbet comme photo de profil. Combien de collégiens, de lycéens et d'étudiants, combien de ceux qui sont nés en 1996 sont-ils au courant de cette Histoire, de ces pratiques, de cette évolution ? Former à Facebook, à Google, à Twitter est certes encore utile mais lorsque ces outils disparaîtront ou seront remplacés par d'autres, à quoi cela aura-t-il servi ?

Ello, le nouveau réseau social « anti-Facebook » Plus beau et plus épuré que ses concurrents, Ello laisse encore peu de place aux interactions, avec un système de commentaires rudimentaires. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michaël Szadkowski Vous n'avez sans doute pas encore entendu parler d'Ello. A première vue, le principe d'Ello est identique à celui de Facebook, Twitter, Tumblr ou Google+. Ello est toutefois bien plus beau que ses aînés. Pour vous faire une idée : voici le compte de Pixels sur Ello Le service propose par exemple une distinction entre « amis » et « bruit » (friends/noise), les derniers étant moins susceptibles d'apparaître dans votre flux d'actualités. Pour autant, le créateur du réseau social, Paul Budnitz, est loin de défendre l'idée de n'exercer aucune modération : « Nous cherchons également à créer une communauté fondée sur l'amour et le respect, nous explique-t-il. Lire notre interview de Paul Budnitz : « La publicité, c'est le diable » Un réseau social « hipster chic » La tentation de l'alternative

Questions à la une du 8 septembre 2010, Questions à la Une : RTBF Vidéo Dimanche 10 août Météo Belgique 24°16° Services Questions à la une du 8 septembre 2010, Questions à la Une : RTBF Vidéo Magazines Questions à la une Réchauffement climatique : info ou intox ? - Pourquoi la guerre du climat a-t-elle lieu ? Mercredi 8 septembre 2010 89min 13s Envoyer Vue 11491 fois d'infos sur l'émission #Hashtag twitter #qaluRTBF Mots-clés question-a-la-une questions-a-la-une Infos complémentaires Catégorie: Magazines Programme: Questions à la Une Description Enquête n°1 -Réchauffement climatique : info ou intox ? Questions à la Une: les autres vidéos Ulule - 1er site de financement participatif européen

L’ether, la future monnaie qui vaut déjà des millions Un Canadien âgé de 20 ans a réuni plus de 18 millions de dollars en six semaines en vendant des ethers, une monnaie électronique qui n’existe pas encore. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Yves Eudes Dès l’âge de 17 ans, Vitalik Buterin, Canadien né en Russie et habitant à Toronto, s’est passionné pour le bitcoin, la principale monnaie électronique circulant sur Internet : « J’ai commencé des études d’informatique, mais au bout d’un an j’ai abandonné la fac pour me consacrer entièrement au bitcoin. Pas question pour moi de rater cette aventure. » Il participe même à un projet de création d’un système de transactions en bitcoins anonymes et intraçables. Pourtant, il en arrive rapidement à la conclusion que le système est imparfait, et limité. Pour donner vie à son projet, il monte une start-up, Ethereum. Satisfait, il cesse ses préventes, en attendant le lancement officiel de l’ether. Son système sera programmé pour produire au maximum 15 millions d’ethers par an.

ÉCONOMIE • Profitons de la crise climatique pour changer de modèle Le dernier ouvrage de Naomi Klein fait couler beaucoup d’encre dans la presse anglo-saxonne. Selon cette figure de l’altermondialisme, il faut se saisir de la lutte contre le changement climatique pour renverser l’ordre libéral et construire une société plus juste. Il y a environ un an, j’ai dîné avec des amis à Athènes. Le lendemain matin, je devais interviewer Alexis Tsípras, le leader de Syriza, principal parti d’opposition [alliance de gauche], et l’une des rares lueurs d’espoir dans une Europe dévastée par l’austérité. J’ai demandé à mes amis quelles questions je devrais lui poser.

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