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Trash
Ecriture des traces : Cours et Activités. Note introductive aux identités numériques, par Paul Mathias. 1Les mots parlent souvent d’eux-mêmes et au-delà de nos intentions les plus naturelles. Parler de décliner son identité, c’est un peu comme prétendre qu’elle est susceptible de descriptions diversement colorées. On ne se dit effectivement pas sur le même ton à l’officier de police et au groupe de travail nouvellement intégré et où l’on est accueilli avec curiosité ou indifférence. Le ton n’est pas cela seul qui change.
Parfois décliner son identité ne consiste qu’à présenter un ou plusieurs documents attestant d’un nom ou d’une filiation. 2Qui assure par exemple que le jeune Antoine est l’authentique propriétaire de cette vieille bâtisse aux pierres massives et moussues ? 3On serait tenté de penser que le développement des réseaux n’a fait que diversifier, complexifier et exporter dans la sphère numérique les processus d’authentification auxquels nous sommes accoutumés. 4Mais formellement n’est pas réellement. 7Les machines font leur travail et nous racontent. L'extension Lightbeam met en lumière les traqueurs du web - Activités. Mozilla a mis à jour son extension Collusion permettant de visualiser quels sites nous suivent discrètement lorsque l’on navigue sur le web.
Lightbeam, qui est disponible pour Firefox, offre plus d’options que l’ancienne version. On peut afficher les informations récoltées sur une période d’un jour ou d’une semaine ou sur les derniers sites visités. Des réglages permettent de mettre en exergue les sites visités, les sites de tierce partie (les sites non visités directement qui laissent des cookies à des fins publicitaires en général) et les connexions. Il est possible d’exporter ses données dans un fichier .json. Mozilla compte construire une grande carte des traqueurs du web et des connexions entre les sites visités et les sites de tierce partie grâce aux données des utilisateurs.
Pour contribuer à cet effort, il faut activer le partage de données en cliquant sur le bouton en haut à droite « Contribute Data ». Maîtriser mes données. Décrypter, comprendre et maîtriser sa présence en ligne. 1L’ouvrage coordonné par Jean-Paul Fourmentraux propose, à partir de la relecture des textes issus des sciences de la communication et de l’anthropologie des techniques [1][1]Branche de l’anthropologie qui s’intéresse à l’histoire, à…, de mettre en lumière les ressorts et dilemmes de la présence en ligne et de l’« être ensemble » à l’ère numérique.
Il présente la complexité de la notion d’identité numérique et ses enjeux en ayant recours à l’analyse de chercheurs contemporains qui, à travers leurs travaux de recherche, dévoilent les différentes modalités d’expression et de revendications identitaires, individuelles et collectives. En scrutant les réalités numériques, les auteurs soulèvent plusieurs questionnements liés à la création, la gestion, le contrôle, la surveillance et l’utilisation à des fins économiques et politiques de nos traces en ligne. 2Les processus identitaires en ligne se fondent sur un vaste ensemble de supports.
Il n’existe pas une identité, mais des identités. Terms of Service; Didn't Read. ACTIVITÉ. Réseaux sociaux : que signifie "prendre la parole" sur Internet ? Le chercheur en sciences de la communication Olivier Ertzscheid a publié ce week-end un texte passionnant dans lequel il examine cette question. Il explique que, contrairement à ce qu’on croit, on ne “prend” pas la parole dans les réseaux, mais on la laisse, on la dépose. On a coutume de considérer qu’Internet a permis à tout le monde ou presque de prendre la parole.
De plein de manières différentes. Par un tweet, un statut Facebook, un post de blog ou autre. On peut ensuite se demander si c’est une bonne chose ou pas, mais le fait est : qu’autant de gens puissent s’exprimer est une nouveauté dans nos sociétés, et il faut faire avec. "Prendre la parole" c'est quoi ? Le chercheur en sciences de la communication Olivier Ertzscheid a publié ce week-end un texte passionnant dans lequel il examine cette question. Paradoxalement, c’est donc à partir du moment où on se tait qu’on parle. Tout ça produit des effets sur ce qui est dit Alors que faire ? En vérité, je ne sais pas. Les pratiques des élèves. Activité 1. Un exemple : Comment supprimer un message WhatsApp envoyé par erreur. Il est désormais possible de supprimer un message déjà envoyé, mais sous certaines conditions... WhatsApp invente la pilule du lendemain.
Vendredi 27 octobre, l'application a annoncé une nouvelle fonctionnalité sur son blog. Elle permet de supprimer un message envoyé un peu trop vite par erreur. Vos destinataires, au lieu de recevoir le message, verront apparaître la mention: "ce message a été supprimé". Toutefois, vos destinataires pourront tout de même lire le message entre le moment de l'envoi et celui de la suppression. Toutefois, deux conditions sont à remplir. D'abord, il faut agir dans les 7 minutes suivant l'envoi, car après il est définitivement trop tard. En pratique, il suffit d'appuyer de manière continue sur le message. Un exemple : Comment annuler l'envoi d'un Snap sur Snapchat ? Activité 2. Texte de Arendt sur le pardon.
Texte de Nietzsche. LE TEMPS, LE DROIT À L'OUBLI ET LE DROIT À L'EFFACEMENT , par Maryline Boizard. La CNIL publie son rapport d’activité 2021.
La mémoire numérique ou artificielle | Canal U. Cette conférence a été donnée dans le cadre de la première Semaine de la mémoire, organisée en partenariat avec la fête de la Science, qui s'est déroulée en Basse−Normandie du 15 au 20 septembre 2014. Jean-Gabriel GANASCIA est membre du Conseil scientifique de l’Observatoire B2V des Mémoires, professeur à l'Université Pierre et Marie Curie. Déluge informationnel, masse de données, big data, … les mémoires externes prolifèrent à un rythme exponentiel. Songeons qu’aujourd’hui le web contient 2,8 zettaoctets d’information, ce qui fait l’équivalent de plusieurs milliards de fois les 14 millions d’ouvrages que contient la Bibliothèque Nationale de France. Et cette quantité s’accroît rapidement : ainsi chaque jour, Twitter produit 7 téraoctets de textes, ce qui correspond au volume contenu dans toute la Bibliothèque Nationale de France.
Mémoire personnelle à l’ère numérique – le questionnement des artistes. 1De quoi faudrait-il encore avoir besoin de se souvenir, à l’ère numérique ? Nous jouissons d’un accroissement phénoménal de nos capacités de stockage par délégation. Au risque d’une confusion grandissante entre archivage et mémoire. 2Inflation photographique, multiplication des posts où se notent découvertes, humeurs, opinions… Nous produisons tous de très volumineuses données, à qui nous confions plus ou moins sciemment le soin de se souvenir de nos vies. 3De nombreux artistes jouent le jeu du self-tracking [1][1]Le self-tracking, appelé également quantified self (en… en s’appareillant de webcams, de GPS, d’enregistreurs vocaux, pour collecter leurs propres traces et en proposer ensuite une représentation. Ainsi, Laurie Frick se présente comme data-artiste et produit des installations déployant dans l’espace ses « faits et gestes », comme dans cette série où ses déambulations sont systématiquement recollectées, formant tableau, et, d’une certaine manière, autoportrait.
La memoire numerique entre repetition et rememoration.