Le nouveau visage du banditisme. « Le milieu traditionnel met le pied à l’étrier à une nouvelle génération qui se défera de sa tutelle » Pour François-Xavier Masson, le chef du Service d’information, de renseignement et d’analyse stratégique sur la criminalité organisée (SIRASCO) de la police judiciaire, ce sont les caïds des cités qui prennent le pas, et pourraient se débarrasser à terme de la tutelle du Milieu traditionnel Depuis quand avez-vous observé ce phénomène d’alliance entre le milieu traditionnel et le banditisme de cités ?
On voit des liens de manière plus fréquente depuis environ deux-trois ans. C’est assez récent. Le milieu traditionnel et le nouveau banditisme étaient dans une logique d’opposition jusqu’au courant des années 2000, et l’assassinat de Farid Berrhama constitue le dernier soubresaut. Il a voulu se faire tout seul et a été rappelé à l’ordre par le banditisme corso-marseillais.
Pourquoi ces mondes nouent-ils de telles alliances ? La raison principale, c’est l’activisme grandissant des caïds de cités qui maîtrisent parfaitement et quasi exclusivement les filières d’écoulement du trafic de... Les actes islamophobes et antisémites en nette progression au premier semestre en France. Les organisations communautaires juives et musulmanes de France s’inquiètent d’une flambée des actes (attentats, violences, incendies…) et des « menaces » (propos, gestes, écrits) antisémites et antimusulmans depuis janvier.
La France, où vit la plus grande communauté musulmane d’Europe, avec quelque cinq millions de membres, a ainsi connu 274 actes et menaces antimusulmans au premier semestre 2015, a annoncé l’Observatoire national contre l’islamophobie (ONCI) vendredi 17 juillet. Un chiffre en hausse de 281 % par rapport à la même période l’an dernier, au cours de laquelle 72 actes antimusulmans avaient été répertoriés.
Lire aussi : L’islamophobe est-il un raciste comme les autres ? Cette hausse spectaculaire serait, selon l’ONCI, en lien avec les attentats djihadistes de janvier contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo et le magasin Hyper Cacher, qui avaient fait 17 victimes et suscité une indignation mondiale. Lire aussi : L’Etat pose les bases du dialogue avec l’islam. Un rapport de 37 mesures pour « réinsérer » les personnes radicalisées. Le député socialiste des Hauts-de-Seine Sébastien Pietrasanta a remis jeudi 16 juillet au ministre de l’intérieur les conclusions de ses travaux sur le thème « La déradicalisation, outil de lutte contre le terrorisme », présentant trente-sept mesures pour « réinsérer » les personnes radicalisées.
Sébastien Pietrasanta, ancien rapporteur du projet de loi de lutte contre le terrorisme, avait reçu en février la mission d’analyser les profils des personnes concernées par le phénomène de la radicalisation violente en lien avec les filières terroristes. Suivi psychologique personnalisé Le rapporteur a souligné « l’efficacité du numéro vert pour identifier les individus en proie à une radicalisation violente » et proposé de « poursuivre les recherches visant à élaborer un contre-discours efficace en direction des jeunes », selon un communiqué du ministère de l’intérieur.
Parmi ses propositions, M. Lire aussi : Comment « soigner » les candidats au djihad « Quartiers dédiés dans les prisons » La France n’est pas l’un des premiers fournisseurs de djihadistes. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Madjid Zerrouky S’exprimant suite à l’arrestation de deux nouveaux suspects dans l’affaire Sid-Ahmed Ghlam – du nom de celui qui projetait un attentat à Villejuif en avril –, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a une nouvelle fois fait état, le 9 juin, d’une hausse sensible du nombre de personnes impliquées en France dans des filières djihadistes en lien avec l’Irak et la Syrie. « A ce jour, 1 750 individus sont recensés pour leur implication à un titre ou à un autre dans des filières djihadistes », a-t-il dit à la presse.
