Lycée Japonais vs Lycée Francais : Vision d’une japonaise em>Ce n’est pas souvent que que je propose des articles tirées d’autres sites mais je pense que cette interview est intéressante car elle retrace l’expérience d’une japonaise ayant effectué une année de lycée au Japon. Sur internet, il est assez facile de trouver des retours d’expériences de Français ayant été au Japon mais l’inverse est rare c’est pourquoi j’ai décidé de le reprendre ici. Après s’être penché de près sur les caractéristiques de la société japonaise («Personne ne peut comprendre»), Trois Quatorze choisit de s’attarder sur la question scolaire. La venue en France d’Aïmi, ancienne participante au programme d’une année scolaire, ancienne étudiante à Sciences Po et aujourd’hui à l’IHEID de Genève, nous donne l’occasion d’établir un parallèle intéressant entre le lycée et le «Kookoo» et de lever, du même coup, le voile sur ce qui sous-tend deux cultures aussi éloignées que la française et la japonaise. Trois quatorze — Comment as-tu interprété la chose? A lire absolument :
Transformer l’école en 12 principes – Elsa Cohen 1. Le système de notation Affecte l’apprentissage et le social En France, le système de notation rend l’erreur pénalisante plutôt que formatrice. Détruit la créativité La note fait peur : au test PISA, les français ont un taux de non-réponse aux tests de connaissance plus élevé par rapport aux élèves d’autres pays. N’a pas de valeur Le niveau de connaissances évalué par les notes est biaisé. Comment l’améliorer ? En supprimant tout système de notation en primaire. “Je ne perds jamais. 2. Totalement dépassé À l’heure d’internet, il semble ridicule de faire encore apprendre par cœur un si grand nombre de connaissances aux élèves. Comment l’améliorer ? Revoir de A à Z les programmes.Organiser les cours sous forme de projets pour investir l’élève et envisager les exercices de manière ludique.Alléger le “par coeur” pour favoriser un apprentissage approfondi des notions les plus essentielles. 3. Pas adaptés à nos besoins et envies Comment l’adapter ? 4. N’est plus adapté à nos besoins 5. À revaloriser
Les 3 méprises habituelles Détails Publication : vendredi 23 janvier 2015 10:38 Écrit par Sylvain Rochex Voici 3 méprises courantes concernant notre mouvement : • Non, nous ne sommes pas pour l'ignorance et l'obscurantisme. Si vous vous dirigez sur cette méprise (somme toute surprenante), cela signifie que vous êtes intensément scolarisé ; vous avez intégré au plus profond de vous-même qu'un système scolaire, notamment étatique, est le seul moyen pour apprendre. • Non, nous ne sommes pas pour que le marché et les entreprises privées récupèrent « l'éducation ». Il ne faut pas tomber dans ce piège dans lequel tombe une bonne partie ce qu'on appelle « l'extrême gauche ». Nous mourrons de ce piège depuis la naissance de l'école de Jules Ferry. • Non, nous ne sommes pas pour l'Instruction en famille (IEF). Cela peut consister néanmoins en une solution temporaire, individuelle, à court-terme, pour épargner à ses propres enfants la nocivité de l'éducation nationale.
Compétition saine et malsaine : (2)Les ingrédients d'une saine compétition B. Les ingrédients essentiels de la saine compétition Nous allons maintenant examiner les ingrédients qu'on peut retrouver dans toute compétition saine. Ceci nous aidera ensuite à mieux comprendre comment les formes malsaines de compétition sont, en réalité, des évitements qui s'opposent à des caractéristiques de la vie elle- même. 1. Estime Toute compétition saine suppose une forme d'estime de l'adversaire. Cette estime prend une qualité différente selon le type de compétition. Dans l'émulation L'estime est essentielle à l'établissement de l'émulation. C'est plus précisément la comparaison entre mes qualités et les siennes qui permet l'émulation. Dans l'imitation Dans l'imitation, au contraire, c'est l'écart entre mes forces et celles de mon modèle qui donne à cette estime sa couleur particulière. Cette inégalité n'est pas nécessairement générale. Dans le combat Pour ce qui est des situations de carence, ce sont avant tout les ressources pour lesquelles on combat qu'on apprécie. 2. 3.
Mon lycée féministe: réflexion sur l'enseignement du genre Anaïs, professeure d’anglais, propose à ses élèves de réécrire les contes traditionnels. Bénédicte, professeure de littérature, intègre à son programme de très nombreux textes d’autrices féministes. En cours d’espagnol, Sébastien, invite ses élèves à réfléchir aux notions de masculinités et de virilité. Natacha, enseignante de SVT, étudie avec elles et eux les différences biologiques entre hommes et femmes, qui sont vraiment peu de chose si on compare aux différences socialement construites… Au lycée Léon Blum, une petite équipe d’enseignants et d’enseignantes déterminées, ont décidé de porter les questions d’égalité au cœur du lycée. Avec : - Des professeurs et des élèves du lycée Léon Blum à Créteil. - Vanina Mozziconacci, philosophe - Gabrielle Richard, sociologue- Lila Belkacem, sociologue- Naïma Anka Idrissi, sociologue Lectures : - « Americanah », Chimamanda Ngozi Adichie, Éditions Gallimard, 2015- « Le musée mal rangé », Houyem Rebai, à paraître chez Shed publishing
Accueil Arnaud Parienty » Blog Archive » Réduire la dépense publique d’éducation ? Chiche ! Le ministre de l’éducation n’a pas été déçu du sort réservé à son ballon d’essai. Hurlements, protestations indignées : le gel de l’avancement des enseignants est une machine à s’aliéner durablement un électorat stratégique, comme on pensait que seul Claude Allègre pouvait en inventer. Si vraiment le gouvernement est disposé à prendre un tel risque politique pour une mesure économisant moins d’un milliard d’euros par an, c’est que la situation est désespérée… ou que ce gouvernement est d’une nullité crasse. En effet, il est tout à fait possible de réduire la dépense publique d’éducation de plus de dix milliards d’euros par an sans toucher au salaire des enseignants. Réduire les heures de cours Commençons par une idée simple et relativement consensuelle : il est possible de réduire le nombre d’heures de cours des élèves. L’OCDE ne fournissant que le nombre d’heures de cours par enseignant, il est impossible de connaître le nombre d’heures de cours par élève au collège et au lycée.
