Neurosciences et méditation En 2000, une rencontre exceptionnelle eut lieu à Dharamsala, en Inde. Quelques-uns des meilleurs spécialistes des émotions, psychologues, chercheurs en neurosciences et philosophes passèrent une semaine entière à discuter avec le Dalaï-Lama dans l’intimité de sa résidence située sur les contreforts de l’Himalaya. C’était aussi la première fois que j’avais l’occasion de prendre part aux rencontres fascinantes organisées par l’Institut Mind and Life qui fut fondé en 1987 par Francisco Varela, un chercheur renommé en neurosciences, et Adam Engle, un homme d’affaires américain. Le dialogue portait sur les émotions destructrices et sur la façon de les gérer.1 Lors de cette rencontre, un matin, le Dalaï-Lama déclara : « Toutes ces discussions sont fort intéressantes, mais que pouvons-nous vraiment apporter à la société ? Un bienfait global Les méditants expérimentés ont la faculté d’engendrer des états mentaux précis, ciblés, puissants et durables. Il n’y a pas d’âge pour changer
Management - La méditation et la sagesse : des pistes managériales Sébastien Henry est diplômé de l’Essec, licencié en philosophie et en psychologie. Après avoir fondé et codirigé pendant huit ans une entreprise en Asie (Shanghai, Hong Kong, Singapour et Tokyo), il se consacre aujourd’hui à la construction d’un pont entre sagesse et business. Il accompagne des dirigeants soucieux de concilier leur exigence d’excellence et de performance professionnelle avec leur quête de sens et d’engagement. Vous suggérez que la méditation est un pont entre sagesse et business. La méditation n’est pour moi qu’une pratique de sagesse parmi d’autres. C’est devenu pour moi une évidence, après environ vingt ans dans le monde des affaires, où j’ai vu beaucoup de talents et de qualités, mais aussi un grand manque de sens et de souffle, et parfois une vraie souffrance. Quels sont les principaux apports de la méditation à la pratique managériale ? La plupart des managers en viennent à cette pratique en raison d’un stress qui devient pesant. À lire
S’affranchir des automatismes de pensée - Les voies de l'âme S’affranchir des automatismes de pensée J’étais allé faire un tour sur le site de « Méditation France » et je suis tombé (façon de parler) sur ce texte de Matthieu Ricard. Encore un texte pour réfléchir sur nos comportements mentaux. Lorsque nous sommes prisonniers d’automatismes mentaux, il faut observer la nature du mécanisme qui nous affecte et reconnaître en nous ce qui n’est pas affecté. Ce qui nous affecte, c’est un enchaînement de pensées qui sélectionne et isole un aspect de la réalité, ou un événement parmi d’autres, et le magnifie en lui accordant le champ entier de nos pensées. Cette distorsion est renforcée par le processus de répétition d’un enchaînement de pensées particulier qui va être joué « en boucle » dans notre esprit et prendre un caractère obsédant, ce qui signifie qu’on se trouve impuissant à l’écarter du champ de nos préoccupations. Pour remédier à cela il faut d’abord comprendre ce qui, en nous, n’est pas affecté par l’obsession. Qui est Matthieu Ricard ?
L'utilisation de la pleine conscience (mindfulness) dans un cadre thérapeutique (Muzellec, 2008 Jon Kabat-Zinn [1] précurseur de l’utilisation de la pleine conscience dans un cadre médical la définit ainsi « Mindfulness signifie pleine conscience, c’est-àdire le fait de porter son attention sur le moment présent, avec intention, et sans jugement de valeur sur ce qui vient » ou bien encore « d’amener toute sa vigilance sur l’expérience de l’instant présent, moment après moment ». Pour parvenir à cet état, il s’agit principalement d’utiliser des techniques ancestrales de méditation, inspirées surtout des pratiques bouddhistes et développées, pour soulager la souffrance humaine. Différentes méthodes de méditation comme entre autres – la concentration sur un seul objet, la visualisation, l’engendrement de la compassion – mènent chacune à différents états méditatifs. En 1985, Benson (cité par Rosenfeld, 2007) observe que l’organisme est soit stressé, soit détendu, mais qu’il ne peut être les deux en même temps. Asseyez vous confortablement Fermez les yeux Un environnement calme
La méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau Selon une étude américaine, la pratique régulière de la méditation modifie l'activité de l'amygdale (en rouge ci-dessus), cette zone du cerveau notamment impliquée dans la peur, le stress et d'anxiété. Crédits : Life Science Databases(LSDB) Une étude américaine montre que la pratique régulière de la méditation modifie de façon durable le fonctionnement du cerveau. S'engager dans une pratique régulière de la méditation modifie durablement le fonctionnement du cerveau, selon une étude menée par par des chercheurs de l'Hôpital Général du Massachusets (Boston, Etats-Unis), et publiée le 1er novembre 2012 dans la revue Frontiers in Human Neuroscience. Si les neurologues savaient depuis longtemps que le cerveau d'une personne en train de méditer a un fonctionnement différent de celui habituel, cette étude vient aujourd'hui montrer que la méditation peut aussi engendrer des modifications neuronales durables, c'est-à-dire subsistant après l'activité de méditation proprement dite. Résultat ?