En janvier 2014, leur nombre était de 555. La France n’est pas l’un des premiers fournisseurs de djihadistes. Trois individu interpellés pour un projet d’attentat contre une installation militaire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Soren Seelow Un mineur de 17 ans, un jeune majeur de 19 ans et un ancien matelot réformé de la marine française de 23 ans… Le profil et l’âge des trois individus, suspectés d’avoir projeté une attaque terroriste contre une base militaire française, a de quoi interpeller.
C’est le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, qui avait annoncé mercredi soir à la presse ce coup de filet de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ces trois individus – interpellés dans les Bouches-du-Rhône, le Rhône et les Yvelines – auraient reconnu leurs intentions durant leur garde à vue. Certains en ont même précisé la nature : filmer, à l’aide d’une caméra GoPro, la décapitation d’un gradé d’une base militaire du sud de la France. Ils ont en revanche affirmé qu’un mineur de 16 ans, également interpellé lundi, avait été écarté du projet en raison de son jeune âge.
Lire aussi : Projet d’attentat contre une base militaire : une communication précipitée. L’Etat reste mal armé contre le risque terroriste. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jacques Follorou Comme Mohamed Merah, Mehdi Nemmouche ou les frères Kouachi, Yassin Salhi était connu des services de renseignement avant de commettre ses actes.
Selon le procureur de la République de Paris, François Molins, il a fait l’objet, de 2006 à 2008, d’une fiche « S » (sûreté de l’Etat), délivrée par la Direction de la surveillance du territoire (DST), pour « islam radical ». La DST, devenue, en 2008, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) après sa fusion avec la Direction centrale des renseignements généraux (DCRG) puis, en 2014, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’a également suivi de 2011 à 2014, pour ses liens avec la « mouvance salafiste lyonnaise ».
Lire aussi : Yassin Salhi, la surveillance en pointillés d’un salafiste trop discret « Le vrai problème, constate-t-on à Matignon, c’est le nombre de personnes à surveiller et l’extraordinaire diversité des profils. Terrorisme : la France n’a « jamais fait face à une telle menace », selon Manuel Valls. « On ne peut pas s’habituer à la violence, à la barbarie, à la mort. » Invité du « Grand Rendez-vous » Europe 1, i-Télé, Le Monde, dimanche 28 juin, le premier ministre, Manuel Valls, est revenu sur l’attaque à Saint-Quentin-Fallavier, dans l’Isère, vendredi.
Indiquant que l’enquête était en cours, M. Valls n’a pas souhaité donner de précisions sur d’éventuels complices de Yassin Salhi ou sur la façon dont le suspect a pu être formé. Lire aussi : Yassin Salhi, la surveillance en pointillés d’un salafiste trop discret. Le nombre de Français impliqués dans les filières djihadistes continue de croître. Intervenant mardi 19 mars 2015 devant la commission d’enquête parlementaire sur les filières djihadistes, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a livré les derniers chiffres des services de renseignement : depuis janvier 2014, le nombre de combattants, résidents en Irak ou en Syrie et de personnes impliquées à des degrés divers dans des filières djihadistes a fortement augmenté.
Gilles Le Guen, le Breton djihadiste, condamné à 8 ans de prison. Le Français Gilles Le Guen, qui avait rejoint les rangs d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) au Mali, a été condamné, vendredi 15 mai, à huit ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris.
Agé de 60 ans, il a été déclaré coupable d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Il s’agit de la première condamnation sur le fondement d’une loi votée à la fin de 2012, qui permet de poursuivre des Français soupçonnés d’avoir participé à des actes terroristes à l’étranger ou d’être partis s’y entraîner. Mise en examen de Sid Ahmed Ghlam, suspecté d'avoir projeté un attentat en région parisienne. L'essentiel Sid Ahmed Ghlam, suspecté d'avoir préparé un attentat contre une église de la région parisienne, a été mis en examen vendredi.L'Algérien de 24 ans, également suspecté d'avoir tué une femme de 32 ans, a contesté vendredi « vigoureusement tous les faits qui lui sont reprochés », selon son avocat.Les enquêteurs sont à la recherche de complices qui auraient fourni les armes et commandité l'attentat.
