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Alcool

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Qu’est-ce que c’est ? L’alcool est un produit naturel issu de la fermentation ou de la distillation de fruits ou de grains riches en glucides. En chiffres L’alcool est la substance psychoactive la plus consommée : seuls 7 % des 18-75 ans n’en ont jamais bu. 35 % des Français boivent régulièrement de l’alcool, 15 % tous les jours.12,7 l d’équivalent alcool pur (= alcool à 100 %), c’est ce que le Français consomme en moyenne par adulte et par an.92 000 personnes consultent chaque semaine pour un problème directement lié à l’alcool.30 % des accidents mortels de la circulation et environ 15 % des accidents du travail surviennent chez des personnes avec un taux d'alcoolémie supérieur au taux légal (0,5g/l).Entre 23 000 et 45 000 décès/an sont liés à l’alcool. Qu’est-ce que ça fait ? Les réactions diffèrent selon la quantité d’alcool absorbée, l'état de santé de la personne, son degré d’accoutumance, son poids, son sexe, le mélange avec d’autres drogues… Traitement Autotestez-vous Related:  Alcool

ALCOOL / pourquoi et pour qui limiter la consommation à deux verres par jour ? - Addict Aide - Le village des addictions Le double visage de l’alcool, source indéniable de plaisirs mais aussi de souffrances, induit des représentations sociales contradictoires rendant complexes la perception de la dangerosité et des seuils de risques liés au produit. Au moment où de nouvelles normes de consommation viennent d’être publiées par Santé Publique France, il convient, pour qu’elles s’intègrent au comportement des français, d’en analyser les tenants et les aboutissants. Tous les français sont d’accord pour reconnaître que l’alcool est une source de plaisir, de convivialité et qu’il est ancré, notamment le vin, dans notre culture et nos modes de vie. Ce plaisir à consommer avec des risques limités existe pour les deux tiers des français (ceux buvant environ moins de deux verres par jour). Mais l’alcool c’est aussi 50 000 morts/an, la première cause de mortalité prématurée ; et entre 25 et 40% des violences et actes de délinquance qui sont commis en France le sont sous l’emprise de l’alcool.

Alcool et santé Dossier réalisé en collaboration avec le Pr Mickaël Naassila, directeur de l’équipe Inserm ERI 24, "Groupe de recherche sur l'alcool & les pharmacodépendances" (GRAP) et Bertrand Nalpas, directeur de recherche à l’Inserm et chargé de la mission "Addiction" – mars 2016 © Fotolia La consommation d’alcool diminue régulièrement en France depuis une quarantaine d’années : elle a été divisée par deux entre 1960 et 2009. Les données du Baromètre santé 2014 indiquent qu’environ 13,6% des adultes ne boivent jamais et 9,7% boivent tous les jours (14,6 % des hommes et 4,9% des femmes). Le vin reste de loin la boisson la plus consommée. La consommation débute le plus souvent à l’adolescence, période durant laquelle la bière et les prémix (boissons alcoolisées, sucrées et aromatisées) sont les boissons les plus populaires. Une toxicité importante pour l’organisme La consommation d'alcool expose à de multiples risques pour la santé en fonction des quantités absorbées. Alcool et cerveau © Inserm, P.

14633196 10210185620264277 2724618258907495095 o Mesurez votre niveau de dépendance à l'alcool - Toxquebec Mesurez votre niveau de dépendance L’ADS (Alcohol Dependence Scale) vous est proposé par le Centre for Addiction and Mental Health. Il est reproduit avec leur aimable autorisation. Son but est de vous aider à évaluer votre niveau de dépendance à l’alcool. Les questions posées portent sur votre consommation d’alcool au cours des douze derniers mois. Instructions 1. 2. 3. Ce questionnaire est couramment utilisé dans les milieux de traitement afin d’évaluer la gravité des problèmes liés à la consommation d’alcool. Source : © 1984, J.

Impact des consommations d’alcool sur la personnalité : boire fait devenir anxieux, impulsif et moins agréable Il est désormais bien démontré que plusieurs traits de personnalité sont des facteurs associés aux consommations d’alcool. Ainsi, des personnes ayant un névrosisme élevé (i.e., propension à expérimenter des émotions négatives telles que anxiété, tristesse, …) ou un faible caractère consciencieux (i.e. capacité à contrôler, réguler et diriger ses impulsions, un faible caractère consciencieux étant associé à une plus forte impulsivité). En revanche, l’impact des consommations sur la personnalité des individus pouvant consommer n’a pas fait l’objet d’autant de travaux. Dans cette méta-analyse (résultats issus de 6 études de cohorte) qui incluait près de 40’000 personnes, ces auteurs ont inclus des études qui ont évalué à chaque fois la consommation d’alcool et l’évolution des traits de personnalité au cours du temps (moyenne de l’intervalle entre les mesures de personnalité : 5 ans et demi). Par Paul Brunault

