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Harcèlement sexuel/ moral / scolaire

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Code pénal harcèlement sexuel. Une nouvelle définition du harcèlement sexuel dans le code du travail. Code du travail harcèlement sexuel art .pdf. Harcèlement sexuel au travail : définition alignée sur le Code pénal par la loi du 2 août 2021. Par Frédéric Chhum, Avocat et Sarah Bouschbacher, Juriste. Parmi les nombreuses dispositions de cette loi dite « Santé », la définition du harcèlement sexuel au travail fait l’objet d’une révision pour mieux prévenir tout acte de harcèlement sexuel et mieux protéger les salariés. 1) Définition du harcèlement sexuel au travail alignée sur le Code pénal.

L’article premier de la loi n°2021-1018 du 2 août 2021 modifie l’article L1153-1 du Code du travail à deux reprises, de manière à ce qu’il soit aligné sur l’article 222-33 du Code pénal. 1.1) Propos ou comportement à connotation sexiste. De cette manière, afin d’englober une plus grande partie des faits de harcèlement sexuel au travail, la loi n°2021-1018 du 2 août 2021 insère les mots « ou sexiste » après le mot « sexuelle » au premier alinéa de l’article L1153-1. 1.2) Le harcèlement sexuel peut être commis par plusieurs personnes, de manière concertée ou non, sans qu’aucune d’entre elles ait agi de façon répétée ?

2) Formation des membres de la délégation du personnel du CSE ou de la CSSCT. Sources : Nouvelle définition du harcèlement sexuel dans le code du travail. Code pénal Harcèlement moral. Code du travail Harcèlement moral. HARCÈLEMENT MORAL ET FORCE PROBANTE DES E-MAILS RÉDIGÉS PAR LE SALARIÉ. Procès France Télécom : Le « harcèlement moral institutionnel » confirmé par la cour d’appel. La cour d’appel de Paris a confirmé la notion de « harcèlement moral institutionnel » que le tribunal correctionnel avait fait entrer dans la jurisprudence, par son jugement du 20 décembre 2019. Didier Lombard, ex-PDG de France Télécom, et Louis-Pierre Wenès, ex-numéro deux de l’entreprise, ont été condamnés à un an d’emprisonnement entièrement assorti du sursis – le maximum encouru était d’un an ferme – et à 15 000 euros d’amende, soit une peine inférieure aux réquisitions et à celle de première instance, qui comprenait quatre mois ferme.

La cour d’appel a précisé : " « Les décisions d’organisation prises dans le cadre professionnel peuvent, dans un contexte particulier, être source d’insécurité permanente pour tout le personnel et devenir harcelantes pour certains salariés (…) Le harcèlement institutionnel a pour spécificité d’être en cascade, avec un effet de ruissellement, indépendamment de l’absence de lien hiérarchique entre [les prévenus] et [les victimes] » Vers un nouveau délit de harcèlement scolaire. Pénalement, le harcèlement pouvait être moral ou sexuel. L’Assemblée nationale a adopté en première lecture une loi créant une nouvelle incrimination spécifique pour le harcèlement scolaire. Erwan Balanant, député Modem, a proposé de créer un nouveau délit de harcèlement scolaire. Soutenue par le gouvernement et par le Ministre de l’éducation nationale, le texte a été adopté en première lecture. Il pose notamment la nécessité de la formation de tous les adultes intervenant en milieu scolaire et judiciaire sur ce sujet.

Dans son volet répressif, il prévoit des peines pouvant aller de : trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende si les faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende si les faits ont conduit la victime à une tentative de suicide ou à un suicide. Lire la proposition de loi dans le dossier législatif Les vidéos du débat à l’AN sont disponibles ici.

Harcèlement sur Internet : où en est le droit en ce début d’année 2022 ? Par Romain Darriere, Avocat et Henri de Charon, Juriste. I. Harcèlement : de quoi parle-t-on ? A. Le harcèlement sexuel et le harcèlement moral. Le Code pénal envisage deux sortes de harcèlement individuel : le harcèlement sexuel et le harcèlement moral. Le harcèlement sexuel consiste à « imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle ou sexiste qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ». Ce délit est réprimé d’une peine de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende. Le harcèlement moral consiste quant à lui à imposer à une personne « des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale ».

Ce second délit est puni d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. B. C. Il n’existe pas, à proprement parler, de délit de « cyber-harcèlement ». A.