Sid Ahmed Ghlam, l'homme soupçonné d'avoir prémédité d'attaquer au moins une église du Val-de-Marne, a été mis en examen, vendredi 24 avril, notamment pour assassinat et tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste. Un magistrat spécialisé l'a placé dans la nuit en détention provisoire. Selon son avocat, Sid Ahmed Ghlam conteste « vigoureusement tous les faits qui lui sont reprochés ». Le suspect de l'attentat déjoué n'avait pas le profil d'un délinquant radicalisé. Le Monde | • Mis à jour le | Par Soren Seelow L'essentiel Sid Ahmed Ghlam, étudiant en informatique de 24 ans, a été arrêté dimanche 19 avril dans le 13e arrondissement de Paris, après avoir appelé le SAMU pour une blessure par balle.La police soupçonne le jeune homme d'avoir projeté une attaque terroriste contre deux églises de Villejuif (Val-de-Marne).
Sid Ahmed Ghlam est également mis en cause par la police dans le meurtre d'Aurélie Châtelain, 33 ans, retrouvée morte dans sa voiture dimanche matin.Les enquêteurs sont à la recherche d'éventuels complices et soupçonnent une attaque commanditée de l'étranger. Plus de trois mois après les attentats de janvier, le terrorisme a de nouveau frappé en France. Le choix d’un lieu de culte chrétien n’est pas inédit − un projet d’attentat contre la cathédrale de Strasbourg avait été déjoué en décembre 2000 −, mais il s’inscrit dans un contexte particulier. Mise en examen de Sid Ahmed Ghlam, suspecté d'avoir projeté un attentat en région parisienne.
Pourquoi la protection de tous les lieux de culte est impossible. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Les représentants religieux ont demandé mercredi 27 juillet à François Hollande que les lieux de culte fassent « l’objet d’une plus grande attention, d’une attention soutenue » de la part des autorités en matière de sécurité, a rapporté le recteur de la grande mosquée de Paris Dalil Boubakeur. Le président de la République recevait à l’Elysée la conférence des représentants des cultes, au lendemain du meurtre du prêtre auxiliaire de la paroisse de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) pendant la messe qu’il célébrait.
Une attaque contre un lieu de culte chrétien était redoutée en France depuis l’échec d’un projet d’attentat, en avril 2015, contre une église de Villejuif (Val-de-Marne). Après le projet d’attaque de l’étudiant algérien, Sid Ahmed Ghlam, le gouvernement avait annoncé une « adaptation » du dispositif Vigipirate. Plan Vigipirate : comment un dispositif exceptionnel est devenu permanent. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Leila Marchand Depuis les attentats qui ont frappé la région parisienne en janvier, le niveau d'alerte du plan Vigipirate n'est jamais redescendu : il reste réglé sur « alerte attentat » dans cette région et sur « alerte renforcée » dans le reste de la France. Un niveau qui nécessite des mesures exceptionnelles. L'opération « Sentinelle », déployée au lendemain des attaques, mobilise gendarmes, policiers et militaires.
Antiterrorisme : l’armée en première ligne. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Matthieu Suc et Nathalie Guibert Faire évoluer au plus vite Vigipirate : les chefs militaires le réclament depuis deux semaines déjà, conscients des limites de l’opération telle qu’elle a été déployée en urgence après les attentats des 7 au 9 janvier. L’agression au couteau de trois soldats du 54e régiment d’artillerie de Hyères (Var), qui étaient en faction devant un centre communautaire juif à Nice, mardi 3 février, pourrait accélérer les réflexions en cours.
Le président de la République a condamné l’agression « avec la plus grande fermeté », tandis que les ministres de l’intérieur et de la défense se sont rendus aussitôt sur place. Deux soldats sont blessés dont l’un assez gravement au visage. « Depuis les attentats commis par Mohamed Merah, nous savons que les cibles sont les militaires et les juifs. Le djihad par intérim. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Matthieu Suc Un nouveau type de criminels inquiète la justice française. Des caïds qui font le lien entre extrémistes musulmans et grand banditisme. Et justifient leurs forfaits au nom de l'islam. Coiffé d'un keffieh, vêtu d'une djellaba blanche et d'un gilet pare-balles noir, Teddy Valcy brandit son fusil d'assaut devant la caméra. "N'oubliez pas la récompense du martyr, celui qui meurt sur le sentier d'Allah. [...] De l'école au « martyre », un jeune Australien raconte sa conversion.