Le taux d’alcoolémie numérique Le domaine de la eSanté et des outils numériques est en plein essor depuis plusieurs années et s’intéresse de plus en plus aux pathologies addictives, en particulier à l’alcool. Malgré l’intérêt croissant du public et des professionnels, les éthylotests numériques pour smartphone (cellular photo digital breathalyzers) n’ont pas encore été étudiés dans un contexte clinique. Les auteurs ont donc réalisé une étude qualitative pour étudier les expériences de patients en suivi pour un trouble de l’usage de l’alcool qui utilisaient ce type d’outil depuis au moins trois mois : Quel est leur ressenti en temps qu’utilisateur ? Les a-t-il aidés à changer leurs habitudes de consommation ? Et si oui, comment ? Ces patients utilisaient l’éthylotest numérique en complètement d’une prise en charge usuelle (programme en 12 étapes ou soins externes en milieu hospitalier). Dans les douze entrevues réalisées, les patients étaient plutôt enthousiastes en ce qui concerne ce matériel. Par Julien Cabé

Une BD pour évoquer l’alcool qui tue Auteur reconnu dans le milieu de la bande dessinée de science-fiction, Stéphane Louis a aussi scénarisé Road Therapy, un roman graphique sur la bipolarité, dont il avait confié le dessin à Lionel Marty. Il revient avec Mon père ce poivrot, un album sur l’alcoolisme largement inspiré de sa vie et celle de son père, et il tenait cette fois à réaliser cet album en solo. «Le sujet était trop intime pour que je le confie. C’était même évident, je ne me suis jamais posé la question», raconte-t-il. Lire aussi: «La bande dessinée est une forme de littérature» Les 72 pages de ce nouveau roman graphique content l’histoire de Lucien Basset, un père alcoolique qui souhaite revoir son fils Rémy et «lui sauver la vie», après des années de rupture. Celui-ci avait été appelé Lucien Basset, par erreur, jusqu’au jour de son certificat d’études. Une seconde vie Mon père ce poivrot est le résultat de trois ans de travail, mais aussi de doutes. Ne pas résumer un être à une étiquette Sujet clos

« L’alcool est la plus dangereuse des drogues » La consommation d’alcool ne diminue plus en France. Faut-il s’en inquiéter ? Elle a beaucoup diminué ces quarante dernières années. Car notre pays était un très grand buveur de vin (midi et soir). Néanmoins, la consommation d’alcool reste à un niveau très élevé, l’un des plus élevés d’Europe (qui est d’ailleurs le continent qui consomme le plus). Les alcooliers ont réussi à enlever des parties de la loi Évin**. Or, il ne faut pas oublier que la mortalité liée à l’alcool est évaluée à 40 000 morts chaque année dans notre pays. * Près d’un quart des Français de 18 à 75 ans dépasse les repères de consommation, les hommes plus que les femmes (33 % contre 14 %). ** La loi Évin est aussi appelée la loi du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme. Comment se traduit cette « communication » en faveur de l’alcool sur Internet ? Il y a un ciblage particulier sur les jeunes et notamment sur les jeunes femmes. M.R. : Oui, tout à fait. M.R. : Sans aucun doute.

Témoignages : ils ont décidé de ne plus boire d'alcool «Ah bon, tu ne bois pas d’alcool? Mais pas du tout? Même pas un petit verre? Une simple gorgée…?» Voilà, en substance, à quoi on s’expose quand on refuse un verre d’alcool en soirée, s’amuse Ling, teetotaler depuis quatre ans. Comme Pierre, Léa, Chelssy ou Lara, elle a une vingtaine d’années, ne pointe pas aux alcooliques anonymes, n’attend pas un heureux événement, n’obéit pas à une quelconque religion, mais a pourtant fait le choix de ne plus boire d’alcool. D’après une récente étude mondiale publiée dans BMC Public Health, chez les 16-24 ans, le taux d’abstinent·es est passé de 18% en 2005 à 29% en 2015. Cette tendance se confirme par les ventes de bières sans alcool en constante progression. Une démarche de mieux-être Comme souvent, ce sont nos voisins nordiques, toujours en avance d’un cran, qui se posent en grands précurseurs de cette tendance mondiale. Faire l’impasse sur l’alcool s’inscrit aussi souvent dans une démarche de mieux-être, une volonté de prendre soin de son corps.

Au Japon, des abstinents se rebellent contre la culture de l'alcool Dans un bar à cocktails branché de Tokyo, des clients sirotent des boissons aux couleurs vives et aux saveurs sophistiquées, conçues pour un marché intérieur restreint mais en expansion: les personnes qui ne boivent pas d'alcool. Ce bar aux cocktails sans alcool, judicieusement appelé «0%», reste une anomalie au Japon, où la consommation de bière, saké et spiritueux est inhérente à la culture d'entreprise. Il existe même un mot-valise pour désigner le phénomène: «nominication», combinaison des mots «boire» en japonais (nomi) et «communication». Avec l'alcool, le formalisme des rapports au bureau s'évanouit, et sa consommation est perçue comme un passage obligé pour l'avancement professionnel de certains. Cette situation a longtemps désavantagé les non-buveurs comme Hideto Fujino. «Les non-buveurs se sentent souvent mal à l'aise (...). Il ne boit pas car il supporte mal l'alcool. - «Seul et discriminé» - «Vive le nouveau Premier ministre geko!» - Moins de jeunes buveurs -

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