
L'addiction aux jeux vidéo peut-elle tuer ? À Taïwan, un homme de 18 ans est décédé après avoir joué 40 heures d'affilée au jeu vidéo Diablo 3 dans un cybercafé, affirme le Telegraph ce jeudi 19 juillet. Chuang serait rentré dans le cybercafé le 13 juillet et aurait été trouvé endormi sur son ordinateur le 15 juillet par un employé. Après quelques pas, le jeune homme s'est finalement effondré et ne s'est jamais réveillé. Des cas de ce type, s'ils sont extrêmement rares, sont souvent relayés par les médias. Les cas sont extrêmement rares, mais choquent. "Le jeu vidéo ne tue pas" Pour le docteur Laurent Karila, du Centre d'enseignement de recherche et de traitement des addictions de l'hôpital Paul Brousse, interrogé par Le Huff Post, la réponse est clairement non. Les cas évoqués plus haut sont en réalité dus à différents facteurs, qui peuvent être aggravés par le comportement des joueurs. Mais dans l'écrasante majorité des cas, être accro aux jeux vidéos n'entraîne pas de conséquences si dramatiques, loin de là. 1. 2. 3. 4. 5. 6.
L'addiction aux jeux vidéo : mythe ou réalité ? Peut-on vraiment être dépendant aux jeux vidéo ? C'est la question que nous avons posée au Docteur Bruno Rocher, psychiatre spécialisé dans ce domaine. Pour ce médecin du centre de référence en la matière, la réponse est clairement oui. Et il affirme que renforcer la pédagogie pour les parents est primordial. Peut-on, médicalement parlant, devenir dépendant aux jeux vidéo ? Pour faire le point sur ce dossier aussi passionné que passionnant, nous avons interrogé le psychiatre Bruno Rocher, expert en addictologie et spécialiste de l’addiction aux jeux vidéo ou aux jeux d’argent, qui officie au sein du très réputé Centre de Référence sur le Jeu Excessif, au CHU de Nantes. Pour le docteur Rocher, l’addiction aux jeux vidéo est une réalité. L’addiction et les pratiques excessives ne doivent pas être opposées, nous explique Bruno Rocher. Quels critères pour décrire la dépendance ? Les critères pour qualifier un joueur d’addict ne sont pas définitivement arrêtés. Qui sont les joueurs addicts ?
Dépendance au jeu vidéo Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La dépendance au jeu vidéo désigne un trouble psychologique caractérisant un besoin irrésistible et obsessionnel de jouer à un jeu vidéo. L'addiction aux jeux vidéo entraînerait chez le joueur des comportements au caractère répétitif et compulsif, comme chez les joueurs pathologiques ou les consommateurs de substances psychoactives. Controverse[modifier | modifier le code] Le 6 mars 2012 l'Académie nationale de Médecine précise qu'il est préférable de parler de « pratique excessive » que d'addiction aux jeux-vidéo et cela pour deux raisons[1] : il n'y a à ce jour aucun consensus scientifique sur l'existence d'une réelle addiction aux jeux vidéo ;le terme « pratique excessive » est plus approprié car moins stigmatisant. Ainsi, le psychanalyste Yann Leroux affirme pour sa part qu’« Il n’y a pas d’addiction aux jeux vidéo[2]. » De même, Keith Baker, spécialiste de l'addiction, a créé en 2006 un centre de désintoxication.
L’addiction aux jeux vidéo est un symptôme du malaise de la civilisation – mais pas celui que vous pensez A fur et à mesure que les jeux vidéo sont sortis de leur ghetto culturel, ils ont été l’objet d’inquiétudes de plus en plus vives. Plus les héros des jeux vidéo s’exposaient dans les pages de magazine et sur les écrans de publicité, plus les soupçons se sont accumulés : les jeux vidéo isolent, les jeux vidéo rendent violents, les jeux vidéo sont des paradis artificiels. D’objet de plaisir, les jeux vidéo sont ainsi devenu des substances toxiques. Ce mouvement a été rendu possible par le fait que la notion de dépendance s’est elle même déplacée au cours de ces dernières décennies. Le concept d’addiction est venu remplacer les usages de substances toxiques et des formes de manies ont été rebaptisées “addictions sans drogues” Pourtant, l’addiction comporte toujours une part de risque et de transgression qui absente des jeux vidéo. La mauvaise réputation faite aux jeux vidéo est symptomatique d’autre chose. Les jeux vidéo doivent faire avec un contexte différent. WordPress: J'aime chargement…
Neurosciences : les sociétés de jeux vidéos exploitent le « cycle de compulsion » du cerveau Les entreprises technologiques ont maintenant la possibilité d’exploiter nos addictions pour faire du profit. Il devient très tentant d’utiliser les connaissances en matière de neurosciences et de neuromarketing pour attirer de plus en plus d’utilisateurs. Bien sûr, les entreprises peuvent aussi décider de bannir ce genre de stratégies commerciales pour des raisons éthiques. Un nouveau leitmotiv fait donc son apparition : « créer une obsession, puis l’exploiter ». Le principe : le joueur commence à jouer, et il parvient à atteindre des buts, à réussir des quêtes… Il est alors récompensé pour ses succès, ce qui provoque chez lui une réaction neurologique agréable, et crée un désir toujours plus fort de jouer encore, pour réussir à nouveau, et être davantage récompensé…et ainsi de suite. C’est ce processus qui fait qu’une expérience est perçue comme agréable.