La pratique de la méditation modifie l'organisation du cerveau L'équipe de recherche a voulu vérifier si les effets de la méditation persistaient au-delà de la pratique. (Photo: iStockphoto) Les adeptes de la méditation de pleine conscience apprennent dans leur pratique à accueillir les sensations, les émotions et les états d'esprit sans leur résister ni les juger. Ils cherchent simplement à être dans le moment présent. Plusieurs études ont démontré que ce type de méditation pouvait avoir des effets bénéfiques à long terme sur la stabilité émotionnelle et, par conséquent, sur des désordres comme l'anxiété et la dépression majeure. Une nouvelle recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques. "Nous avons étudié le cerveau (Le cerveau est le principal organe du système nerveux central des animaux. Effectivement, les résultats obtenus font voir une plus faible synchronisation entre les cortex préfrontaux ventro-médian et dorso-médian.
Alexandre Jollien : Il faut lâcher, même le lâcher-prise © P.G. Lopreno-Opale Psychologies : Comment entendez-vous l’expression « prendre sa vie en main » ? Alexandre Jollien : Longtemps, j’ai cru que cela signifiait maîtriser sa vie. Est-ce le fameux lâcher-prise ? Je n’aime pas cette expression. Qu’est-ce que cela signifie, alors, concrètement ? Qu’il faut lâcher, même le lâcher-prise ! Couper les liens d’attachement Aujourd’hui, je vous propose deux exercices pour couper les liens d’attachement conscients ou non qui nous relient aux autres. Ces deux méthodes vont vous permettre de couper les liens toxiques entre vous et l’autre personne tout en conservant les liens d’amour. Il est bon de les appliquer régulièrement ou dès que le besoin se fait ressentir. Il n’est pas rare de ressentir immédiatement les bienfaits ou de constater des changements dans les jours suivants comme la résolution d’un problème, une sensation de paix, des nouvelles inattendues d’une personne. Une fois ces techniques faites, il est nécessaire de laisser les choses se faire en remettant vos soucis ou la relation en question entre les mains de l’univers. Les petits bonhommes allumettes de Jacques Martel : L’exercice des petits bonhommes allumettes de Jacques Martel est simple et ludique. 1/ Dessinez-vous à gauche de la feuille en ajoutant vos nom et prénom en dessous du bonhomme. Quelques règles à respecter : de Doreen Virtue.
Site Francophone sur la Pleine Conscience (Mindfulness) en Psychothérapie "Etat de conscience qui résulte du fait de porter son attention, intentionnellement, au moment présent, sans juger, sur l’expérience qui se déploie moment après moment". Kabat-Zinn, 2003. La pleine conscience est intégrée dans différentes formes de psychothérapies et d'interventions psychologiques. Certaines interventions sont basées principalement sur la pleine conscience, comme la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience (MBCT) ou l'entrainement à la gestion du stress basé sur la pleine conscience (MBSR). D'autres interventions font référence à la pleine conscience, mais en l'intégrant avec d'autres formes d'action, par exemple la thérapie dialectique de M. Linehan, ou la thérapie ACT (Acceptance and commitment therapy). Nous savons qu'en présence d'un état de tristesse transitoire, les patients ayant déjà eu plusieurs épisodes dépressifs ont tendance à réactiver de manière facilitée des patterns de pensées et d'émotions négatives pouvant déclencher une rechute.
Respiration abdominale : voici la technique de relaxation en 4 étapes La respiration est très importante. C’est la base de tout. Une bonne respiration est garante d’un bon état de santé. Elle permet de mieux gérer le stress quotidien et retrouver son calme intérieur. C’est la base de toute méditation. Lorsque l’esprit se concentre sur la respiration, le corps et l’esprit ne font qu’un. Se concentrer sur sa respiration est un excellent moyen de lâcher prise et de vivre le moment présent. La respiration abdominale contribue naturellement à la détente et à la relaxation. Pratiquer régulièrement des exercices de respiration consciente augmente naturellement votre état de bien-être, état parfaitement propice à la concrétisation de vos souhaits. Exercice de respiration abdominale : 5 à 10 minutes par jour Choisissez un endroit calme où personne ne puisse vous déranger. Fermez les yeux pour tourner votre regard vers l’intérieur. Ne gonflez pas la poitrine en inspirant. 2/ Bouche fermée, gardez l’air pendant quelque secondes 3 à 10 secondes suffisent.