« Mon martyre approchant, je veux vous raconter mon histoire ». L’année auvergnate de Djamel Beghal. Harcèlement de rue : au nom de ta mère. « Siffle ta mère ! Glogin?mobile=1&URI= Réhabilitation posthume pour un avocat chinois en Californie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Corine Lesnes (San Francisco, correspondante) Avec plus d’un siècle de retard, Hong Yen Chang a été admis lundi 16 mars au barreau de Californie. Le juriste avait tous les diplômes nécessaires, mais il se trouvait être chinois, et, en 1890, les immigrants d’Extrême-Orient n’étaient pas particulièrement les bienvenus dans le Golden State, trente ans après la fin de la ruée vers l’or.
Trois ans de prison pour avoir aidé une adolescente qui voulait partir en Syrie. A Hollywood, « le film le plus raciste de l’histoire » toujours considéré comme un chef d’œuvre. Ginette Kolinka, matricule 78599 à Auschwitz : « Une odeur indéfinissable. Le tueur de Copenhague a transformé sa page Facebook en sanctuaire virtuel. Omar El-Hussein avait prévu chaque détail. Y compris concernant son héritage virtuel sur les réseaux sociaux.
Djihadisme sur le Web : les exagérations de Bernard Cazeneuve. 30 000 Danois dans les rues de Copenhague en hommage aux victimes. Au Danemark, l’émotion et ceux qui la refusent. L’extrême droite danoise essaie de profiter des attentats. Les pistes danoises contre la radicalisation djihadiste. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Olivier Truc (Arhus, Copenhague, envoyé spécial) Comment le Danemark fait face à la menace djihadiste. Fusillades de Copenhague : le temps de l'enquête. 30 000 personnes rassemblées à Copenhague en hommage aux victimes des fusillades. Pour les juifs du Danemark, pas question de fuir le pays. Pour les juifs du Danemark, pas question de fuir le pays. Attentats de Copenhague : l’itinéraire sanglant d’Omar El-Hussein.
Attentats de Copenhague : l’itinéraire sanglant d’Omar El-Hussein. Cinq cents personnes aux obsèques de l'auteur présumé des attentats de Copenhague. Moussa Coulibaly mis en examen et écroué. Radicalisation : pour Benjamin Stora, « l'aspect décisif est la crise de la transmission culturelle » Charb : « Je préfère mourir debout que vivre à genoux » Cabu, un coup de crayon sans égal. Georges Wolinski, dessinateur érotomane et pessimiste.
Comment s'est déroulée l'attaque contre « Charlie Hebdo » « Charlie Hebdo » visé par une attaque terroriste, la rédaction décimée.
Dieudonné. Recrutement djihâd en Occident. La France appelle à la mobilisation contre la poussée djihadiste en Libye. En Allemagne, les élites démunies face aux manifestations « contre l'islamisation » De nouveaux éléments sur l'identité de l'agresseur de Joué-lès-Tours. Le détournement par le FN de la une du « Monde » est inacceptable. Combattants européens en Syrie : l'Europe prépare une réplique. Djihadisme : l'Etat islamique est-il en train de détrôner Al-Qaida ? Devant la Grande Mosquée de Paris : « Nous sommes tous Hervé Gourdel » Le Monde.fr - Actualité à la Une. Le Monde.fr - Actualité à la Une.
Le Monde.fr - Actualité à la Une. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Antiterrorisme : des mesures contre le piratage et la propagande sur Internet. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Antiterrorisme : répression accrue contre les candidats au djihad. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Le Monde.fr - Actualité à la Une. Européennes 2014 : Le Monde.fr pour mobiles. Européennes : « Le renard UKIP est dans le poulailler de Westminster »