jeux vidéo et dépendance Les nouvelles consoles et leurs manettes avec détection de mouvements ont boosté les ventes de jeux vidéo. Cela est-il uniquement lié à une savante politique marketing ou existe-t-il de véritables accrocs aux jeux vidéo, qui ne peuvent se passer de cette machine à délivrer des sensations ? Les joueurs qui passent des nuits blanches devant leur écran sont-ils des toxicomanes ? Bousculades, coups, blessures… l'arrivée des nouvelles consoles est souvent orchestré par les constructeurs comme de véritables événements, jouant à la fois sur le faible nombre de produits et une offensive marketing importante. Addiction à la playstation ? Les jeux vidéo peuvent-ils créer une addiction chez les joueurs ? Nombreux sont les chercheurs qui ont suivi de près les accros aux jeux vidéo. jeux vidéo et machines à sous : même combat ? Des travaux menés par la suite3 associent également les jeux vidéo et les jeux d'argent. Accros or not accros ? Cette prétendue dépendance est-elle une réalité ? Alain Sousa
Place et rôle des usages des jeux vidéo et d'internet dans la souffrance psychologique Sur la notion d’addiction La notion de toxicomanie, désignée en anglais par l’expression addiction to drug fut progressivement remplacée dans le discours médico-psychiatrique par la notion d’addiction. Le terme, qui désigna tout d’abord les conduites de dépendances à des substances psychoactives (alcool, drogue…), fut étendu à partir des années 1990 aux conduites de dépendances à un comportement, telle que la boulimie, la cleptomanie ou plus récemment l’addiction à internet. Selon M. L’adjectif « addictif » fait écho à deux situations : à la difficulté de mettre fin à une sensation particulière,à la tendance de persister dans une conduite. Peu à peu, la notion d’addiction tend à se diversifier. Le psychologue phénoménologiste E. Certains auteurs justifient le concept d’addiction comportementale en arguant du fait que ce sont des réalités cliniques. Addiction à internet L’abus est tout d’abord déterminé en lien avec le temps que durent les connexions à internet. Addiction aux jeux vidéo
Serge Tisseron : "L'addiction aux jeux vidéo est rare" LE MONDE | | Propos recueillis par Propos recueillis par Martine Laronche Parmi les cadeaux les plus offerts aux enfants et aux adolescents à Noël : les jeux vidéo. Pourtant, les parents s'inquiètent de leur usage intensif. Vous considérez que les jeux vidéo comportent des aspects positifs. Comme tous les jeux, ils suscitent du plaisir, celui de remporter des épreuves, de découvrir des univers esthétiques et de mettre les joueurs en compétition. Grâce à leurs avatars - les personnages qui les représentent dans le jeu -, enfants et adolescents peuvent aussi mettre en scène leur conflit conscient ou inconscient avec leurs proches, parents, fratrie, personnages de la saga familiale qu'ils n'ont pas forcément connus, ainsi que les histoires d'amour dont ils rêvent. L'usage des jeux vidéo peut-il aider les enfants à passer la fameuse crise d'adolescence ? Les adolescents ont besoin de rituels initiatiques pour entrer dans le monde adulte or ceux-ci ont quasiment disparu.
Avant-propos : Les addictions sans drogues Le concept d’addiction s’est maintenant largement imposé auprès des soignants et du public. Il est utilisé dans le champ des toxicomanies depuis longtemps dans les pays anglosaxons, par exemple par Lichtenstein en 1914 [12, 14], par Stanley en 1919 [12, 21], par Glover en 1932 [6] et par McDougall [15, 16] qui a été l’une des premières à l’introduire en France dans les années 1950. Comme l’a souligné Goodman, les addictions sont caractérisées par la perte répétée du contrôle de la consommation ou des comportements addictifs ainsi que par leur retentissement sur la santé physique et/ou psychologique et sur la vie familiale sociale des sujets [8]. Déjà évoquées par Fénichel en 1945, les addictions sans drogues ont connu ces dernières années un regain d’intérêt, notamment avec le développement de l’offre d’objets de consommation, des jeux, des casinos, et d’Internet. Aboujaoude E, Koran LM, Gamel N, Large MD, Serpe RT. Résumé Français English Plan de l'article
L’addiction aux jeux vidéo, une paresse intellectuelle On sent un changement avec le numéro 35 des Cahiers de Psychologie Clinique. L’addiction aux jeux vidéo ou à internet y apparait clairement pour ce qu’elle est : une paresse intellectuelle. Il est en effet beaucoup plus facile de s’appuyer sur une métaphore : “les jeux vidéo sont comme une drogue” plutôt qu’explorer et comprendre ce qui est en jeu dans l’usage immodéré de ce média. C’est ce que commencent a faire deux textes publiés dans ce numéro des Cahiers de Psychologie Clinique. Virtuel et illusion Christophe Jansen et Sophie Tortolano partent de la notion d’illusion développée par D. Pour les auteurs, “l’internet n’offrirait qu’un lieu ou se “télescopent” les hallucinations de chacun. L’illusion du virtuel serait différente de l’illusion décrite par Winnicott parce que le virtuel n’offre pas de désillusion suffisante. Pour eux, “le virtuel ne se laisse pas suffisamment pénétrer par la réalité concrète, tangible, corporelle”. “Pan ! Virtuel et rêverie Crédit photo : Hamacs par Locace