Une autre école est possible Ils sont de plus en plus nombreux à étudier en dehors du système scolaire classique. Cours par correspondance ou écoles alternatives affirment mettre l'enfant au cœur de l'enseignement. Serait-ce l'éducation de demain ? Au cœur de Paris, dans l'un de ses quartiers les plus denses, un îlot de calme et de sérénité : le jardin public Anne-Frank, caché au bout d'une impasse. En ce début d'après-midi, des rires d'enfants s'en échappent. Ils sont une vingtaine, petits et grands, à jouer ensemble ou à se poursuivre sur les pelouses, en présence de leurs parents, lesquels papotent sur les bancs quand ils ne participent pas à leurs jeux. « J'ai retiré mon fils de l'école en 2006, alors qu'il était en CE1. « Comme un évadé », son fils ne fut pour autant jamais un hors-la-loi : on l'ignore souvent, mais, en France, l'école n'est pas obligatoire. Jean-Pierre Lepri l'assure sans ciller. Ce qu'assure aussi Antonella Verdiani.
Pessimisme français : la faute à l’école ? Dans tous les classements internationaux, les Français voient la vie en gris. Croyant moins en l’avenir que leurs voisins, ils sont convaincus que pour eux-mêmes aussi, "demain" rime avec "moins bien". Mais pourquoi le pays de Rabelais et Coluche fait-il tant la gueule ? Les Français sont-ils vraiment moins heureux que leurs voisins européens ? - Claudia Senik Quand on leur pose la question, ils déclarent un niveau de bonheur en effet moins élevé. A propos de vos travaux, le "New Yorker" écrit que les Français sont "heureux d'être malheureux". - Je dirais plutôt qu'il est culturellement mal considéré en France de paraître trop optimiste : on se moque beaucoup des Américains souriants et de leurs "That's great ! Vous émettez l'hypothèse que le spleen français viendrait de notre système scolaire... - C'est une interprétation possible. Propos recueillis par Arnaud Gonzague - Le Nouvel Observateur
Un neurologue de L'INSERM : "la télévision impacte gravement les enfants" Michel Desmurget, chercheur en neurosciences à l’INSERM, a compilé dans son livre « TV lobotomie » des centaines d’études scientifiques décrivant l’impact de la télé sur la société et sur les capacités intellectuelles de l’enfant. Le constat est affligeant. La télévision est un fléau pour tous, plus encore pour les enfants dont le cerveau est en développement. Pour les spécialistes, tel Michel Desmurget, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l’attention, l’imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l’alcoolisme, la sexualité, l’image du corps, le comportement alimentaire, ou encore l’obésité et l’espérance de vie. Le neuroscientifique de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) s’appuie sur des centaines d’études réalisées, pour son livre « TV lobotomie ». Troubles de l’attention Pourquoi ?
François Dubet : « L'école est en péril » Au classement PISA qui évalue les systèmes éducatifs au sein de l'OCDE, la France ne cesse de dégringoler. Elle apparaît au 19e rang, et même au 23e rang en compétences scientifiques, et elle est l'un des pays qui affiche le plus haut niveau d'inégalités en matière de connaissances. Par ailleurs, en 1997, le ministre ad hoc Claude Allègre qualifiait l'Education nationale de "mammouth". Le terme désignait des emplois pléthoriques, un fonctionnement sclérosé, une organisation obsolète, un immobilisme et un radicalisme idéologiques qui entravaient toute réforme. De quoi le système éducatif français et "l'entreprise" Education nationale sont-ils malades ? Qu'il s'agisse de performance, d'égalité et de climat scolaire, ce que révèlent les enquêtes internationales n'est pas flatteur pour la France. A quelles responsabilités historiques, sociales, syndicales, politiques, sociétales, attribuez-vous cette incapacité à réformer ? Le système a échappé aux politiques. Absolument. ... Tout à fait.
La S O C I A L I S A T I O N !!! - Lovely Creepy Nanny La clef de voûte des détracteurs de l'IEF, le point d'orgue des arguments qui lui sont opposés... La socialisation. La socialisation qui prend son socle à l'école est une idée tellement communément véhiculée que c'est ce qui nous a freiné à nous lancer dans l'IEF: Fée réclamait l'IEF, je m'en sentais totalement capable MAIS! Ce sont des ateliers d'immersion anglais pour enfants non sco, organisé par nos voisins en IEF en Juin 2015 avec le groupe Non Sco Bourgogne auxquels Fée avait pu participer car sur les temps de TAP, qui nous ont persuadés du contraire: Une quinzaine d'enfants de tout âges qui avait l'air de très bien se connaitre et s'entendre bien qu'ils ne se fréquentaient pas de façon régulière, qui collaboraient naturellement sans se soucier de l'âge des uns et des autres, les petits jouant avec les grands, les grands pleins d'attentions pour les petits et tous communiquant sans aucun problèmes avec les adultes... Ont ils l'air associables nos Non Sco? Plus de temps Mais pas que...